Tranquilité que pour un temps

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Moi : Vraiment pardon Thomas... Je suis idiote...
Thomas : C'est bon... c'est rien...

Je me suis mise debout et lui ai tendu ma main pour l'aider à se relever. Il l'a prit et j'ai donc tiré pour le relever.

Les autres sont vites arrivés et nous avons pu commencé à chercher des rations.

Après une bonne heure, nous sommes tous remonté en haut, les mains plus ou moins pleines.

Nous avons tout posé sur la table. Il y a beaucoup de chose. Surtout des pâtes, du riz et du pain.
Avec ça, on a de quoi nous nourrir pendant un moment. C'est super !!

Et devinez à qui on le doit ? À moiiiiii !!!!

Moi : Oubliez pas à qui vous devez ça !!
Marianne : C'est vrai, bravo Luna !

J'ai souris sous les applaudissements de mes amis. Eh oui, on le doit en partie à moi. Les autres n'ont fait que ramener le butin et c'est déjà pas mal.

J'ai regardé Oscar, une pointe de fierté dans le regard. Une énorme pointe.

Il a sourit avant de commencer à faire les comptes avec Willy. Les comptes de ce qu'on va devoir manger, rationner et tout. Tout ce que je connais pas quoi.

Je suis partie en haut, pour organiser les chambres. Erna m'a rejoint. Oh.

Erna : Tu sais... je suis désolée pour... ta tête et... tout ce qui va avec...
Moi : Ce qu'il s'est passé entre nous pendant la guerre est excusé.
Erna : Si tu le dis...

Erna s'en veut vraiment, alors que Jean, c'est pas le même topo. Il ne s'est jamais excusé et a bien failli péter les plombs. Bref.

Je me suis dirigée vers mon ancienne chambre, celle que j'ai partagé avec Oscar et Willy, quand j'étais blessée, laissant Erna seule.
Elle a pas bougé, à part qu'elle est plus vide vu que nos affaires sont chez nous. Enfin s'il en reste quelque chose de nos affaires.

Je viens seulement d'entendre mais il n'y a plus aucuns bruits de coups. Plus rien. Bordel...

Je suis descendue en trombe, et j'ai hurlé.

Moi : ILS SONT PARTIT !!!
Willy : Pas besoin de gueuler tu vas les ramener.
Moi : Roh ça va rabat-joie, on peut bien profiter non ?
Oscar : J'avoue, on pourrait profiter pour voir si on peut pas retourner chez nous...

Décidément, Oscar m'étonnera toujours. J'avais pensé à la même chose mais pas maintenant.

Moi : On fera ça ce soir. Là, j'ai envie de m'amuser un peu, pas vous ?
Marianne : Le temps n'est pas à la fête Luna ! Réfléchis un peu tu veux...
Moi : Oui bah excusez moi d'avoir passer une nuit de merde mais j'aimerai profiter un peu, pour rattraper la nuit.
Willy : Tu ferais mieux de dormir, vu qu'on sort ce soir.

Mais ils sont où leurs côtés fêtards ??? Pour une fois que je veux m'amuser.
Au fait, où est Mireille ???

Moi : Euh vous savez où est passer Mireille dans tout ça ?
Oscar : Elle est partie se soigner en haut.
Willy : Je vais jeter un œil, je reviens.

Ouais c'est ça, vas y ! Je sais très bien qu'il a eu un crush sur Mireille et je le prend mal ! Jalouse.... ouais vous avez raison. Mais n'empêche qu'il cherche !

Le reste de la journée est vite passé et on s'est ennuyer en vrai.

Oscar avait décidé que nous irions chez nous le soir et qu'on resterai l'après-midi au Lion d'Or.

Willy n'est pas redescendu avant 13h et ça m'a rendu dingue. Pour me calmer, je suis rester avec Thomas, son calme m'aide à me contrôler.

Il est temps de sortir. On s'est déjà mit en équipe avant alors y a pas eu grand débat.

Je me suis mise avec Thomas et Oscar. Willy s'est mit avec mon frère. Apparemment les grands esprits se rencontrent.

Nous enlevons les barricades et nous prenons tous une espèce d'arme. Pour moi c'est une bouteille de verre brisée. Ouais ça fait mal quand on frappe.

Nous sortons, tous sur nos gardes. La nuit est noir, aucuns des lampadaires n'est allumé, la lune est cachée derrière de gros nuages noirs, il n'y aucunes étoiles dans le ciel.

Tout pour faire flipper.

Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant