Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2

À la recherche de Mireille

La nuit est vite tombée.
On s'est tous démenés pour que notre camp soit le meilleur de tous ! On a construit plusieurs grandes cabanes pour qu'on puisse dormir à l'abri. On devait éviter d'être trempé, sans quoi, nous tomberons malade.

Le feu de camp, fait par moi et Léo, brille dans l'obscurité, éclairant le visage de la bande.

Tout le monde semble dormir, c'est le moment d'y aller. Mais j'avoue que j'ai peur.
Bon, pas le temps de penser, les autres m'attendent.

Je prends ma petite lampe et je pars rejoindre les autres.
Je comprends pas trop pourquoi on va chercher Mireille en pleine nuit, c'est débile. On aurait pu la chercher l'après-midi. En plus on peut même pas crier son nom...

Je suis arrivée à destination, enfin. Ça m'a pris que 3 minutes, mais pour moi ça m'a paru être une éternité. Quand on a peur des fantômes, c'est sûr qu'on n'avance pas très vite à cause des tremblements...

Heureusement, les garçons sont là, à l'endroit où nous devions être.
Je les regarde un à un. Ils n'ont pas l'air effrayer comparé à moi. Je tremble de partout.

Léo : T'es pas obligé de venir si tu le sens pas frangine.
Moi : Si.

Clair, net et précis.
Les autres n'ont rien ajoutés et sont partis chercher Mireille.

(Quand je dis les autres, je parle de Thomas, Oscar et Willy.
Et quand je parle de la bande, je parle de Luna, Willy, Thomas, Oscar, Léo, Mireille, Kevin et Philibert, Kimmy, Marianne, Wolfgang et Manfred. Bon je peux pas faire parler tout le monde, mais j'essaie de faire de mon mieux)

Je suis en binôme avec mon frère et franchement ça ne m'aide pas. J'ai peur et lui ne fait même pas attention à ça. Bon, il doit être crevé et ne veut pas y prêter attention et donc perdre de l'énergie à me consoler et tout le blabla...
MAIS QUAND MÊME !!!

Nous sommes arrivés dans une partie inquiétante de la forêt : arbres tordus, brume, la lune n'éclaire rien.
Je crois que je vais m'enfuir en courant...

CRAC

OH PUTAIN C'ÉTAIT QUOI ÇA ???!
Léo et moi sommes immobiles, figés sur place. On va pas mourir ici quand même ????!

J'éteins ma lampe, ne voulant pas me faire repérer.

Malheureusement, je suis paralysée sur place. C'est pas le moment !!!!! Je peux pas fuir.
Putain... Fait chier...

Léo m'abandonne et fuis. Putain le lâche !!!

Maintenant, je peux entendre des bruits de pas se rapprocher de moi.
Adieu la vie... Je vais crever...

MAIS NON PUTAIN JE VAIS RÉUSSIR À COURIR !!!

Alors je lutte contre moi-même, je sens une main se poser sur mon épaule.

Ma paralysie s'envole alors et je bondis sur mes deux jambes. C'est l'occasion de fuir !

Je cours d'un coup, terrorisée.
Malheureusement, je ne vois rien et je me déplace au hasard.

Et ce qui devait arriver arriva, je tombe. Je me suis pris un arbre en pleine gueule.
Ça fait mal...

Le pire, c'est que les bruits de pas continuait de se rapprocher.

Je tente de me relever, mais rien n'y fait, j'ai trop mal.

Ça me rappelle la première fois qu'on a été en forêt avec Willy. Il m'avait fait peur et j'étais totalement paralysé. On a mit longtemps à quitter la forêt et en plus il commençait à neiger. Monsieur avait fait exception et m'avait porté jusqu'à l'usine. C'est là que j'ai rencontrée Oscar, qui n'était pas en très bon état physique.
Apparemment son père a arrêté de le battre. C'est une bonne chose.

Les pas se sont arrêtés. Je peux sentir le souffle de la personne qui m'a suivis sur mon visage.

Dans un élan de folie, je sors ma lampe et l'allume en pleine face de l'autre.
La personne est aveuglée.
Je regarde alors qui m'a suivis. Oh mon Dieu...

Moi : OH BORDEL EXCUSES MOI MIREILLE !!!!