Nous avons mangés dans le silence le plus total. Tout le monde était inquiet.
Je me prépare actuellement au pire. J'ai pris ma dague, seule véritable arme que nous possédons.
Plus je la regarde, plus je me sens mal. C'est Willy qui me l'a offerte...
Non, je ne dois pas y pensé. Je dois aller de l'avant.
Je me dirige vers ma sœur, après avoir rangé ma dague. J'ai besoin de lui parler un peu.
Moi : Frangine, on peut parler.
Clarissa : Oui, évidemment.Je la tire dans un endroit plus tranquille, au fond du bar.
Moi : Bon... Tu dois être au courant que-
Clarissa : Toi et Willy c'est finit, oui.
Moi : Oui mais j'aurais besoin de ton aide. Je veux surmonter ça.
Clarissa : Tu crois donc que je m'y crois mieux que toi en amour ?
Moi : Ouais. Aides moi, je t'en supplie...
Clarissa : Tu dois affronter cela avec force. Le dévaloriser te fera du bien un temps mais ça ne suffira pas. Tu dois aussi te remettre en question et accepter tes torts aussi. Enfin c'est comme ça que je fais, libre à toi de faire ce que tu veux de mes propos sœurette.
Moi : Merci beaucoup. Je ferais bon usage de ce que tu m'a dis. Maintenant, on devrait y aller.
Clarissa : Ah et aussi, ne te mens pas à toi-même. Te voiles pas la face.Bizarre comme conseil. Ouais bon, pas de temps à perdre, on a du boulot.
Heureusement que Willy, Oscar et Thomas avaient préparé les sacs pour l'expédition. Ils étaient remplis de vivre et de vêtements. Oscar transportait toutes les tentes dans son sac.
Je sors dehors, histoire de m'aérer l'esprit. Je tombe sur Willy. Mon dieu...
J'allais partir mais son regard froid m'en dissuade. Alors je reste dehors, non loin de lui.
C'est lui qui brise le silence gênant.
Willy : Tu as trouvé refuge dans les bras de ton meilleur ami, n'est-ce pas ?
Moi : On peut dire ça comme ça. Comme tu l'a dit, c'est mon meilleur ami. Rien de plus, rien de moins.
Willy : Ouais. En attendant tu ne te prive pas d'être dans ses bras.
Moi : Et toi avec Mireille alors ?Il ne répond pas. Preuve qu'il y a bien quelque chose de louche entre eux.
On se tait tout les deux et les autres sont arrivés petit à petit.
L'expédition durait depuis plusieurs heures quand les enfants arrivèrent à une clairière, non loin de l'endroit indiqué par la carte. Ils décidèrent de monter leur camp ici, et de fouiller les environs.
Pdv Luna
Pff stupide clairière ! Y a rien d'autre que des fleurs et de l'herbe verte, grasse qui plus est.
On avait décidé de fouiller un peu, histoire de voir s'il n'y avait pas d'indice.
De mon côté, je ne trouvais rien, comme tout le monde en fait.
Je ne sais pas ça fait combien de temps que nous sommes là mais le soleil commence à décliner. Rappelons qu'on est en été donc il doit être vraiment plus tard que ce qu'on imagine.
Plus je cherche, plus je me sens triste, car il n'y a rien d'intéressant.
L'espoir se rallume pourtant quand je vis Robert accroupie sur le sol, en train de regarder je ne sais quoi.
Je m'approche de lui.
Moi : Hey Robert, tu as trouvé quelque chose ?
Robert : Possible. Viens voir par toi-même et dis moi ce que tu vois.Je me suis approché encore un peu et j'ai vu quelque chose qui semble être une balle de fusil. Non...
Moi : C'est une balle de fusil...
Robert : Et pas n'importe quel fusil. Un fusil militaire. Les parents avaient raison.
Moi : Oui. On devrait prévenir les autres.Robert se relève et il me regarde dans les yeux. Quand on y pense, il n'est pas petit, il fait presque ma taille.
Il me fait signe de me boucher les oreilles, ce que je fais.
Il hurla.
Tout le monde relève la tête et vient vers nous.
Robert expliqua la situation pendant que je commence à partir vers notre camp.
Quelqu'un me suit. Je sais qui c'est mais franchement je veux qu'il me laisse.
Mais sa main attrapa avec force mon bras et je fus contrainte de me retourner.
Willy : Luna !
Moi : Ouais c'est moi. Qu'est-ce que tu me veux ?
Willy : Ce n'est pas moi qui veux te parler, mais Oscar. Alors va le rejoindre dans sa tente.C'est vrai qu'il n'avait pas bougé de sa tente depuis un moment.
J'alla dans la tente d'Oscar, un peu inquiète.
En rentrant, mes doutes ne s'envolent pas. Au contraire.
Oscar a le visage grave et semble inquiet.
Oscar : Bon, j'ai besoin de toi Luna. Il y a des empreintes qui m'inquiètent. Je soupçonne qu'un de ces gamins de malheurs nous ai suivis quand nous sommes sortit du village. Pourtant il n'y avait personne dans les rues.
Moi : Comment ça des empreintes ?
Oscar : J'ai repéré des empreintes dans la clairière en arrivant. Depuis je suis rentré et j'observe. Je te propose d'envoyer une petite troupe dans la forêt que nous avons empruntée pour venir ici. On va leur tendre un piège. Je t'expliquerai tout demain matin mais je voulais savoir si tu es de la partie.
Moi : Bien sûr ! Mais pourquoi tu me demandes ça à moi ?
Oscar : Car je sais que tu es remplie de haine envers ces enfants de malheur. Et que surtout tu as une vraie arme.Il marque un point, voire deux.
Moi : C'est d'accord. On en parlera demain matin, comme tu l'as dit. Je vais aller dormir.
Oscar : Tu ne manges pas ?
Moi : Non. Je n'ai pas faim.Je sors de sa tente et vais directement dans la mienne. Je ne la partage avec personne, ce qui m'arrange bien.
J'espère bien dormir, car même si Oscar a instauré des tours de garde dès que nous sommes arrivés, je stresse encore un peu.
Et il y a de quoi avec la personne qui nous a suivit.
Une pensée me vint à l'esprit.
Et si c'était Jean ?
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Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2
FanfictionAlors que la guerre entre les enfants est finie, ces derniers partent en randonnée. Mais, en revenant, ils trouvent un village dévaster et envahi d'ennemis. Qui a fait cela ? Les enfants vont devoir se débrouiller seuls, encore. Mais un mystérieux m...