La cave

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Ça ne peut pas recommencer !!

Tout les autres ont arrêtés de parler, seul les coups des étrangers résonnaient. Bordel comment on a pu ne pas y penser avant ???

Oscar : Mon dieu...
Mireille : C'est pas possible.
Kevin : Ça recommence
Philibert : Comme la dernière fois.
Manfred : Comment on va faire ???
Wolfgang : Y a pas assez de vivres pour nous tous.
Robert : Nous sommes cuits les amis. Tel un poulet rôti.
Moi : Ouais...

Cette fois, on allait pas s'en sortir comme ça.
Il reste un peu de vivres ici mais certainement pas assez pour nous tous.
En plus, y a pas d'armes ici.

J'ai regardé Thomas avec mes yeux remplis de larmes. Je peux pas croire qu'on allait certainement mourir. Non...

Léo est arrivé près de moi et il m'a prit dans ses bras, ce que j'ai d'abord refusé, mais au final j'en avais besoin.

Léo : On peut s'en sortir si on rationne. Et si on trouve comment faire fuire ces gens.
Oscar : Bon sang je viens de me rappeler de quelque chose ! Suivez moi !

Je me suis défaite de l'accolade de mon frère et j'ai suivis Oscar.
Il est derrière le comptoir et commence à regarder le sol. Quoi ?

Oscar : Elle devrait être par-là...
Mireille : Mais qu'est ce que tu-
Oscar : YES !!!

Oscar venait apparemment de trouver ce qu'il cherchait.
Il ouvrit une trappe, dissimulée sous un tapis. Ça va nous servir à quoi ?

Thomas : Super et donc ça mène où ?
Oscar : La cave !
Willy : A quoi ça va nous servir ? Si ça se trouve y a plus rien là-bas.
Moi : Qui ne tente rien n'a rien.
Willy : Dans ce cas comptez pas sur moi pour descendre là-dedans. Je veux pas crever si des gamins s'y cachent.
Moi : Très bien, j'y vais.
Willy : Mais tu n'y penses pas ??? C'est dangereux Luna et-
Moi : Rien à faire. Je me suis suffisamment tourné les pouces la dernière fois.
Clarissa : Laissez là y aller, merde !

Merci la frangine. Elle ne parlait pas beaucoup et ne se faisait pas remarquer mais elle est là quand y faut.

Je suis descendu en première, sur mes gardes malgré mon énervement. Il faisait sombre alors j'ai pris ma lampe de poche, que je garde toujours sur moi, et je l'ai allumé.
Il n'y a rien d'alarmant dans cet escalier. Je devrais le dire aux autres.

Moi : Rien à signaler les gars, à part des toiles d'araignées.

Quelqu'un est derrière moi. Je sens son souffle chaud sur ma nuque mais je ne sais pas qui c'est. Boarf je m'en fous.

J'ai continué de descendre et je suis arrivé devant une porte. Comment je vais l'ouvrir et comment être sûre qu'il n'y a pas un ennemi derrière ?

J'ai collé mon oreille contre la porte. Le silence. Rien.

J'ai donc défoncé la porte à grands coups de pieds. Au passage, j'ai poussé la personne qui était derrière moi. Fallait pas rester derrière moi !

Mon dieu tout est intact ici !!

Je me suis néanmoins approché de la porte qui menait à dehors et je l'ai barricadé avec tout ce qui passait.

J'ai sentis une présence derrière moi alors je me suis retrouvé, poing serré. Si c'est un de ces gamins il est foutu !
Mais ce n'est pas un gamin qui a intercepté mon poing en plein dans le ventre.
Oups...

Moi : Excuses moi !!!!!!

J'ai entendu un faible "ce n'est rien" mais je savais bien que j'y avais été fort. Trop fort.

Je m'accroupis près du blessé. Bon sang... Mais quelle idiote je fais !!

Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant