Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2

Réunion

La réunion commence par Oscar qui s'assoit sur une chaise, au milieu de la mini estrade du bar.

Habitude je pense.

Oscar : Comme vous le savez, nous sommes envahis par un ennemi féroce.

Nous avons connus pire mais nous ne devons pas les sous-estimer.

D'ailleurs, nous avons vérifié si le téléphone marchait. Les lignes ont été coupés donc nous devrons nous débrouiller tous seuls.

Je vous annonce par ailleurs que nous irons dans la forêt cherchés les parents après mangé.

Nous devrons nous armer et les seules que nous avons sont des bouteilles cassées. Mais nous avons des membres d'élite parmis nous. Je pense notamment à Luna et Léo, qui savent très bien se battre. Thomas n'est pas en reste non plus, comme Marianne.

Nous demandons aussi à ceux qui ne veulent pas venir de lever la main. Nous ne voulons pas entraîner des gens sans qu'ils le veulent. Cette aventure peut être dangereuse.

Personne ne leva la main. Pas même Manfred ou Robert. Nous sommes prêts à en découdre.

Oscar : Avez-vous des remarques à faire ?
Manfred : Oui. Je me demande comment nous allons agir. On ne peut pas foncer dans le tas et en plus on ne sait pas où se trouve le village des envahisseurs.
Oscar : Très bonne remarque. En retournant le message de l'oiseau, nous avons découverts une carte faite par les parents, pour nous aider à les trouver. Ils se trouvent dans une partie de la forêt, à l'ouest de la montagne Aska, là où nous devions aller à la base.
Robert : Autre remarque. Qu'est-ce qu'il ai arrivé précisément à Mireille ? Nous vous avons entendu discuter mais on en sait rien...
Oscar : Oh... On en sait pas plus que vous. Elle ne veut pas en parler et nous ne la forçerons pas à en parler.
Marianne : On ne va pas se battre, pas vrai ? Ce sont des soldats armés et nous nous ne sommes que des enfants.
Oscar : Évidemment mais nous aurons certainement besoin de nos armes quand même. C'est un moyen de défense plus qu'un moyen d'attaque.
Clarissa : Donc nous devons juste libérer les parents et partir ?
Oscar : En évitant au maximum les soldats et les combats, oui.
Moi : Vous croyez que les parents vont bien...

J'ai jeté un blanc. Personne ne parle, ils ont tous la tête baissée. Certains semblent tristes, d'autres pensifs. Moi je me sens coupable d'avoir posé cette question mais je n'en peux plus. J'en peux plus de me dire que si ça se trouvent il y a eu des blessés ou des morts...

Oscar : Nous espérons tous qu'ils vont bien, mais on ne sait pas. On ne sait rien.
Moi : Oui. Je l'espère aussi. Nos cadets... je me demande comment ils vont...
Mireille : Nous espérons aussi qu'ils vont bien.

Et soudain, Thomas lâcha une larme.

Je suis peut-être la seule à l'avoir vu mais je sais ce qu'il pense. Il pense à son cousin. Et je ne peux m'empêcher de lâcher une larme à mon tour, discrète.

Oscar : Si personne n'a rien d'autre à dire, alors la réunion est finit.

Elle aura durer 15 minutes.

La bande se dispersent et moi je pars à la cave, prête à fondre en larme.

Thomas me suis, je le sens.

Une fois à la cave, je me retourne et je regarde mon meilleur ami droit dans les yeux.

Il me regarde aussi. Je vois que ses yeux sont humides, comme les miens.
Je sens qu'il va fondre en larme d'une seconde à l'autre.

On a pas eu le temps de comprendre réellement ce qu'il s'était passé et c'est seulement après cette réunion que nous réalisons.

Dans un même mouvement, nous nous prenons dans les bras l'un de l'autre et nous pleurons.

Moi, de façon très forte et débridé, tandis que Thomas c'est plus sobre, pourtant je sens beaucoup de larmes dans mon cou.

Je n'en peux plus. J'en ai marre de cette vie de malheur.

À Paris au moins je n'avais pas autant de problème. Ma vie était ennuyante mais mes parents et mes frères et sœurs ne disparaissaient pas.

Moi : J-j-en p-p-p-peux plus. Vie d-de malheur...

Je ne rajoute rien de plus, j'ai beaucoup de mal à parler.

Thomas ne dit rien aussi.

Nous allons être déshydraté à ce rythme mais ça fait un peu de bien de pouvoir se lâcher. Mes nerfs étaient à bout.