▶ 𝙈𝙤𝙣 𝙈𝙤𝙣𝙙𝙚 ◀

11-Mauvaise nouvelle

-À vrai dire... C'est...

-DRIIIIIIIIIING

-Répond au téléphone mman.

-Nan je veux savoir.

-Décroche.

Ma mère ronchonne et prend son téléphone.

-Allo? Amantha à l'appareil. Qui es ce?

-Et met en haut parleur.

Ma mère soupira mais obéi. Une voix masculine sérieuse sortit de l'appareil.

-Vous êtes bien la femme de Mike Lindsey?

-C'est bien sa. Qui est à l'appareil?

-Poste de police de Yueng.

Mon regard et celui de la mère se croisèrent. Pourquoi la police nous appelle ?

-C'est à propos de votre mari.

Je pâli mais ma mère quant à elle restais impassible.

-Ques ce qu'il a fait encore ce débile? Rigola t-elle.

Silence.

-Vous êtes encore là ?

-Oui Madame...

-Alors? Quel es le problème avec mon mari?

Silence.

J'ai soif.

-Mman jvais dans la cuisine !

Ma mère ne m'entend et ne prête pas spécialement attention à mon départ du salon.

Je me dirige vers le robinet pour boire de l'eau tranquillement. Pourquoi elle parle pas? Aucun son de la salle à manger.

J'y retourne et vois le dos de ma mère. Le téléphone est dans sa main, éteint, posé sur la table la main molle.
Je m'approche par derrière et pose ma main sur son épaule.

-Mman? Tout va bien? Ques ce qu'il voulait? C'est quoi le problème avec papa?

Ma mère ne répond pas.

-Ques ce qui va pas ? Maman? Je vais te chercher de l'eau.

Je me précipite dans la cuisine pour prendre un verre avant de le remplir avc de l'eau du frigo. Pendant que je servait le verre, j'entendis la voix faible et ma mère.

-Ma chérie... T-ton père il-

Je me crispe.

-On vient de m'appeler pour m'informer qu'il a été retrouver il y a quelques heures dans une ruelle pas loin d'ici-.. il était blesser... Ils l'ont récupérer et essayer de le sauver mais il a pas tenu jusqu'à l'hôpital. Ils n'ont pas pu le sauver.

Mes mains lachèrent prise. Le verre que je tenait dans les mains commença à tomber... Tomber... Cet fraction de seconde qui me paru une éternité fit briser par le bruit sourd du verre se brisant suite au choc du contact brutal avec le parquet de ma cuisine.

-Tu rigole hein..? C'est juste une mauvaise blague en retard du 1er avril c'est sa-

Ma mère fond en larmes.

-Je suis désolée ma chérie... Hic- ton père est partit vers la où on ne peut plus le récupérer... Hic-

Non.. Non sa ne peut l'être... Papa ne peut pas être mort c'est pas possible...

-Non.. Non c'est-

Je sent des larmes me monter au yeux. Mes pieds ne me permettant plus de tenir debout, je m'accroche à un bout de table mais même celui-ci ne tient pas. Je sent les bout de verre pénétrer mes genoux mais je m'en fiche. Cette douleur physique est entièrement cachée fasse à la douleur que je suis en train de ressentir intérieurement. J'ai l'impression que ma poitrine va exploser. Je sens le manque d'air. Tout est flou, quelques chose tombe et se brise, quelqu'un crie mon nom. Qu'importe ? Tout cela n'a plus d'importance maintenant.
Je laisse le noir m'envahir en espérant qu'il me sorte de ce mauvais rêve.

-Samaara? Tu est réveillée? Je t'ai attendu.

Une incroyable odeur de fleurs remplie mes narines.

J'ouvre doucement les yeux. Je vois devant moi un paradis de centaines de fleurs différentes. Je suis allongée dans l'herbe, vert flamboyant. On aurait dit les yeux de Yei.

Je me relève doucement et regarde autour de moi.
Une colline de fleurs et un champ sans limite. À une dizaine de mètres de moi, un arbre immense au feuilles roses se dressait. Un homme était posé en dessous avec un livre. Sa serait-

-Papa-?

-Pas trop tôt. Ta mère t'attend, tu ferais mieux de pas tarder.

-Mais tu n'est pas-..

-Mort? Si je le suis.

-Mais- où sommes nous?

-Nous nous trouvons actuellement à la   frontière entre la vie et la mort. Elle n'existe pas mais existe en même temps. Nous avons de la chance de l'avoir vu.

-Attend... Si tu est ici.. Et tu est mort... Et moi aussi je suis ici... Sa veut dire que je-

-Non Sam, tu n'est pas morte.

-Alors ques ce que je faut là ?

-J'ai le droit de parler à la dernière personne qui m'a vue vivante.

-Attend.. Donc ce rêve...

-C'était bien la réalité alternative.

-Alternative ?

-Aparament, tu as la capacité de voir les événements qui vont de dérouler dans le futur qui suit dans tes rêves. Si tu avait tourner dans cette ruelle et que tu personne ne serais intervenu, tout s'aurait dérouler comme dans ton rêve.

-Mais- je ne suis qu'une humaine.. Je ne peut pas avoir ce genre de pouvoirs.

-Tout les chasseurs de la famille Lindsey le peuvent.

-Pardon?

-Lorsque le sabre change de maître, il lui transmet une énergie. Une énergie qui lui permettra de survivre et de chasser plus facilement. L'énergie du sabre de notre famille consiste à voir le futur et à matérialiser des objets.

-Pourquoi ne m'en avait tu pas parler-

-Il fallait d'abord attendre que je te transmette le sabre puis que tu apprenne à le maîtriser. Tout s'est déroulé beaucoup plus tôt que prévu..

-Je vois sa.

-Écoute Sam. Je suis désolé de ne pas t'en avoir parler plus tôt ni de bien t'avoir proroger... Mais tu est désormais la nouvelle chasseuse de la famille. Tu dois maîtriser cette énergie et continuer le travail familial. Le sabre apparaîtra lorsque tu feras appel à lui.

-... Bien.

-À présent, il est temps pour toi de rentrer. Ta mère va mourir d'inquiétude. Au revoir ma chérie. Je veillerais sur toi sous une autre apparence, je te le promet.

-Ne me laisse pas...

-Je suis désolé mais mon temps est écouler. À bientôt dans une nouvelle vie !

-NON S'IL TE PLAÎT !!

-Dit à ton frère et ta mère que je les aimes.

-NON!!!

-Sam oh mon Dieu j'ai eu si peur...

Des bras chaud m'enlaçent. Des larmes coulent sur mon visage. Toujours sur le sol de la cuisine, du sang et de l'eau par terre.

-Je l'ai vu maman... Il m'a dit de te dire qu'il t'aime. Dit je d'une voix monotone.

-Oui chaton bien-sûr... Nous aussi on l'aime..

C'est ainsi qu'on resta ici, par terre dans la cuisine, s'enlaçant et se serrant comme des lapins effrayés qu'un loup viendra les manger et les séparera.

Je ne te lâcherais plus... Jamais.

1062 mots, pardon pour le chapitre pas très long mais j'ai dû tout mettre dans un bloqué. Prochainement les funérailles.