Deux petites histoires

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- Docteur, il semblerait que j'ai un problème. dit Spock, en arrivant à son habitude, mains dans le dos.

Le docteur soupira et repoussant son bol de céréales. Il n'avait même plus faim à l'idée d'entendre ce que le vulcain aurait à lui raconter encore. Quoi, il n'avait pas réussit à travailler ses 98 heures habituelles ? Ou encore, les autres membres de l'équipage n'étaient pas à sa hauteur de compétences ? Il se voyait déjà ennuyé à mourir.

- Lisez-moi ce rapport, ce sera plus simple. Dit Spock, exaspéré. Et c'était rare que l'on pouvait lire aussi facilement un sentiment sur son visage.

- ...Ok ? dit-il, ne sachant dans quoi il s'engageait. Hem hem, dit-il, en chassant les dernières miettes de ces délicieux céréales de sa bouche, Rapport du, bref on s'en fou, lalaldi lalalda, ah, enfin. Au cours de cette semaine, le capitaine m'a regardé 236 fois, dont 178,2 fois étaient inutiles. Comme nous avions une semaine tranquille, je pouvais l'observer sur la vitre de notre pont principal, qui grâce à son angle de patatati patata, je peux voir le reflet très clairement du capitaine. Aussi, il a déchiré son t-shirt 27, 5 fois, ce qui marque son record. Il a aussi pris son petit-déjeuner 5 fois sur les 7 jours que constituent notre semaine. Spock, où voulez-vous en venir, ce rapport n'a aucun sens ? Du moins, vous ne pouvez surtout pas l'envoyer à Starfleet.

- Je sais. dis le vulcain, abattu. C'est que je n'arrive pas à écrire autre chose en rapport. Je suis forcé par une force inconnue d'écrire sur notre capitaine. Croyez-moi, docteur, j'ai essayé.

- Mr Spock, si je vous demandais de repérer un molécules précises parmi des milliards d'autre similaire, vous en seriez capable. Mais comprendre ce qui est évident échappe à votre logique infaillible de vulcain. Vous êtes tous simplement amoureux.

- Moi ? Amoureux ?

- Si vous préférez, vous avez tous les symptômes de quelqu'un d'amoureux. Il faut vraiment vous parlez en terme scientifique pour que vous compreniez. C'est grave. Mais bref. Est-ce que vous pensez souvent à notre capitaine.

- Oui. Mais vous aussi. Êtes-vous aussi donc amoureux de lui ?

- Oui mais moi c'est parce que s'il se fait mal le con je vais devoir réparer les dégâts qu'il a laissé après lui donc c'est pas la même chose, moi je m'inquiète parce que ça veut dire que je vais devoir aller dormir plus tard. Sur son carnet de médecin, il cocha la case "oui". Est-ce que vous...vous aimez passer du temps avec lui ?

- Oui. Mais vous aussi docteur, ce questionnaire n'a pas de sens !

- Pour moi ce n'est pas la même chose, on passe du temps ensemble parce qu'il a fait de la merde et que je dois le soigner ou lui prêter conseil, alors que vous, vous jouez au échec ou écrivez des rapports ensemble, ou faites des trucs dont je ne suis pas au courant. Donc je vais cocher "oui". Est-ce que vous aimeriez que la personne vous prenne la main ou vous embrasse ou autre. En partant du principe que vous êtes sexuellement et romantiquement attirés.

- Vous êtes sûr que je dois répondre à cette question ? Demanda Spock.

- Écoutez, c'est sois ça, sois je vous laisse vous démerder tout seul.

- C'est juste... Quand vous étiez amoureux, vous vous sentiez comment.

- Oh vous savez...c'était il y a si longtemps pour moi, je ne sais plus.

En réalité le docteur se souvenait, mais n'avait pas envie d'en parler, ça lui faisait trop mal.

- Oh bien. Merci.

Et il s'en alla, avec son pauvre rapport, encore plus perdu qu'en arrivant.









- Ok, vous avez compris ? demanda Kirk, qui avait convoqué tout le monde à 5 heures du matin, pour qu'ils soient tous là avant l'arrivée de Mr Spock.

- Lorsque nous parlons à Mr Spock, nous devons agir de manière la plus illogique, ou prendre un ton qui n'est pas en rapport à ce que l'on dis. récita religieusement Chekov.

- Pourquoi on fait ça déjà ? demanda Uhura, exaspérée d'avance par ce qui allait se passer sur le pont dans quelques minutes.

- C'est le poisson d'avril sur Terre, et je voulais, en temps que terriens, éduquer Mr Spock sur ce fait avec une bonne blague. Maintenant, tous en position, il va bientôt arriver.

Et en effet, quelques minutes plus tard, le vulcain arriva. Il eut un temps de pause, où il ne compris pas pourquoi tout le monde était là, à l'heure ou habituellement il était seul, mais décida de ne pas s'en montrer perturber.

Mc Coy, qui se tenait appuyé contre la rambarde pris du café et bu.

- La vache ! C'est tellement froid que je me suis brûlé ! dit le vieux docteur, en se retenant de rire.

- Je ne vois pas en quoi une vache a sa place dans votre phrase, qui relève déjà assez de l'illogique. Ne vouliez vous pas dire "chaud", à la place, docteur ? répondit Spock.

- Non, c'est bien connu, le café c'est froid, c'est pour ça que ça brûle. dit Mc Coy en se tournant vers Chekov et Sulu qui hochèrent la tête, le soutenant dans ses propos incohérents.

- C'est pourquoi on dis que les hiver russes sont les plus chaud.

- Je crains ne pas comprendre. Est-ce encore une de vos expressions terrienne ?

- VOUS VOYEZ MR. SPOCK, JE SUIS TRÈS CONTENT DE VOTRE TRAVAIL ! cria le capitaine, d'un air en colère. Uhura se retint de rire derrière sa main, comme tout les autres. JE PENSE QUE VOUS DEVRIEZ ÊTRE PROMU. continua-t-il.

- Je suis...honoré ? Mais pourquoi donc crier ? Vos dires semblaient aimable. Ai-je fais quelque chose ? Est-ce encore un subterfuge de votre espèce que je n'arrive point à comprendre ?

- Sulu, pouvez-vous activez la commande 201 ? demanda le capitaine, plus calme à présent. C'était la commande pour passer à la vitesse supérieure. A la place, Sulu se leva et se mis à danser, sans musique. Merci Sulu, vous pouvez vous rassoir.

Alors, le prénommé sortit de la salle, et personne ne dis rien. Il était très dûr de se retenir et de ne pas regarder Spock qui contemplait la scène, perplexe.

- Capitaine- commença le vulcain.

- Il y a une fréquence monsieur. Lui coupait Uhura. C'est de Starfleet, ils nous félicitent pour notre travail. dit-elle, en enfouissant sa tête dans sa main et pleurant. Tous l'équipage fit de même, et sembla bouleversé par l'annonce.

- N'est-ce pas une bonne nouvelle ? demanda Spock.

- Une bonne nouvelle ? Une bonne nouvelle ?!? cria Kirk en se levant. C'est une extrêmement bonne nouvelle !! dit-il, d'un ton colérique et renversant le plateau de café au sol.

- Ay, qu'allons-nous faire maintenant que nous sommes le meilleur équipage de Starfleet ? dit Scott, en s'attrapant dramatiquement la tête.

- Mr Spock. Un mot s'il vous plaît ? demanda Uhura. Le prénommé se retourna et l'officière en communication le regarda en silence, et ne dis rien. Merci. finit-elle par dire et retourna à son tableau de bord.

- Jim ? vous sentez-vous bien ? demanda Spock, perdu.

C'est à ce moment là que Mc Coy pouffa et que tout l'équipage fut prit d'un fou rire.

- Joyeux poisson d'avril, Mr Spock. dit Kirk et souriant à son officier.

Spock les regarda rire et souleva son sourcil illustrant de son étonnement.

- Je ne comprend pas votre manie à placer des animaux dans vos phrases. dit-il.

Et l'équipage redoubla de rire.

OS Star Trek  - Spirk (en français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant