Toulouse, je demande à dormir,
Toi, tu ne dors jamais,
Je traine mon corp, je réajuste au mieux ma mire,
j'aimerai choisir la simplicité.
Mais je ne peux plus avancer,
Mon corps, tout petit et tout mince, réclame une mise à mort,
Il subit, il pleure, il n'arrive plus à se relever,
Mais je ne peux pas, j'ai tellement peur des remords.
Toulouse, je demande à ne plus me réveiller,
A juste m'endormir,
Sans un mot, sans justification, sans rien à payer,
Je n'ai jamais eut le droit à l'erreur, juste de subir.
Je m'enfonce, on m'enfonce, On m'accuse,
je sais nager et je ne sais pas pourquoi, je me noies,
J'ai envie de continuer, mais ça m'use,
Qu'on fasse quelque chose, qu'on me retire ce poids.
J'ai toujours été seule,
Je demande des comptes à personne,
Je demande juste à être tranquille,
Et si il le faut, qu'on m'abandonne.
On se traine comme des déchets,
On sourit, pour ensuite pleurer dans notre coin,
On essaie de se débattre, quitte à se blesser,
tant pis si ça part trop loin.
On sera peut être plus heureux,
là-haut, au paradis, sur les nuages,
ou en bas, aux enfers, entouré par le feu,
Mais tu ne viendras pas, car j'ai refusé ta main sage.

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Les petits mots
PoesíaIci, j'écris des poèmes de tout genre et des textes relativement court. Pour toute précision, les mots que vous lirez sortent de ma tête. Dénoncer, prononcer, crier, hurler. Quotidien, amour, vérité, mensonge. "Verba volant, scripta manent" Horac...