15 Septembre 2019 vers 15h30

14 1 0
                                    

Et oui mon ami, 

Ce jour là tu es parti,  

Ce jour là je me suis effondrée,

Ce jour là j'ai beaucoup hurlé.


Quand tu as pris ce vent,    

Quand tu as pris ce murmure fauchant  

Toute vie, j'étais seule,     

Dans la rue, où j'avais reçu la nouvelle.


Maintenant je te vois que dans un rêve,    

Un rêve qui rappel cette douleur si vive,  

Qui rappel des souvenir enfouis,    

D'une gamine de dix ans donnant à la même brise son ouïe.


Après tout, c'est un chant,   

Envoutant, Tentant,

Mais, de loin que je me souvienne,

Le chant m'avait dit "reste encore en vie, il y aura quelqu'un pour te faire reine".


Tu m'as aidé,

Tu m'as forcé à attraper ce briquet,

A préserver cette flamme,

Des tempêtes de la vie qui, désormais, me blâme. 


Mais tu es parti,  

Et je pense que je ne peux plus prétendre au statu : en vie, 

Car depuis ce jour je ne fais que survivre,   

Je ne fais que lâcher des larmes dans mes rires.


Je m'excuse auprès de mes amis,   

Vous ne voyez qu'un masque construit en un court moment de ma vie,    

Quand je ris, vous ne voyez que des larmes,

Qui ne sont que des lames.


Ne vous inquiétez pas, Je cherche juste un nouveau far,   

Pour alimenter mon corps et retrouver sa mémoire,  

Ne me posez pas de question, mon briquet est toujours allumé,  

Mon esprit est toujours aussi enflammé.             

                                                 

Ne pensez pas devenir mes psychiatres,    

Je risque de vous dire "Allez vous faire foutre",  

Je ne le dirais pas par méchanceté,     

Mais juste pour me préserver.


Harybo chan. 

Les petits motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant