Je sais, j'ai un coeur de pierre,
Mais tu as fait voler ma carapace,
Avec tant d'audace,
Que je pense le transformer en coeur de verre.
Et pourtant, je me m'étais à distance,
De peur que tu aperçoives mon âme,
Meurtri de larmes,
Mais tu as planté ta lance.
Comme l'a fait Athéna pour Achille,
Tu as touché mon point faible,
Je t'ai alors pris sous mon aile,
Et tu es devenue un foyer, une famille.
Tu savais mes convictions,
Mais tu es restée,
Et tu me soutenais,
Tu étais devenue l'une de mes motivations.
Tu étais une source de vie,
Moi, je n'étais que source d'inquiétude mortelle familière,
Je ne pensais qu'à mourir ailleurs qu'ici, et j'en étais fière,
Tu m'as secoué et ce qu'il m'a ouvert les yeux, c'est le moment où tu as ris.
Il est clair que je ne suis pas dans le romantisme,
Que dire je t'aime est une épreuve,
Et je ne pense pas te l'avoir dit souvent, pour preuve,
Il est clair que je ne suis pas atteinte par le Bovarisme.
En fin de ce poème,
Que je déclarerai à chier,
Et qui te représente mal, car en réalité tu es,
Un véritable encrier où je plante ma plume.
(Et je pense que je pourrais m'y noyer.)
Harybo chan.

VOUS LISEZ
Les petits mots
PuisiIci, j'écris des poèmes de tout genre et des textes relativement court. Pour toute précision, les mots que vous lirez sortent de ma tête. Dénoncer, prononcer, crier, hurler. Quotidien, amour, vérité, mensonge. "Verba volant, scripta manent" Horac...