Elle aime son père.
Tout les matins, tout les midis, tout les jours, elle lui sourit,
Elle a une tendance à regarder les gens autour d'elle, à se demander ce qu'ils ont au font d'eux. Elle se demande ce qu'ils feraient à sa place. Elle se demande comment se comporter avec eux. Elle ne sait pas.
Les êtres humains, ça régit comment ? Est ce que ça s'exprime par des cris ?
Est ce que ça fait des grands gestes ?
Est ce que ça pleure beaucoup ?
Est ce que la souffrance fait parti de leur nature ?
Est ce que tout les pères dialoguent comme ça ?
Elle aime son père. Elle l'adore. Et pourtant. Il ne lui accorde pas grand chose. Il l'achète par des plaisir de partage.
FACADE !
On lui rappelle tout ce qu'elle possède. On lui reproche un manque de reconnaissance.
"Regarde tout ce que tu as ! Et tu me dis ça ?!"
On le lui a dit rarement. Car elle a toujours été reconnaissante. Reconnaissante d'avoir ce qu'elle ne veut pas.
Tout ce qu'elle veut, c'est aimer son père. C'est adorer son père.
Mais désormais, elle a peur. Elle est terrifiée. Elle se sent comme une bête de foire face à ses camarades. Elle se sent comme une souris impuissante face à lui.
Plus d'une fois on lui a tendu la main. Plus d'une fois elle a refusé les mains tendues.
Beaucoup ne comprendront pas, mais elle, elle comprend son acte. Elle préférait subir que de faire subir les autres.
Elle aime son père. Elle l'adore. Mais elle le fuit enfin. Et elle regrette de pas l'avoir fait plus tôt. Car même si elle est loin de sa portée, elle revient vers lui, avec l'espoir que les choses ont changé. Peut être que si elle avait fuit plus tôt, elle serait plus que loin de cet homme.
Elle ne serait plus dans sa vie.
VOUS LISEZ
Les petits mots
شِعرIci, j'écris des poèmes de tout genre et des textes relativement court. Pour toute précision, les mots que vous lirez sortent de ma tête. Dénoncer, prononcer, crier, hurler. Quotidien, amour, vérité, mensonge. "Verba volant, scripta manent" Horac...
