Les petits mots

Sans titre

Depuis peu, je m'enferme, je tente de comprendre... Mais mon cœur est brouillé par ses alarmes, et ma vie me dit que j'aurai beaucoup à rendre.

Je n'arrive pas à parler amour, je ne parle que de guerre, de souffrance ! J'ai l'impression que certains sont des vautours ! J'ai l'impression qu'ils en ont que pour leur lance !

Pourtant mon cœur chavire, il se perd, il veut une vie en dehors des chants de canons, des bras pour être caresser et chanter des vers. Mais je repousse, je réfute, je sais c'est con.

Mais tout est différent. Tu es son opposé. Tu m'emmènes dans ce beau roman. Où je sais, que je vais t'aimer, où je sais que je serai protégée.

J'ai rêvé de certains matin, je rêve encore de ces débuts de journées, où j'ai cru sentir ta main, où je pense avoir senti, sur ma tempe, tes lèvres me frôler.

Les levés de soleil deviennent amers, les nuits sont désormais froides, le sommeil se pense secondaire, les pièces, certes rempli, sont vides.

Dès que j'immerge, je pense à toi. Je regarde discrètement mes messages, je vois que tu dors encore, je souris. Je me trouve idiote. Je pose le téléphone.

Je cherche les bons mots, des mots que je pourrai chuchoter sans rougir, sans me mordre les joues en maudissant ma langue. J'en pose, puis je supprime. Ils sont trop kitch. J'en retape,   non ! Ils sont trop   froids !  

J'aime penser à tes yeux, j'aime rêvasser à te sentir contre moi, j'aime ton sourire et me l'imaginer, j'aime ton caractère. Tout ton être ! Je n'arrive pas à m'exprimer comme je le veux ! J'aime ta voix et me dire que dans un temps la distance n'existera plus et que tu seras plus que dans mes rêves. Les je t'aime ne seront plus à l'écrit, les caresses ne seront plus une source d'imagination, tout sera réel.

Alors, oui, des personnes m'ont dit que j'étais folle, folle ? Oui ! De toi !