Elle tourbillonne,
Le vent souffle,
L'aube peine.
Le printemps recule, face à l'hiver des cœurs,
Le souvenirs reste,
Les bourgeons apparaissent,
Pourtant, nous sommes tous là.
A attendre,
Librement enfermés,
Y pleut sous le soleil de Février,
S'harmonisant de gouttes,
S'armant de patience,
Avant que tous ne s'arrête.
La mer c'est retirée,
Et les ruisseaux se remplissent,
Les échos débordent des vases !
Le rêve se poursuit,
Tout comme le sablier de la vie,
Tout comme la Terre qui tourne encore.
Pourquoi restons là ?
A attendre,
La venue d'une lumière ?
Y aura t'il une étoile irréelle ?
Survivante ?
Souriante ?
Alors qu'il fait nuit noire.
Les lacs se remplissent,
Les forêts s'immobilisent.
Les fleurs fanent.
Les étoiles saignent,
Le ciel se pare du linceul,
Les comètes tombent,
La lune s'efface.
Ailleurs,
La vie semble se poursuivre et
Y a ici, là où tout
Semble s'être figée,
Semble s'être immobilisée...
Arrive alors la rafale.
Les anges se taisent !
L'orchestre joue faussement bien !
Les paroles montent sans aller très hauts !
En ce mois de Février,
La pluie tombe d'un ciel radieux,
la lande c'est fait brulée par les flammes,
seule reste la belle fleur.
On tourne la page,
On commence un autre chapitre,
On tente de l'écrire... Rien ne sort?
Attendons encore un peu,
La lande refleurira un jour, mais !
Y aura t'il l'illusoire au point d'en devenir une chimère ?
Splendeur sera t'elle là ?
Sans doute, sera t'elle la même ?
Admirable, forte et couverte d'Agathe.
Harybo Chan
Pour une amie qui est partie trop tôt.
Pour nous, ses amis, qui n'arrêtons pas de se dire et de se répéter : "cela aurait pu à arriver à n'importe qui."
Pour les personnes qui l'aimaient plus que tout.
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Les petits mots
PoesíaIci, j'écris des poèmes de tout genre et des textes relativement court. Pour toute précision, les mots que vous lirez sortent de ma tête. Dénoncer, prononcer, crier, hurler. Quotidien, amour, vérité, mensonge. "Verba volant, scripta manent" Horac...
