VixCaitlyn Fanfic : Toi et seulement toi

Chapitre 8 : Retour sur Piltover

Je ne savais pas si je mettais le chapitre 8 et 9 ensemble, mais je me suis dit qu'il serait un peu trop long ! (Vous allez rapidement comprendre pourquoi eheh)
Je préviens d'avance, il n'y a pas grand chose qui change dans ce chapitre et la série. Mais promis le meilleur reste à venir ! :D

.

Elles prirent quelques minutes pour se remettre de leurs émotions et de leurs déceptions.
- Il ne faut pas rester là, lui dit Vi en l'aidant à se relever.
- On va chez moi, lui répond sa douce avec difficulté, on sera en sécurité et il faut que je parle à ma mère. Il faut qu'on arrive à parler au conseil.

Le soleil se levait à peine quand elles arrivaient enfin. La jeune femme aux cheveux roses ouvrit sa fenêtre et aida Caitlyn à se glisser tant bien que mal dans sa chambre.
- Wow. De nuit, quand j'étais venue ta chambre me semblait déjà grande mais là...Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elles se firent surprendre par un coup brusque. Abasourdies, elles regardèrent dans la direction de celui-ci en même temps et se retrouvèrent devant madame Kiramman, la mère de la brune, en train de les viser avec un fusil.
- Caitlyn ! S'écrie son père qui surgit dans leurs champs de vision au même moment.
Sa fille se jeta dans ses bras tandis que sa mère rangeait son arme.
- Et tu ramènes un animal errant... ne peut s'empêcher de dire celle-ci.
- Elle s'appelle Vi, réplique la jeune shérif en s'écartant de son père et en la regardant froidement. Elle vient de la basse-ville.
- Oui je me doute, répond-t-elle avec un faux sourire, on peut parler Caitlyn ? En privé.
Elle regarde dans la direction de Vi pour lui faire comprendre de l'attendre et tous les trois sortent de la chambre.

La guerrière se retrouvant seule et toujours encore sous le coup de la scène qui venait de se dérouler, restait debout immobile quelques secondes devant la porte.
- Un animal errant, se répète-t-elle en pouffant.
Elle revint finalement à ses esprits et décida de faire un tour dans la chambre de sa partenaire. Elle découvrit la salle de bain et en profita pour se rafraîchir. Elle parcourut la garde robe de sa douce et, commençant à s'ennuyer, vint s'allonger sur son lit. Enfin, son "immense" lit.
Elle vit quelque chose du coin de l'œil et se déplaça jusqu'à l'extrémité de celui-ci pour apercevoir un immense plan, notes et photos au sol, éparpillés un peu partout. Intriguée, elle observait attentivement et comprit très vite de quoi il s'agissait. La fameuse enquête "privée" de Caitlyn.

Concentrée sur celle-ci, elle ne remarque même pas que sa brune revient dans la pièce.
- On va pouvoir présenter notre enquête au Conseil ce soir, lui dit-elle, n'y croyant pas elle-même.
- Tu as fait tout ça toute seule ? lui demande Vi en montrant du regard ses papiers. Alors que tu n'étais venu que deux fois en bas ? Dire que je pensais que c'était Powder l'a plus obsédée, ricane-t-elle en se mettant sur le dos, triste par le fait de se remémorer sa sœur.
- Ce qui lui est arrivé, ce n'est pas ta faute tu sais... la réconforte son amante en s'asseyant d'abord à côté d'elle puis en s'allongeant à son tour.
- Quand mes parents étaient toujours en vie, moi et Powder on partageait un lit comme celui-ci. Enfin, la moitié de celui-ci. On jouait à un jeu où on se faisait croire qu'on était les plus gros monstres possibles, commence à raconter la rose tandis que sa partenaire l'écoutait attentivement en se mettant sur le côté, face à elle, pour mieux la regarder.
- Des fois, j'allais un peu trop loin et elle avait peur, continue-t-elle en faisant la même chose. Alors pour ne pas qu'elle pleure je faisais comme si je chassais au loin les monstres. Je lui disais qu'aucun monstre ne l'enlèverait tant que je serais à ses côtés. Jusqu'à qu'un vrai monstre arrive... et que je m'enfuis. Je l'ai laissé... finit-elle en baissant la tête, honteuse et attristée.

Peinée par la mélancolie de son aimée, Caitlyn lui caresse la joue. Vi lui prend sa main dans la sienne, peu habituée par ces gestes de tendresse. Elle entreprend d'ouvrir les yeux pour plonger son regard dans le sien, puis vient se coller contre elle pour l'enlacer. Elle ne peut empêcher ses larmes de couler, émue par ses souvenirs et par la présence réconfortante que lui apporte sa chère et tendre, qui partage de suite son embrassade en la serrant fort.
- Je suis là. Je ne te quitte plus. On va affronter ça ensemble.