«Guérisseuse» Pietro Maximoff X reader | Marvel

IV - T'es blessé ?

Au QG, une querelle fait rage. Je dois avouer que, comme souvent, je n'écoute pas, il y en a si souvent. Je suis concentrée sur ma lecture, Cujo, de Stephen King. C'est un très bon livre, très bon. Puis je reprend conscience du monde autour de moi et je me sens fixée. Le jumeau Maximoff semble passionnée par ma personne. Mais c'était différent de la manière dont les hommes de la soirée me regardaient, alors je soutiens son regard pendant une minute, avant de me souvenir que le monde tourne encore. Je baisse donc les yeux et je coupe cette presque connexion pour revenir à mon livre. Je vois les mots sans en comprendre ni le sens, ni le but. Je pose mon livre et je vais les rejoindre, au moment où Thor lance son marteau sur une boiboite métallique. Un robot rouge et bleu sort de celle ci. Toute la scène qui se déroula est tellement incompréhensible que je ne peux la décrire.

Puis Clint, qui était en dessous et séparé de nous par un vitrail,a la merveilleuse idée de tirer dedans alors que le jumeau était dessus. Celui ci tombe sur des morceaux de verre et on me regarde avec un air entendu qui signifie que je dois aller le voir pour vérifier qu'il n'a rien de cassé. Je m'approche du trou et le regarde d'en haut.

- T'es blessé ? Demandais je

- Je sais pas il faut vérifier, répondit il avec un petit sourire

Sa sœur à coté de moi poussa un soupir et donc, suspicieuse, je descend le rejoindre. Je pousse des morceaux de verre et m'assois à ses côtés.

- Tu as mal où ? M'enquis je

Il me regarde avec une once de malice et commence à soulever son haut.

- Stop, stop, stop. Je peux te soigner sans que tu te déshabilles

- Ah

- T'as l'air bien en forme pour quelqu'un de blessé, dis moi

- Normal, je le suis pas

Après ces mots, il se relève en un instant et je fais de même avec un sourire ironique.

- Compte pas sur moi pour te soigner, les prochaines fois, rigolais je

- Dommage

Il me tend sa main en plongeant ses yeux dans les miens. Je serre sa poigne et il ne me lâche pas. Son pouce fait le tour de ma paume. Je ne peux pas bouger, ne veux pas bouger. Ses yeux bleus me paralysent.

- Pietro, se présente-t-il

- T/p, je répond

Il me lâche une minute après, quand sa sœur l'appele.