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L'obscurité du clair de lune.

Des jours enfermés dans une pièce, une pile de papiers encrés se vidant pour en créer une autre.

Un corps fatigué, essayant de récupérer l'énergie sociale qu'il perdait.

Trop abîmé, déjà trop épuisé.

Devant la fenêtre, fusionnant avec la lumière, comme un vampire sortant se nourrir.

Le ciel était découvert, et la pleine lune régnait.

Le bâtiment était silencieux.

Du moins, l'étage où se trouvait le noiraud.

Il ne dormait pas, il ne dormait que très peu de temps.

Alors il souffla, tria des livres et se rallongea.

Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, l'obligeant à fermer ses yeux.

Laisser au repos un sens pour développer les autres.

Il entendait tout, allant jusqu'au frottement des feuilles bercées par le vent automnal.

Tout était si reposant; si vide.

Le marchant de sable commençait à construire un joli château, noyant les mains et les pieds du noiraud dans son ensorcellement.

sa respiration devint lente;

puis, le coupant de toute déréalisation, la porte s'ouvrit.

le dos tourné, il ne bougea pas et entre ouvrit ses yeux, le claire de lune étant son seul moyen d'apercevoir une quelconque silhouette.

Les pas s'approchèrent du lit.

Il entendit quelques mots, mais rien ne semblait pouvoir être compréhensible.

"Livaï ?"

Pas de réponse.

Il voulait ignorer la personne jusqu'à qu'elle fasse demi tour.

Mais, il n'eut pas le temps de se rendre compte que la silhouette se tenait déjà devant ses yeux ouverts.

Des longs cheveux détachés, une silhouette carrée, ce n'était pas une femme.

Non, c'était un garçon, le corps camouflé dans un pyjama simple.

Il croisa ses deux pupilles, éclairées par les rayons lunaires.

"Tu ne dors pas ?"

Craquée.

"Non."

Reniflement.

"Je peux rester un peu avec toi ?"

"Assit toi au bord."

Le noiraud se redressa et fixa son vis-à-vis.

Assit, il ne bougeait pas.

Ses mains touchant ses joues.

Qu'avaient-elles de si étranges pour qu'il ne les bouge pas ?

Ses cheveux cachés pourtant une partie de son visage.

Son dos formait un pont, il ne se tenait pas du tout droit, étant limité avachi.

Livaï croisa ses bras, ne détachant pas son regard du corps face à lui.

"Y a pas de piano, mais je peux vider mon sac ?"

病気 Sɪᴄᴋ -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant