病気 Sɪᴄᴋ -

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Le regard vers l'extérieur, observant la valse des feuilles et du vent.

Les pensées troublées par des souvenirs de jours passés.

Sa main passant dans ses cheveux de jais, Livaï tentait de remettre de l'ordre dans son esprit.

Bien qu'il tentait de le dissimuler, sa nonchalance ne pouvait combattre les sentiments puissants qui le consumer.

"Livaï eh oh ?"

Ses pupilles croisèrent le visage vexé de la personne en face.

"Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu sois aussi pensif ?"

"Rien Petra."

La rouquine croisa ses bras en haussant un sourcil. Elle expira un long soupire avant d'enfouir sa tête dans son pull.

"Tu es contrariée ?"

"Oui Livaï !" S'exclama-t-elle, coupant presque la parole à son vis-à-vis. "J'ai l'impression que tu réfléchis beaucoup trop, sans en parler à qui que ce soit et j'aime pas ça ! Tu devrais savoir qu'on est là pour toi et que tu peux nous confiance."

"Ce n'est pas le problème."

"Alors c'est quoi ?"

Sa voix s'éleva, faisant froncer les sourcils du noiraud.

"Tch... Je ne pense pas que la personne avec qui je partage ça voudrait que j'en parle."

"Ahh... Il y a quelqu'un d'autre dans la confidence ? Et moi alors ? Je suis ton amie !"

"Justement si cette personne est dedans et ne veut pas que j'en parle, c'est justement car ça l'a concerne !" Il marqua un temps de pause. "Nous concerne. "

Petra fit des gros yeux et afficha un grand sourire avant d'hocher la tête.

"J'ai compris !" Elle ria. "Okay maintenant que j'ai ma réponse, qu'est-ce que tu attends pour le rejoindre ?"

"Et toi pourquoi tu continues de me faire mal à la tête ?"

La rouquine leva les yeux au ciel, un rictus aux lèvres avant de se lever et de disparaitre de la pièce.

Livaï rencontra ainsi le silence pesant de la salle commune et inspira avant d'en sortir également.

Les couloirs lui semblaient vides, illuminés seulement par les luminaires.

Il entendait quelques pas et des discussions, étouffés par la distance.

La météo était maussade, le vent soufflait de son mécontentement tandis que les températures baissaient drastiquement.

Livaï se décida sur sa trajectoire et prit les ascenseurs, se dirigeant dans la chambre de son acolyte.

Il toqua, attendant un long moment avant d'avoir une réponse.

Des mains se posèrent sur son visage dès l'ouverture de la porte.

"Hanji..." Grogna-t-il.

"Je savais que c'était toi. Rentre, j'attendais Erwin justement."

Livaï prit place dans la chambre de la brune, il remarqua rapidement la tonne de livres éparpillés sur le bureau et le sol.

"Fait pas attention aux livres s'il te plaît. J'essaye de lire le plus possible mais j'ai beaucoup de mal... Le braille ça change de simples lettres."