病気 Sɪᴄᴋ -

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Doigts liés, Livaï se promenait dans les jardins en compagnie de sa mère.

La météo était douce, le zéphyr tendre caressant la peau de l'adolescente et le soleil brillant d'une lueur fatiguée.

"C'est magnifique, je suis sûre que tu viens souvent te poser ici."

"Ouais. Avec Hanji et Erwin la plupart du temps."

"Comment va Hanji d'ailleurs ? La perte de sa vue doit être dure..."

"Elle va mieux qu'au début en tout cas."

"Ça me brise le cœur vraiment... Et puis Erwin, il tient le coup avec elle ?"

"Il est présent, très présent."

La femme aux longs cheveux acquiesça avant de prendre place sur un banc, indiquant à Livaï de se mettre à ses côtés.

"Tu es plutôt calme aujourd'hui, signe que tu es de bonne humeur. Une raison ?"

"J'ai jouais du piano."

"Wow ! Je ne savais pas qu'il y en avait ici."

"Moi non plus. C'est Eren qui me l'a montrer."

"Oh oui le jeune Eren... Je l'ai croisais en arrivant, il était avec un petit garçon blond et une autre fille."

"Armin et Mikasa quoi."

"D'ailleurs cette jeune fille, connais-tu son nom de famille ?"

"Non. Mais je sais qu'elle a été adoptée par les Jäger, pourquoi ?"

"Elle a les traits d'une Ackerman mais peut-être que je me fais des idées."

"Mais ça ne veut rien absolument rien dire ?"

"C'est une intuition... simple intuition Livaï."

"Mouais... Enfin maintenant que tu le dis..."

Une peau pâle.

Les yeux vides.

Les cheveux aussi noirs qu'un corbeau.

Le visage froid et dénué d'expression.

C'était une marque de fabrique signé Ackerman.

"Et puis nous avons tellement de cousins et cousines qui ont eu des enfants et qui sont décédés par la suite."

"Le seul qui aura jamais de gosses c'est le vieux, il est trop..."

"Livaï !"

"C'est vrai non ? Aucune femme ne pourra le supporter."

"Et le pire dans tout ça c'est que tu n'as pas tort..."

Elle explosa de rire, donnant des petits coups au noiraud et hurlant "Méchant garçon."

Un faible sourire se dessinait sur les lèvres de celui-ci.

Il aimait bien lançait des piques sur son oncle, mais ce jeu était installé entre les deux depuis de nombreuses années, et Kuchel le savait très bien.

Combien de fois se sont-ils insultés ou même parfois battus, mais ce n'était jamais dans la méchanceté.

"N'empêche que tu rigoles donc tu le penses aussi !"

"Laissons ton oncle tranquille. J'ai une bonne nouvelle pour toi."

"Hm ?"

"J'ai discuter avec le docteur Smith et il a dit que tu pouvais aller rendre visite à la tombe de Farlan et Isabel."