病気 Sɪᴄᴋ -

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Petra a ses côtés ainsi qu'une infirmière.

Le docteur Smith avait exigé la présence d'un adulte, en cas de soucis et il n'était pas inconscient pour laisser deux adolescents partir de l'hôpital.

Livaï était d'abord retissant à cette obligation mais qu'importe, à ses yeux tant qu'il pouvait rendre visite à ses vieux amis.

La dame le poussait, lui observant cet endroit familier, curieux de l'endroit qui l'entourait.

Cela devait faire une année entière qu'il n'était pas venu et des souvenirs flottaient à la senteur de la nature.

La grande prairie était un lieu fleurie où le calme et le repos prêchaient.

"C'est très jolie ici mais... Pourquoi ?"

Petra se tourna vers lui, la lèvre inférieure légèrement avancée et la tête penchait.

"C'est encore tout droit, vers la petite colline." Indiqua le noiraud à l'infirmière.

La rouquine fronça ses sourcils mais ne répliqua pas et continua de suivre le rythme.

Le chemin se termina dans le silence, les grillons étant maîtres des cris assourdissants.

Quelques papillons volaient, se posant délicatement sur les fleurs et repartant tracer la route du bonheur.

La petite colline était sous leurs yeux, l'infirmière et Petra aidèrent Livaï a monter près de l'arbre.

En haut, la vue était encore plus belle, nourrissant un spectacle doux et coloré.

Petra se perdait dans cette contemplation, tombant amoureuse de la nature présente.

Livaï la fixa quelques instants avant de partir vers un coin spécifique.

Il s'écroula devant les deux pierres et déglutit discrètement.

"Salut vous deux, comment vous allez aujourd'hui ?"

Il se tourna vers la plus grande pierre et passa sa main dessus, l'a salissant d'une couche de poussière.

"Beurk..." Souffla t-il avant de sortir un mouchoir de sa poche et de se nettoyer la main puis d'exécuter la même action sur la pierre tombale. "Je suis désolé d'avoir pris autant à venir vous voir. Vous savez, y a eu beaucoup de changements dans ma vie ces derniers temps."

Une fois la plus grande propre, il fit de même sur la deuxième qui était beaucoup plus petite.

"Voilà, à présent c'est beaucoup plus propre."

Il rangea les mouchoirs dans un petit sac puis se remit devant les deux tombes.

"Je ne sais plus quoi penser ces derniers jours... J'ai des nouveaux amis mais, je ressens toujours du vide. Je ne peux pas vous remplacer, ni même retrouver des personnes comme vous."

Livaï se mordilla la lèvre et soupira, un long râle marquant le début d'une nouvelle phrase.

"Vivre sans vous, c'est vraiment un calvaire. Ça serait horrible si je venais pas, mais putain que ça fait toujours mal."

Sa voix habituellement froide résonnait à présent comme un triste poème.

Un poème brisant une carapace et traînant un lourd fardeau.

Un profond regret, dissimulé derrière un visage sombre.

"Je me répète sans arrêt quand je viens ici, mais pourquoi je continue d'avoir autant de regrets ? Je me déteste, si vous saviez à quel point je me déteste pour ce qu'il s'est passé."