病気 Sɪᴄᴋ -

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병든: Sick.

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Le soleil matinal tapait sur le sol blanc, reflétant une lueur aveuglante.

Livaï ouvrit doucement et -difficilement- les yeux, dans un grognement d'inconfort.

Son visage se tourna vers la fenêtre, le ciel vaste à découvert.

Il y voyait sa mère, les lèvres étirées et un panier en main.

Ô combien il imaginait qu'un jour, il rirait avec elle, courant dans les champs et tombant dans la douceur de la nature, comme durant sa tendre enfance.

Mais, en croisant le regard du siège près de la fenêtre, il se rappela la douleur que la réalité pouvait émettre.

Il suffit d'une seule erreur, une larme de trop ou encore un excès de colère pour que l'histoire change.

Et ça Livaï l'avait compris bien trop tard.

Il reposa sa tête sur son oreiller et fixa le plafond, dans un long râle.

La porte s'ouvrit, attisant sa curiosité. L'infirmière qui avait pu le ramener quelques heures auparavant venait d'entrer, un sourire tendre aux lèvres.

"Bonjour Livaï, tu as bien dormi ?"

"On va dire ça."

En réalité, il ne s'en souvenait que très peu si il avait bien dormi ou non.

Tant qu'il dormait, ça lui été égale.

"Bien. Je vais t'emmener à la cafétéria, il faut que tu prennes des forces. Puis après, tu auras ton premier rendez-vous avec le psychologue Jäger, ne t'en fais pas, il ne te posera que des questions basiques."

"Hm."

"Je suppose que tu souhaites prendre une douche, c'est ta mère qui t'aidait habituellement ?"

"J'ai réussi à me débrouiller seul."

"D'accord. Je vais t'emmener jusqu'à la douche et après je te laisse faire, c'est bon ?"

"Oui."

Elle s'approcha, avec douceur et délicatesse.

Livaï avait bien remarqué qu'elle faisait minutieusement attention à chacun de ses mouvements.

Elle ressemblait à une mère s'occupant précieusement de son enfant.

Sûrement avait-elle des enfants ?
ou encore l'habitude de s'occuper de cas comme le jeune noiraud.

Elle l'aida jusqu'à la douche, comme promis. Une fois chose faite, la chaleur de l'eau consuma le corps frêle du garçon.

Il soupira, une énième fois, mais de bien-être cette fois-ci.

La douche, le touché de l'eau et la chaleur.

Il adorait cette sensation.
Il se sentait libéré d'un poids.

Ce moment d'intimité comptait pour lui, car le contact de l'eau lui était précieux.

La piscine, la mer.

Elles avaient réussis à le faire flotter, comme il le voulait.

Il rêvait de pouvoir éternellement être entouré d'eau.

Depuis petit, il adorait quand son oncle l'emmenait à la mer, les jours de pluie plus particulièrement.

Un faible râle sortit à l'effigie de ce souvenir et il jugea que le temps de sortir venait d'arriver.