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"Isabel et Farlan ?"

La voix du noiraud sembla redevenir aussi froide qu'à son arrivée, frôlant presque l'agressivité.

Mikasa fronça les sourcils et reprit la parole.

"Je vois que tu n'apprécies pas que je mette le sujet sur la table mais je sais Livaï, je sais que tu les connaissais très bien également."

"Et, comment tu peux en être sûre ?"

"Certaines choses ne passent pas inaperçu, du moins à mes yeux. Je te vois Livaï."

"Que vois-tu Mikasa ?"

"Ton visage ne laisse rien paraître mais tes yeux ne reflètent que de la tristesse juste à l'évocation de leurs prénoms ! Je le sens, mon intuition ne me berne jamais."

Livaï ne répondît pas de suite, laissant planer une blanc désagréable.

"Et puis, ta mère discutait un jour avec Carla et... Elle a dit que tu habitais dans le même quartier qu'eux."

"Et ?"

Elle fouilla dans sa poche et ressortir un papier plié, qui s'avérait être une photo. "Ça."

Sur celle-ci, on voyait deux adolescents qui souriaient de pleines dents, une fille aux cheveux rouges attachés en couettes et un garçon châtain. Les yeux de Livaï s'attardèrent sur une partie en particulier, celle où une moitié de corps était car la photo avait été arrachée.

"C'est toi ici hein ?"

"Et même si je les ai connu Mikasa, qu'est-ce que ça peut te foutre ? Tu souhaites savoir quoi ?"

"Etais-tu là le jour de l'accident ?"

Cette phrase avait suffit à faire déborder l'eau du vase.
Livaï inspira profondément avant de s'avancer. Sans se retourner, il lâcha d'une voix lasse; "Ne m'emmerde pas avec ça."

Mikasa l'observa s'éloigner vers l'entrée du bâtiment.

"Tôt ou tard, je le saurais Livaï." Termina t-elle en partant dans une autre direction.

***

En retournant près de la cafétéria, Livaï constata qu'il ne restait plus personne dans celle-ci. Tout le monde devait être parti à diverses activités.

Il priait pour ne pas rencontrer quelqu'un en chemin, car son humeur ne le rendait qu'irritable.

Bien-sûr, parler trop vite était une mauvaise chose et il fallait que quelqu'un passe dans le couloir pile à ce moment-là.

"Livaï ? Tu n'es pas dans ta chambre ?"

"Qu'est-ce que ça peut te foutre la goinfre ? Laisse moi tranquille."

"Oh... Euh... Tu ne sembles pas d'humeur mais comme j'ai vu que tu avais quasi pas manger tout à l'heure, j'allais t'apporter des biscuits."

Livaï ne répliqua pas, légèrement surpris par l'action que la brune entreprenait. Indirectement, et bien qu'il ne voulait pas le montrer, ça lui faisait plaisir.

"Tu te préoccupes de moi maintenant ?"

"Hum... Tient du coup." Elle tendit un paquet jaune au noiraud en souriant légèrement.

"Merci ?"

"Avec plaisir ! Bon je te laisse, mon médecin m'attend."

"Eh att-"

病気 Sɪᴄᴋ -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant