病気 Sɪᴄᴋ -

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À la cafétéria, seul à une table, un bout de pain tartiné de beurre à la main, le soleil reflétant chaudement sur sa peau pâle.

Les pupilles grisâtres d'un jeune noiraud observaient cette endroit si bruyant et empli d'une délicieuse odeur.

À cet heure ci, lui seul se tenait compagnie. Il n'appréciait pas vraiment manger avec d'autres personnes.

Mais devant lui se tenait le trio composé du brun, de la noiraude et du petit blond.

Celui à la peau dorée lui tournait le dos mais les yeux noirs de celle aux yeux bridés croisaient souvent les siens.

À une autre table, Sasha mangeait avec ses deux meilleurs amis, toujours dans le brouhaha et la bonne humeur.

Livaï écouta leur conversation, faisant mine de réfléchir vaguement.

"Mais du coup Jean, ça va avec Marco ?"

"Oh."

"Sehun."

"Hein ?"

"Rien. Du coup ?"

"Bah... Ça va."

"Tout ça pour ça ? Pff même une collégienne tombant sur son premier amour prend moins de temps..."

"Ta gueule, tu as que la bouffe dans ta vie toi en attendant !"

Elle ria suivit par le crâne rasé, sous le regard noir du châtain.

Sacré numéro qu'ils étaient les trois.

Livaï était vraiment l'intrus, écoutant les conversations.

D'habitude, il s'occupait avec des livres mais aujourd'hui, de loin était son envie.

Il avait juste envie de déjeuner, se berçant avec les différents bruits l'entourant.

Ça en était presque poétique.

Un plateau se posa sur sa table, le faisant hausser un sourcil et relever la tête.

Petra se tenait devant lui, prenant place sur une des chaises.

"Hey Livaï, je ne te dérange pas ?"

"Non."

"Je voulais juste prendre des nouvelles d'Hanji et des tiennes."

Livaï bu une gorgée de son thé, sous le regard de la rouquine qui n'hésita pas à lui faire remarquer qu'il avait une manière plutôt étrange de tenir sa tasse.

"Hanji, sourit le jour et chiale la nuit, je pense que tu t'en doutes un peu. Erwin et moi on essaye de l'aider à faire son deuil."

"J'imagine... Merci d'être présent pour elle. J'aimerais faire de même mais... C'est compliqué."

"Je vous pensais pas aussi proches."

"Disons que, j'étais la seule au courant qu'elle mentait... Deux jours avant la soirée pyjama, je me baladais dans les couloirs et elle était assise par terre, en larmes. Elle n'acceptait pas que je l'a vois ainsi mais je suis restais à ses côtés puis elle m'a avouée que sa vue disparaîtrait dans très peu de temps et elle m'a fait promettre de ne rien dire..."

"Cette chieuse..." Pesta le noiraud.

"C'est Hanji après tout... Mais je suis désolée de ne rien vous avoir dis... C'est juste que je ne voulais pas trahir sa confiance."