ANARCHY

II: DÉESSE

CHAPITRE 2 :
DÉESSE
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ᨒ『 DAMON 』ᨒ

Mes points viennent tamponner le sac dans des gestes vifs et violents, c'est gracieux mais brutal, rapide mais précis. Mes points heurtent le tissu rugueux en cuir du sac de frappe accroché au plafond par des chaînes en fer.

Mes points nus sont en sang, j'ai mal, mais j'ai besoin d'avoir mal. Je dois avoir mal. Le sang rouge carmin dégouline sur le sol dans un bruit sourd.

Mes yeux fixent ce sac rouge et noir, mon corps transpirant laissant des gouttes de sueur dans son sillage.

- C'est bon Anarchy, garde ta forme pour le combat.

L'un de mes entraîneurs me parle mais j'écoute que d'une oreille, mon corps bandé par la colère et l'adrénaline se met sur pause à contrecœur.

- Bonjour à tous et à toutes, nous voici dans le dernier match que vous allez adorer. Je sais ce que vous voulez tous le champion, le meilleur de la boxe, celui dont toutes les femmes raffolent et s'arrachent.

Le présentateur fait mon éloge, j'entends à travers dans ma salle, ça va bientôt être à moi, je mets mes gazes, pas besoin de gant de boxe, nous sommes dans l'inégalité, pas besoin.

- Vas-y mon grand montre leur qui est le champion qu'ils aiment tant.

Dans le milieu de l'inégalité, les organisateurs, organise des combats à mains nues ou il n'y a pas de règles, pas de rounds et bien évidemment la règle qui est la meilleure de toute, tous les coups sont permis.

Mais tout ne le monde ne peut pas combattre, mon niveau est très haut, donc je combats avec les meilleurs, mais chaque coup peut-être un danger, nous sommes dans l'illégalité, si tu prends un mauvais coup, aucune ambulance ne viendra te chercher, trop risqué. Et le temps que tu puisses aller à l'hôpital tu seras déjà mort.

Je ne suis pas inquiet, je suis un professionnel, mais chaque combat peut-être mon dernier, alors je préfère prendre mon temps.

Comparer à tous les autres « free-fight » illégaux, les organisateurs sont toujours sur la pointe du parfait, chaque fois nous sommes dans un hangar, avec une scène qui nous surélève pour que tous nos spectateurs nous regardent. Mais parfois avec d'autres organisateurs ça peut-être n'importe où, dans la forêt, dans le fin fond d'une ville pourrie, ou encore dans l'arrière-cour d'une grand-mère.

- Attention, faites placent à ANARCHY !

Je cours vers la sortie pour parcourir la distance de la scène à moi où la foule est entassée quelques mettre plus loin retenues par des barrières et des vigiles. On m'ouvre la cage de la scène pour que j'y entre. Je sautille sur moi-même pour m'échauffer et lève les bras pour exciter la foule.

Pas de place aux sentiments, pas de cartiers, c'est soit lui soit moi, je pourrais dire que c'est l'argent qui m'intéresse, mais en réalité c'est le sang. Ce sang sur les mains et l'adrénaline qui coule dans mes veines, ils font plus qu'un.