Chapitre dixième : Peur, accusation et révélation

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          Salutations ! Ca y est, le voilà ! Il m'aura donné du fil à retordre, je l'admets... Je m'excuse pour le retard, je vais essayé de le rattraper maintenant que j'ai plus de temps à consacrer à l'écriture et à la lecture 🤗 J'aime particulièrement la fin parce que vous aurez enfin une information que vous et Ariel attendiez ! Il n'y a toujours pas d'action, certes, mais ça viendra ! Bientôt... Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture 📖


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 Suite à l'annonce de sa mère, Ariel se précipita dans sa chambre pour se préparer. Elle se dévêtit pour s'équiper d'un short et d'un T-Shirt noirs simplistes ainsi que des baskets blanches, puis elle dévala de nouveau les escaliers en s'attachant les cheveux. Sans attendre sa mère, elle traversa son salon, attrapa les clés de la voiture au passage, passa la porte d'entrée et se jeta sur le siège passager après avoir traversé sa cour. Aurélie la rejoignit rapidement, un sachet à la main. La voiture démarra en trombe, en direction du bâtiment destiné aux soins.


_ Mange, Ariel. Je t'ai mis des petits pains au chocolat avec du Candy'Up dans le sac.


Bien que pressées, la femme n'avait pas oublié son devoir de mère. Elle savait qu'Ariel ne mangeait pas beaucoup à l'accoutumée, alors rater le déjeuner pouvait lui être nuisible. Cependant, sa fille était incapable d'avaler quoi que ce soit. Certes, il ne s'était rien passé, mais elle avait cette petite boule d'angoisse qui avait rétréci sa gorge et avait endigué quelconque envie d'ingurgiter quoi que ce fut. Ariel fit une grimace lorsque sa mère désapprouva son refus de se nourrir. Heureusement pour elle, Aurélie n'insista pas, elle n'était vraiment pas d'humeur à se battre avec qui que ce soit pour le moment.

Lorsqu'elles arrivèrent sur le parking de l'hôpital, elles se précipitèrent vers l'entrée. Emeline se trouvait dans le hall, accompagnée du médecin et de trois soldats, dont Ernest Gareau, le colonel qui avait interrogé Ariel. Lorsque le docteur vit les deux femmes, il les salua de la main, leur indiquant de s'approcher.


_ Bonjour, mesdames. Mademoiselle Briand, ces messieurs et moi-même vous attendions. Je vous remercie d'avoir fait vite, la situation est quelque peu... dérangeante, voire critique, commença-t-il de sa voix grave et fermée.


Les trois visiteuses se regardèrent, l'air grave. Suspendues aux lèvres de l'homme, elles ne dirent rien, pas même Ariel. La gorge trop serrée, elle était incapable de râler sur le suspens inutile que son interlocuteur imposait.


_ Le patient, Matthieu Klein, a disparu dans la nuit, lâcha soudainement Ernest, voulant aller droit au but. Il n'apparaît sur aucune vidéo-surveillance des couloirs ni des alentours. Aucun membre du personnel ne l'a croisé, mais... Nous pensons qu'il n'est pas parti seul, il a probablement été aidé. Nous aimerions par conséquent vous interroger sur vos activités de la nuit, vos alibis et les informations que vous pourriez détenir. Nous avons également prévenu sa famille, mais il s'avère qu'ils ne logent plus en France depuis plusieurs années. Par conséquent, nous vous considérons comme garant du garçon, madame, annonça-t-il du but en blanc.


Ariel et sa mère restèrent muettes, ébranlées par ce qu'elles venaient d'entendre. Matthieu et fuguer dans la même phrase ? Était-ce une mauvaise plaisanterie ? Émeline, quant à elle, était désarçonnée. Ce qu'elle appréhendait était arrivé. Et c'était sa faute.

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