Chapitre septième : Mensonges ! Trahison !

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          C'est parti pour un nouveau chapitre ! Ca n'est pas mon préféré, mais il est tout de même très intéressant alors j'espère qu'il vous plaira ! Je vous souhaite une bonne lecture 📖


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Enfin ! Ariel trépignait d'impatience devant la porte de la chambre d'hôpital dans laquelle se trouvaient ses deux camarades. C'est aujourd'hui qu'elle aurait ses réponses.

La plus jeune s'était exceptionnellement levée tôt, allant jusqu'à réveiller sa génitrice. Sortie du lit, Aurélie s'était préparée rapidement, la hâte la gagnant. Dès la sortie de son lit, Ariel ne tenait plus en place, comportement que sa mère comprenait tout à fait. Elle l'avait laissée déblatérer sur Matthieu, Emeline, l'école et tout ce qui lui était passé par la tête pendant l'entièreté du trajet, en espérant que cela la calme un tant soit peu. Mais, pour son plus grand désespoir, son agitation n'avait fait qu'augmenter. Elle était sortie de la voiture en courant vers le hall et, à peine Aurélie avait-elle posé un pied dans l'enceinte de l'établissement que sa fille lui avait attrapé la main, la tirant avec hâte dans l'ascenseur. L'adulte avait lancé un regard désolé à la secrétaire qui avait dû être victime de l'excitation de la jeune fille pour avoir le numéro de chambre. La montée avait été longue pour madame Aubry qui avait été secouée dans tous les sens, bousculée. Arrivées au troisième étage, Ariel avait été soudainement attrapée par sa mère. Après s'être échangé un regard, elle avait compris le message, se calmant légèrement jusque devant la porte, mais elle avait recommencé à s'agiter devant cette dernière.


_ N'oublie pas qu'ils sont alités, tu dois être calme, ne pas crier et... la sermonna Aurélie en la retenant par l'épaule d'une voix basse.


_ Je sais, maman ! la coupa la jeune fille, légèrement agacée. Je ne suis plus une enfant, j'ai conscience de tout ça. On peut y aller ? Là, j'en peux plus, je veux les voir !


La plus vieille acquiesça, une nouvelle fois désespérée. Elle aussi était ravie de pouvoir prendre de leur nouvelle en personne, mais elle préférait le faire dans le calme. Elles étaient dans un hôpital, un lieu de repos et de respect. Cependant, continuer à sermonner Ariel ne ferait que la rendre plus agitée encore. Elle avait peur que sa fille ne se mette à crier dans les couloirs pour montrer sa frustration, chose qu'elle avait déjà faite dans le passé.

La brune poussa la porte en sautant dans la salle, faisant sursauter les deux adolescents s'y trouvant. Lorsqu'ils virent leur amie, ils s'extasièrent avec elle. Aurélie entra à sa suite, plus calmement, et salua les blessés. Elle était rassurée, la pièce n'était, certe, pas la plus élaborée, mais ils avaient de quoi s'occuper. Les murs étaient d'un blanc immaculé, une petite télévision s'y accrochant. Un bureau se trouvait face à la fenêtre, donnant une vue imprenable sur le parking et le soleil levant. Face aux lits, sous l'écran, une commode remplissait l'espace. Emeline et Matthieu avaient chacun une table de chevet sur lesquelles étaient disposés leurs objets personnels. Tout autour du blond se trouvaient des fils et des machines. Certainement pour s'assurer de son état, songea la femme.


_ Bordel, qu'est-ce que c'est bon de vous revoir ! s'écria Ariel en se jetant dans leurs bras. Ces enfoirés ne voulaient pas me laisser venir vous voir, ils m'ont fait poireauter pendant des heures hier !


Les deux amis rirent. A peine se revoyaient-ils qu'elle se plaignait déjà. Il n'y avait pas de doute, c'était bien leur Ariel !

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