Childe X Zhongli || Entre Amour Et Devoir

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- Tu veux VRAIMENT la voir ?

Voici Zhongli, un "humain", traînant depuis 3 heures, Childe, son petit ami, derrière lui et Hu Tao, sa directrice.

La fête battait son plein à Liyue depuis le début du festival des lanternes. Et les 3 personnes s'étaient données rendez-vous afin de pouvoir en profiter au maximum.

Au plus grand désespoir du brun.

Cependant il avait quand même sa place parmi eux en racontant l'histoire de chacun des objets qui passait devant eux.

Le soir était arrivé et le petit groupe avait acheté des lanternes.

- Je fous quoi avec ça ? sortit Childe.

Zhongli et Hu Tao le regardèrent avec de gros yeux.

- Mais t'es bête ! cria Hu Tao indignée, c'est pour faire des voeux. On en fait pour ... Comment expliquer ça à une baleine ?

- Tu viens de me traiter de baleine ?!

Zhongli se mit à rire.

- C'est une vielle tradition de Liyue, expliqua-t-il, mais si tu ne veux pas le faire ne le fais pas.

Les yeux de Childe brillaient d'enchantement tel ceux d'un enfant et il avait déjà son vœu en tête.

Ils se dirigèrent vers les hauteurs de Liyue avec un pique-nique soigneusement confectionné par Hu Tao, qui était des brochettes de poisson , du chop suey purement Liyueen et des fruits de mer.

Ils attendaient le compte à rebours du feu d'artifice et du lancer de lanternes :

- Heu...Hu Tao ? On va avoir un souci, dit gravement Childe.

- Qchwa, lui répondit elle la bouche pleine.

- Ce n'est pas grave, lança Zhongli derrière Childe le faisant sursauter au passage, je m'abstiendrai.

- Qwach ? Tch'aimes pas ché frouits de mer ? réussit à articuler Hu Tao.

- A chaque fois que je les vois, ils me rappellent cette texture gluante, et visqueuse... Et cette odeur qui ne veut juste pas partir ! Ah ! S'énervait il, disons juste que ma mémoire est parfois un peu trop bonne...

Les deux autres se mirent à rire aux éclats jusqu'au début du feu d'artifices. Puis ils lancèrent leurs lanternes, haut dans le ciel.

Childe était émerveillé. Cette chaleur qu'il ressentait au fond de lui, c'était de la joie.

Oui.

Il était réellement heureux. Il se tourna vers Zhongli et lui déposa un baiser délicatement sur ses douces lèvres.

- Bon, j'me sens de trop ! Bye bye ! Petits papillons !

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Le lendemain, quand Childe se réveilla, il était seul.

Il y avait autour de lui les restes de la nuit dernière, et la veste de Zhongli. Et étonnamment, il faisait un peu froid. Je dois retrouver Zhongli, songea Childe, il aura peut-être froid.

Mais le roux n'avait à chercher bien loin. Son mari se trouvait à quelques mètres de la en train de méditer.

Mais lorsque le roux s'approcha de lui, ce n'était pas Zhongli qu'il voyait.

C'était Morax.

Morax.

Childe se tut. Trop choqué de la beauté de ce dieu, son dieu, pour parler. Et quelle beauté ! Childe l'avait déjà vu, mais il était blessé. Et cette vue réveilla des envies qu'il aurait voulu éviter.