Chapitre 3 [C & R]

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"Une bombe qui explosera dans 90 minutes"

Je le regarde, espérant apercevoir une once de plaisanterie ou d'amusement... Mais rien...
Son regard est tout aussi froid et sombre que son sourire sadique et effrayant.

"Vous plaisantez n'est-ce pas? Ça doit encore être une de ces émissions débiles qui passent à la télé ...Arrêtez votre jeu! On a tout compris !" craquai-je.

Et en un clin d'oeil, je reçus une claque qui était un signe que ce que je vivais en ce moment est bel et bien vrai.

Je mets ma main sur ma joue chaude qui est sûrement rouge à cause de la force de la gifle.

"Si tu oses crier de cette manière encore une fois tu le regretteras. C'est compris?!"

Je hoche la tête sans prendre la peine de réfléchir car Dieu seul sait de quoi le diable en face de moi est-il capable.

"Bonne fille" il sourit au coin
"Donc je disais que quand tu poseras le sac dans la société, tu vas courir le plus vite possible vers la sortie à cause des caméras de sécurité -qui captureront sans doute ton visage- si tu veux sauver ta vie et celle de ta mère"

"Et mon père ?" demandai-je calmement mais ma voix était effrayée.

"Comment ça ?"

"Il travaille aujourd'hui, et si je laisse la bombe là-bas, il mourra aussi..."

"Tu le préviendras"

Comment ? Est-ce qu'il réfléchit à ce qu'il dit au moins ?

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Je suis maintenant à l'intérieur de la voiture, n'ayant toujours pas cru que moi, Amy Phipps, ai accepté de collaborer avec des...terroristes.

Si on m'avait dit il y a une heure que je serai en route vers la société de mon père pour la bombarder, j'aurais sans doute ri à cette infâme et stupide idée.

Sauf que maintenant, c'est la réalité. Et je dois l'accepter.

L'homme qui m'avait expliqué ce que je devais faire est, en ce moment, en train de me mettre le bandeau sale autour de ma tête pour que mes yeux soient cachés, comme ce qu'il avait effectué tout à l'heure . Moi évidemment, je me laisse faire, je ne veux surtout pas éveiller sa colère et tenter le diable.

+Éllipse de 10 minutes+

Je sens la voiture s'arrêter et je comprends qu'on est arrivé près du lycée.

L'homme m'enlève le bandeau puis me dit:

"Tiens ce téléphone portable" il me tendit un cellulaire "Nous serons en contact avec toi. Mais n'oublies pas une chose: Nous gardons un œil sur toi. Tous mes hommes sont dispersés et camouflés tout le long du chemin menant à l'entreprise au cas où tu voudrais prévenir la police. Tu n'as plus qu'environ 80 minutes" il sourit dangereusement avant de m'ouvrir la porte pour que je puisse sortir.

Enfin sortie, je me précipite pour prendre le chemin le plus court qui mène à la société de mon père, mais pour cela, il faudra passer devant mon lycée.

Je mets le téléphone portable dans ma poche, serre mon sac contre moi, prends un bon souffle et avance.

Je baisse la tête pour ne pas être reconnue et continue d'avancer , mais une voix me fit paniquer :

"Amy ?"

90 minutes pour mourir [EN CORRECTION ET RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant