Chapitre 1 [C & R]

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La cloche sonne révélant le début des vacances d'été et laissant les élèves courir et crier de joie tout en s'échangeant des "au revoir" et des "adieux" pour les personnes qui changerons d'école l'année prochaine.

J'étais une de ces personnes qui disaient adieu à leur meilleure amie. C'est à dire que je serai, une fois de plus, seule l'année prochaine.

En sortant de l'établissement, j'attends patiemment ma mère devant celui-ci.

Dix minutes étaient passées et je n'aperçois toujours pas le véhicule de ma mère.

Les élèves s'étaient dispersés, et la rue était presque vide; il n'y avait que des vas et viens de quelques passants qui apportaient des courses chez eux.

Ayant assez d'attendre, je marche en direction de ma maison jusqu'à ce que quelqu'un m'interpelle :

"Hé la blonde "

Je me retourne et crie:

"La blonde a un nom!"

"Je sais...Amy Phipps c'est ça?" me répondit-il en plantant une cigarette entre ses lèvres et en l'allumant avec son briquet plaqué or.

Ce garçon n'est autre qu'Alexandre Parks. Un gosse riche et gâté qui ne fait même pas attention à ses cours.

Je hoche la tête mais ajoute quand même :

"Tu te tues petit à petit avec ça "lui dis-je en faisant référence à la cigarette.

"Comme si je ne le savais pas!" me répondit-il en dessinant un sourire sur ses lèvres "T'en veux une?"

Il est con ou quoi ?

"Non merci" je levai les yeux au ciel tout en ajoutant "Je ne me salis pas".

"Profites de la vie chérie. De toute façon, on mourra tous un jour. Pas vrai?"

"Je ne veux pas mourir en souffrant" lâchai-je avant de continuer mon chemin.

J'entendis un "tu me fais pitié" de la part d'Alexandre mais je ne fis pas attention et me concentrais sur ma route.

Quelques pas plus tard, je vis, étrangement, une voiture ressemblant parfaitement à celle de ma mère.

Au début, je pensais que c'était juste une voiture appartenant à quelqu'un d'autre qui est de la même marque que notre automobile. Mais quand je remarquai que le matricule correspondait entièrement au notre, je n'eus aucun doute sur le fait que c'était notre voiture.

Mais comment ma mère pouvait stationner aussi loin de l'école? Et pourquoi?

Je me posais un tas de questions du genre lorsque je remarquai soudainement que ma mère n'était pas au volant; C'était un homme qui doit être aux environs de la quarantaine qui était à cette place.

Je suis maintenant devant la voiture, l'observant minutieusement. Mais ce que je vis me laissa plantée comme un arbre ; Ma mère était assise sur le siège arrière, un autre homme d'environ la trentaine lui tenait fermement les mains et en même temps, lui posait un pistolet au coin de la tête.

L'homme qui était au volant tourna la tête vers moi avec un sourire effrayant au visage.

Il ouvre la porte du côté passager et m'ordonne froidement

"Montes"

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90 minutes pour mourir [EN CORRECTION ET RÉÉCRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant