Tenth Doctor x Reader (F/H) | Beach Encounter

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Kaku : Hey ! Bon ça fait un sacré bail mais je me sens dans une bonne passe pour réécrire, la flamme est là, du moins en français!! J'ai essayé de rendre ce one shot le plus inclusif possible :D

J'ai écrit cette histoire en écoutant Fulenn de alvan & Ahez alors si jamais vous voulez l'écouter en même temps, vous avez la chanson! Je ne sais pas si au final ça colle trop mais c'est dans cette vibe là que j'ai écrit!

Hésitez pas à faire vos demandes, je regarde toutes les propositions!! Et hésitez pas non plus à faire un retour, enjoy!

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Je marchais sur le sable fin, devant une mer silencieuse. Qu'est-ce que je faisais là? J'avais décidé des mois en arrière de partir au tour du monde, un voyage initiatique, qui devait me grandir, m'apprendre. Tout avait été laissé derrière moi, et j'avais comme seule amie celle qui m'accompagnait en ce moment même : la nuit. Il s'agissait d'un début d'été, l'eau venait me frôler les pieds de temps à autres, ce n'était pas désagréable, la température même de nuit semblait propice pour une baignade. Seulement, je n'en avais pas l'envie, je ramassais quelques coquillages que je rinçais et mettais dans ma poche, j'aimais garder des souvenirs, je remarquais à force que bien que c'était gravé dans ma mémoire une forme physique du dit souvenir était important. Quand bien même cela ne faisait que marquer ma solitude. Après une très longue demie heure, je m'éloignai du rivage et pris quelques bouts de bois, je fis un feu. Le crépitement rendait la scène magique, un côté mystique s'en échappait, je laissais mon esprit divaguer alors que mon corps restait, tel une statue ancrée sur le sol. Je pouvais entendre au loin comme des chants venus d'ailleurs qui m'accompagnaient, le feu semblait danser sur ce rythme, c'en était hypnotisant.

« - Bonsoir ? »

Les couleurs flamboyantes que j'observais m'en avaient fait oublier le monde extérieur. Ce n'est qu'à la seconde interpellation que je me rendis compte que je n'étais plus exactement seule.

« - Bonsoir ! Dit l'homme à côté de moi
- Bonsoir monsieur, je peux vous aider ? Demandai-je directement
- Est-ce que je peux vous rejoindre ? »

Je ne pouvais pas cacher qu'une certaine peur m'envahissait. J'étais une personne seule, au beau milieu de nulle part, et un homme franchement grand me surplombait. Avec quelques secondes de recul, je remarquais qu'il n'avait rien à faire ici, sa tenue était loin d'être estivale, costard, cravate, long manteau, et surtout converses. Qui porterait des converses à la plage? Ce serait risquer de mettre plusieurs heures à enlever le sable de ses chaussures. Après étude de son visage, il semblait avoir la trentaine, des cheveux bruns avec trop de gel, et une mine un peu pâle. Je restais sur le qui vive mais je montrai de la main la place à côté de moi.

« - Venez !
- Oh! Merci beaucoup, s'exclama-t-il agréablement surpris
Je m'appelle le Docteur, et vous ?
- Y/N.
- Enchanté! Je suis désolé de vous interrompre, je veux être sûr d'où je me trouve...
- Bad Wolf Bay, Norvège ? J'espère que vous ne vous êtes pas trop trompé, vous êtes bien loin de la France !
- La France ? Me regarda-t-il incrédule, mais bien sûr! Oui la France! Et merci, je ne me suis pas trompé... »

Le Docteur semblait être quelqu'un d'assez calme bien que son nom me faisait miroiter plutôt une personne excentrique. J'étais plutôt dans la stupeur de voir un autre francophone sur une plage norvégienne. La discussion s'était tue et le bruit des vagues avait pris la place, mais le Docteur reprit la parole.

« - Qu'est-ce qu'une personne comme vous vient faire ici de nuit ? Haussait-il un sourcil
- Je voyage, et vous?
- Oh. Eh bien... moi aussi. Mais je suis venu cette nuit pour l'anniversaire de la perte d'une amie très proche... Ajouta-t-il en regardant le sol
- Toutes mes condoléances...
- Oh non, elle n'est pas morte ! Elle est simplement ailleurs, avec un autre moi, enfin une autre personne, elle y est sûrement mieux d'ailleurs.
- Je vois. Où voyagez-vous Docteur ? »

Pour être honnête avec moi même, je ne voyais pas trop ce qu'il voulait dire, peut-être était-ce une rupture amoureuse difficile? En tous cas il ne semblait pas remettre en cause cette femme, c'était un bon point. Soudainement, quand je lui posais la question, ses yeux s'illuminèrent.

« - Eh bien... Partout. Vous voyez, tous les pays, n'importe où, n'importe quand. Même là haut, pointa-t-il des étoiles du doigt
- Vous avez une sacrée imagination ! Je me mis à rire
- C'est très sérieux voyez-vous! Si vous voulez... je peux même vous montrer.
- Est-ce que vous me proposez de la drogue...? En tous cas non merci, je tiens à rester clean-
- C'est un malentendu ! Je parlais littéralement bien évidemment, ajouta-t-il en me coupant la parole et en se grattant la tête de gêne »

Il se leva d'un bond, et me tendit la main, je la pris en retour pour me lever, soudainement cet homme ne me faisait plus peur. Peut-être que j'aurais dû ? Mais ce fut trop tard. Avant de s'éloigner, j'éteignis le feu. J'avais appris au fil de mon périple de ne jamais laisser un feu sans surveillance, et je faisais extrêmement attention. La main de mon nouvel interlocuteur était très chaude, et douce, il serrait ma main avec beaucoup de tendresse. Nous marchâmes une dizaine de minutes à travers la nuit avant de voir une lueur au loin. Il semblait aller vers elle, j'étais persuadée de ne pas l'avoir vue auparavant pour ma part. Plus nous nous rapprochâmes, plus j'étais incrédule. Que diable faisait une cabine téléphonique de police des années soixante britannique sur la plage ? Le Docteur ne sembla en aucun cas interloqué. Il sortit du col de sa chemise un collier, au bout de celui-ci pendouillait une clé. Il la prit, et l'inséra dans la serrure de la cabine, les vitres étaient allumées, ainsi que la lampe sur le dessus.

« - Vous voulez voir à l'intérieur de mon moyen de locomotion Y/N ? Demanda-t-il très enjoué
- On va rentrer dedans à deux ? Questionnai-je en retour
- Ne vous en faites pas! Elle cache bien ses secrets, tapota-t-il la porte de la boîte bleue »

L'ambiance insolite me fit me décider dans les quelques secondes qui suivirent la proposition, la porte fut à peine ouverte que je me lançai dedans sans m'attendre à quoi que ce soit. Ma surprise fut énorme. Je restais bouche bée. Je faisais des allers retours entre l'intérieur et l'extérieur avant de m'avancer pour de bon dans cette boîte qui n'était pas tant exiguë que ça en fin de compte.

« - C'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur !
- Je sais, on me le dit souvent, rit-t-il
Il y a un lieu que vous voulez visiter en particulier peut-être ? Ou une époque ?
- Vous blaguez ? Demandai-je confirmation
- Pas le moins du monde au contraire. »

Le Docteur avait l'air extrêmement sérieux alors que je continuais à faire le tour de cette salle qui contenait une tour en son centre avec ce qui semblait un panneau de commande. Le sol était métallique, et les murs avaient des reliefs géométriques. J'entendais un vrombissement plus ou moins constant, des bruits de machine, ainsi que quelques bruits plus organiques.

« - Bien sûr ! Faites plus amplement connaissance, le TARDIS, voici Y/N. Y/N, voici le TARDIS, Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale, autrement dit mon vaisseau ! Comprenez ma surprise quand vous aviez parlé de France... Voyez-vous, mon vaisseau traduit toutes les langues afin que tous ceux aux alentours sont en capacité de se comprendre. J'ai beau parler en anglais, vous m'entendez en français, et vice-versa, bien que je sache très bien me débrouiller dans votre langue, j'ai même rencontré Louis XV à une reprise- Je vous prie de m'excuser, je m'égare. »

Je crus halluciner quand à ses mots le vrombissement changea. Et j'eus également du mal à assimiler ce qu'il vint tout juste de me dire, tout cela me semblait surréaliste alors que l'homme devant moi semblait être la personne la plus sérieuse au monde. Un nouveau bruit se fit entendre.

« - Elle vous aime déjà, c'est fantastique ! Alors, Y/N, une idée ?
- Surprenez-moi Docteur, dis-je de panique ne sachant plus où donner de la tête »

Le Docteur se rua sur les commandes en posant son manteau marron sur une des colonnes de l'entrée du TARDIS, et les portes se fermèrent seules. Il commença par tourner quelques manivelles, appuya sur divers boutons en faisant le tour, et finit par poser son pied sur un bouton alors que ses mains tirèrent des manettes à l'opposé. Tout mon corps se mit à vrombir en même temps que la machine s'illumina en faisant d'autant plus de bruit qu'auparavant.

« - Allons-y ! M'écriai-je soudainement alors que l'adrénaline montait »

Le Docteur me regarda de haut en bas et fut à son tour bouche bée. J'eus peur d'avoir dit quelque chose de mal jusqu'à ce que je vis le sourire du Docteur se dessiner jusqu'à ses oreilles.

« - Vous m'ôtez les mots de la bouche Y/N ! Allons-y ! »

Le carnet d'OS ~ (x Reader !)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant