Tenth Doctor x Reader | Long Time No See

515 36 7
                                    


Kaku : Hey ! Je sais que ça fait hyper longtemps, et j'ai pas eu trop de temps d'écrire à nouveau mais avec le confinement ça me donne une nouvelle occasion d'écrire ! Comme d'habitude, si vous avez des demandes particulières je suis toute ouïe aux commentaires ! Et désolée pour ceux que j'ai pu louper, pendant un certain temps je ne me suis pas connectée du tout... Enfin bref, passons au One Shot !

Y/N=Votre prénom

G/F = Goût Favori

D/N : Date de Naissance (Jour et mois)

------------------------------------------------------------------

Je marchais dans la rue, j'avais besoin de nourriture, je n'avais plus l'habitude et je n'avais plus aucune notion du temps. Le bruit constant de la rue commençait à me monter à la tête, je n'en pouvais plus de cette foule qui se marchait dessus constamment, de cette vie qui semblait plate. Surtout après qu'il soit arrivé dans ma vie. Son arrivée dans ma vie fut très soudaine, et son départ le fut tout autant. Qu'est-ce que je lui avais fait qui l'avait fait partir ? Je n'en avais aucune idée. Mais le Docteur n'était plus là. C'était un grand inconnu costaud toujours vêtu d'une veste en cuir et de pulls en col V de diverses couleurs, c'était un alien, un ami et surtout quelqu'un que j'aimais. Il m'avait fait voyager à travers le temps, les planètes, les galaxies, m'avait fait découvrir les étoiles... Et là, j'allais faire mes courses, comme tous les gens, la normale. Après quelques minutes de marche, j'atteignais enfin l'endroit désiré, la supérette. Ce n'était rien de fabuleux, une supérette des plus communes. Même en passant au rayon des fruits et légumes mes pensées étaient dirigées vers lui. Je m'apprêtais à prendre quelques bananes quand sa voix me revint en mémoire. C'était lui qui les adorait et les mangeait sous toutes les formes. Je laissai passer un long soupir, et décidai de me servir dans un autre rayon. La nourriture saine était pour une prochaine fois. En passant dans le rayon des bonbons, j'étais presque sûre que j'allais devenir folle à force de le voir dans chaque choses qui atteignaient mon regard. Des Jelly Babies. Les bonbons qu'il affectionnait particulièrement. J'abandonnai alors les courses dans le magasin, j'avais l'essentiel pour survivre une semaine, ce qui me suffisait amplement. Je passais alors à la caisse, j'avais la soudaine impression que le temps était décuplé par mille. J'étais derrière un couple qui s'embrassaient constamment. Ils ne faisaient qu'augmenter la détresse pesante de mon cœur ainsi que celle de ma solitude. Quand enfin je pus sortir de ce magasin, je me sentis libérée. Mais ce fut de très courte durée, le retour de la foule me faisait presque regretter le couple d'avant. Après un moment à marcher avec mon sac de course en main, je me retrouvais encore à penser au Docteur. Cela faisait un peu plus d'un an que je ne l'avais pas vu et je ne m'étais toujours pas réadaptée à la vie active. C'est ainsi que perdue dans mes pensées, j'étais tombée nez à nez avec un type bizarre qui me barrait la route. Il avait l'air tout autant perdu dans ses pensées que moi, il tenait une boite à gâteau venant de la pâtisserie juste à côté. Quelques pas de plus et nous nous serions rentrés dedans.

« - Excusez moi monsieur.... Dis-je assez poliment

- Oh ! C'est à moi de m'excuser ! Répondit-il d'un air étrange

Bonne journée à vous ! Ajouta-t-il en passant sa main libre dans ses cheveux

- Bonne journée à vous aussi je suppose ? »

J'avais un sourire gêné alors que je m'éloignais le plus du type. Je ne le connaissais pas et pourtant il me regardait avec un regard de quelqu'un qui verrait une vieille connaissance. J'étais sûre de ne pas le connaître. Il aurait été marqué dans ma mémoire, un grand type élancé comme une tige, cheveux bruns un peu ébouriffés, des yeux marron profonds, un regard perçant. Il avait l'air d'être à la fin de la vingtaine ou début de trentaine mais pas plus vieux. Il avait aussi une dégaine originale, costard marron rayé, un manteau très long de la même couleur. Je n'avais pas fait plus attention aux détails, la situation était déjà terriblement gênante, j'aurais dû faire plus attention. A ce moment là je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Je me demandais bien ce que ça pouvait être. C'était un message, très peu de gens m'en envoyaient, j'étais seule. Je déverrouillait l'appareil mes courses toujours à la main et c'était à nouveau une déception. Personne ne m'avait envoyé de messages, c'était simplement une publicité du café dans lequel je m'étais fait une carte de fidélité. Ils faisaient les meilleurs milkshakes du coin et je m'étais sans doutes dit il y a longtemps qu'il s'agissait d'un bon plan. Je me souvenais juste d'y avoir emmené... le Docteur. Je soupirais encore et je m'apprêtais à ranger le téléphone pour passer à autre chose quand mes yeux avaient été attirés par le « BOISSON GRATUITE » écrit en majuscule à plusieurs endroits du message. Et bien... Je n'allais pas rechigner dessus, si ? Je m'étais alors décidée à y aller, ce n'était pas si loin même à pied après tout. Heureusement que je n'avais pas acheté de produits frais. Cela m'arrivait de temps en temps de recevoir ces messages là, même si cette fois ça m'avait surprise, ça faisait bien quelques mois que je n'y étais plus retournée, par manque de motivation surtout. Peut être voulaient-ils récupérer de la clientèle ? Enfin... Tant que j'y gagnais c'était essentiel. Je prenais donc un milkshake G/F, grand format. Je m'étais assise dans le fond sur la banquette moelleuse, au calme, une légère musique jazz en fond. Je sirotais doucement la boisson, ce fut très plaisant. Cela me faisait enfin une vraie sortie qui changeait des sorties pour les besoins vitaux. Peut être une heure était passée là, à me prélasser, et des fois écouter ce que disaient les autres clients qui eux étaient venus à plusieurs discuter ensemble. Je pouvais dire qu'ils n'aimaient pas tel ou tel collègues, ou quels étaient leurs projets de vacances avec leur famille. Quand je sortis enfin du magasin, je vis que la nuit commençait à tomber. Je commençais alors à me presser de rentrer, seule de nuit ce n'était pas quelque chose qui me rassurait, pas sur Terre en tous cas. Il m'arrivait de faire des tours seule sur d'autres planètes alors que le Docteur restait dans le TARDIS pour faire quelques réparations, mais je faisais confiance en ses choix de lieux. Et en lui tout court d'ailleurs... Mais je n'avais jamais eu l'occasion de le lui dire, et même de lui avouer mon amour. Je soupirais d'autant plus, mes pensées étaient à la limite de la mono-obsession. Au bout d'un moment, j'atteignis enfin mon immeuble, je montai rapidement les escaliers, j'avais hâte de rentrer chez moi et de m'enfouir dans mon lit. Mais quand je fus enfin à ma porte, j'essayai de mettre mes clés dans la serrure, et les clés ne tournaient pas. Je déglutis. J'étais pourtant sûre d'avoir bien fermé la porte à clef. J'appuyai doucement sur la poignée ne voulant pas croire que c'était ouvert, je redoutais le pire, un cambriolage ? Si ça se trouve le voleur était encore à l'intérieur. La porte une fois entrouverte, je vis avec peur que le salon était allumé. Je m'armais de mon sac de courses comme si c'était un gourdin et j'étais prête à frapper toute personne susceptible de m'agresser. Je rentrais doucement par la porte d'entrée en essayant de faire le moins de bruit possible. Quand soudain j'entendis un gros bruit de pétard venant de ma cuisine, ce qui me fit sursauter. Je m'approchais doucement alors que je commençais à entendre une voix d'homme marmonner.

Le carnet d'OS ~ (x Reader !)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant