chapitre 20

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Song : Pretty when you cry - Lana del rey

Pdv Levya :

Je tournais ma tête dans tout les sens,pour dire non,je me débattais comme si on allait m'enlever,

Caleb se defie de mon étreinte pour se jeter sur lui et le rafalée de coup violents,qui pourrait potentiomètre le tuer.

Plusieurs coups partait de sa part,j'étais loin,des rires lointain arrivait jusqu'à mes oreilles mais ses sons étaient faible,une fois le corps de mon ancien bourreau complètement immobile au sol,

Il se retourne dans ma direction pour me faire face
,j'était recroquevillé sur moi même,essayant de chasser mes anciens démons,pour ne plus jamais avoir affaires à eux.

Aide moi,

Il va me tuer,

S'il te plaît,

J'ai mal..

La tête dans mes bras et mon corps basculant de l'avant vers l'arrière comme une gosse,j'entendais plus rien,Caleb s'approchait de moi doucement,

Une fois arrivée a ma hauteur il attendu mon accord pour me soulever délicatement pour me remettre sur pieds,mes cheveux ébouriffés,mes yeux tellement rougies par les larmes,mon corps tremblant,il me pris dans mes bras en me chuchotant :

- Tout va bien maintenant Levya,murmurais-il pour me calmer.C'est moi,calme toi.
Je ne te ferais pas de mal,tu le sais.

Mes sanglots refusaient de calmer,il me fit sauter légèrement pour que je puisse enrouler mes jambes autour de ma taille pour qu'il me porte,je n'avais plus de force,même pas la force de marcher,après sa demande je m'exécute aussitôt mes mains s'enroulèrent autour de son cou pour m'accrocher mais même ça j'avais du mal,une main sous mes fesses et l'autre sur mon dos qu'il bougeait de haut en bas pour me rassurait,il commença à marcher en direction de la chambre,

Il sentait si bon..

J'étais si fatiguée que mes yeux se fermit pour m'emporter dans un douloureux long et profond sommeil.

***
Song : Come fly with me - Ruelle
(ce song est recommandée avec cette scène)
🦋🦋
ou James Arthur - Cars Outside.

Je me réveille alors douloureusement les yeux gonflés par les larmes que j'avais lâché quelques heures plutôt,je ne sentais pas sa présence à côté de moi,je ne savais même pas si il était dans la chambre,si il y était je ne voulais pas qu'il sache que j'étais réveillé,alors les yeux plissait je cherchais sa présence,je le trouvais rapidement car il était affalée sur le fauteuil en face du lit,prés de la porte,il dormait à poing fermé,

Je me mis à repenser à comment on avait pu en arriver là,comment était-ce possible ? J'avais envie de tout recommencer à zéro,tourner la page par rapport à toutes ses merdes,devenir une nouvelle personne,

Loin de tout ça.

Plusieurs idées fusaient dans ma tête,fuire,mourrir,ou subir..

Était-je vraiment capable de m'enfuire ? De Fuire ? De tout fuire,pour tout reprendre dans de meilleures conditions ? Ou je préférais subir encore et encore ?

Ou mourrir ?

Je réfléchissais à toutes les solutions possibles,je ne savais même pas comment m'y prendre ni ou aller,ni ce qui pouvait m'arriver,mais après tout ce qu'il s'est passé rien ne pouvait m'arriver de plus pire que ça.

J'enlève délicatement la couette de mon corps fin,et me lève sans faire de bruit,aucun bruit sauf le vent qui tappair contre les vitres, j'entrepris de mettre des oreillers sous la couette pour faire un semblant que j'étais présente,de toute façon il tardera pas à le découvrir mais vaut mieux tarder au maximum
la chose.

Une fois les oreillers installés je rabattu la couverture discrètement et silencieusement, a de façon a que cela fasse un minimum réaliste,sur la pointe des pieds je me dirige vers le petit meuble près de la porte d'entrée ou les clés de la voiture était posée,je l'ai pris dans ma main et enfile le pull que Caleb rapidement qu'il avait laisser sur le côté,je rapporte les manches du pull a mon nez et pris une grande inspiration,son parfum doux et sucré dans mes narrines,la respiration retenue,les mains tremblante j'eu le courage de les poser enfin sur la poignet de porte quelques minutes après d'hésitation.

J'appuie alors doucement sur la poignet,seulement un petit clic fit du bruit,mais il bouge soudainement sa tête brusquement sur l'autre côté du siège en direction de la porte ce qui me fit couper ma respiration brusquement,mais rien,il ne s'était pas réveillé,

C'était moins une,je me faufile alors dans le petit passage que je me suis fais quelques secondes plutôt en ouvrant la porte,une fois sur le paillasson je marche sur la pointe des pieds les clés à la main jusqu'au couloir centrale,une fois sur le grand couloir centrale je me mis à courrir du plus vite que je pu avec le peu de force qui me restait,et pris les escaliers de secours en dévalant les marches trois a trois comme si j'étais poursuivis,une fois arrivée au rez de chaussées je réfléchis vite ou on était garée la voiture,et je réfléchis a dans quel direction courir pour ne pas perdre de temps,la pluie résonnait dans le hall quand la lettre de la place de parking refît surface dans ma mémoire,

B10.

Je pris mon courage à deux mains et me mit à courir pieds nues sur le sol mouillés et glacés jusqu'à la voiture avec le peu de force qu'il me restait,j'ouvris brusquement la portière et mit les clés et active le contact,je savais conduire mais je n'avais jamais eue mon permis mais de toute façon je n'avais pas le choix cette fois-cis.

Je démarre alors vite la voiture,les yeux rivés sur la route je l'ai dérive alors quelques secondes sur la fenêtre de notre chambre d'hôtel,la lumière était allumée,il le savait,il allait pas tarder,il fallait que je me dépêche,c'etait ma chance.

C'était maintenant ou jamais,d'un coup je sors alors a pleine vitesse du parking avec la mercedes qui lui appartenait,et dérive quelques secondes après sur l'autoroute,la tête rejetée en arrière sur le siège,il pleuvait si fort que j'en voyais presque rien,mais j'accélérais de plus en plus sans savoir où j'allais,ni savoir ce que j'allais devenir..

Tout ce que j'avais reconstruit après la mort de mes parents et d'Erina,se brisait un peu plus,je pouvais pas vivre comme ça..

Le son des petits morceaux recollés de mon cœur que j'entendais se décoller,et desconstruire tout ce que j'avais construit,

J'engage alors dans une autre autoroute avec un panneau inscrit dessus "Californie",le trajet allait être long,mais malgré cette douleur un sourire se faufila sur mon visage,et les larmes de douleurs se mélangèrent a des larmes de bonheur,j'allais enfin pouvoir reprendre ma vie,

"Ils ont noircis mon âme,ils l'ont souillés."
" Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien
avec un petit morceau de tout. "
"Prolonger l'incertitude,c'était prolonger l'espoir."
comme un rêve..

The end..


















or not.

Cartel de cenizas [modification*réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant