Chapitre 1

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Hello everybody ! Après un long moment sous le silence me revoilà avec une nouvelle histoire 😁 Déjà écrite, je ne suis pas satisfaite de l'écriture de cette histoire car j'ai perdu ma plume depuis quelques temps🥲... Bien évidemment, si vous voyez des fautes d'orthographes, de syntaxes, de fautes de frappe je m'en excuse d'avance. J'ai du mal à détecter mes fautes sur un écran haha.
Sinon, je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt ! 💕




Après huit heures de vol, je pose mes pieds sur le sol colombien, mon pays natal. Honnêtement, ça fait cinq ans que je ne suis plus venue en Colombie car je voulais fuir mon tyran de père. Il s'avérait que quitter le pays était difficile car mon père voulait à tout prix que je restais auprès de lui mais étant différente de mes deux autres soeurs, j'étais un oiseau qui ne souhaitait pas restait dans sa cage. Il était à tout prix pour moi goûter le prix de la liberté. À l'occasion, je suis partie loin de la Colombie, plus précisément en Corée de Sud.
Mais aujourd'hui, ce qui me pousse à renouer mes liens avec ma famille toxique c'est parce que mon père est mourant. Je le déteste, c'est sûr, mais mon côté doux me chuchote qu'il serait bien de le voir une dernière fois. Après tout ça reste mon père.

J'aperçois ma jeune soeur, Ivy, avec une pancarte où mon prénom est écrit vulgairement. Certaines personnes me regardent à travers, d'autres avec crainte. Après tout, je suis la fille d'un mafieux, tout le monde me connaît, même si j'ai rien avoir avec les affaires de mon père.

— Tu peux déchirer ta pancarte, elle n'était pas utile, dis-je lentement en ôtant ma paire de lunette de soleil.

Alors qu'Ivy tente de m'enlacer, je me décale sur le côté et racle ma gorge avant lui daigner un regard. Partir loin d'ici a forgé ma personnalité.

Ma jeune soeur me sourit malgré la peine qui se lit dans ses yeux et elle attrape ma valise.

— Je suis contente de te voir, Clara ! Tu m'as tellement manqué et papa sera heureux de te revoir. Il ne sait toujours pas de ta présence ici.

— À mon avis, il le sait déjà. Les agents de l'aéroport lui ont sûrement prévenu que je suis ici.

— Peut-être mais il est heureux, insiste Ivy, toute souriante.

— Certes mais ma présence peut aussi irriter d'autres personnes, je souffle longuement en sortant de l'aéroport.

Ivy tique et range ma valise dans sa voiture puis nous prenons la route. Elle sait de qui je parle et croyez-moi, revoir mon autre soeur, notre aînée, ne m'enchante pas. Nous sommes trois soeurs qui se détestent, qui s'envient et qui se concurrencent à chaque occasion.  Nos parents ont tout fait pour qu'on se voit comme des concurrentes et non comme des soeurs. Toute cette mascarade pour être la préférée de papa. Avant, cela m'attristait qu'on ne pouvait pas faire ce que les soeurs font entre elles comme se raconter des secrets, jouer ou encore se maquiller. Mais aujourd'hui j'ai tiré un trait sur ces conneries dont je rêvais durant mon enfance.

— Et comment ça se passe la Corée du Sud ? Tout se passe bien ?

— J'ai mon petit business. J'ai su me débrouiller après m'être éloignée de vous. Tu devrais faire la même chose, Ivy, rester ici ne te rapporte rien de bon.

Elle rit nerveusement et serre ses mains sur le volant.

— Je dois aider papa et maman...

C'est à mon tour de rire avec froideur. Aider papa et maman, quel blague !

— La meilleure connerie que j'ai entendu aujourd'hui, je chuchotant en secouant ma tête.

Nous arrivons à la maison et je salue brièvement ma mère. Reposer mes pieds dans cette grande villa me rappelle quelques souvenirs d'enfance. C'est dans ce hall où j'ai fait mes premiers pas et c'est toujours dans ce hall où je m'amusais à jouer aux cavalières avec mes amis. Je me dirige vers le jardin, l'endroit préféré de papa et comme je le savais, il est bien là avec ses partenaires de travail. Au premier regard, j'allais dire qu'il est tout sauf malade mais quand son regard gris pose sur moi, il se lève difficilement à l'aide... d'une canne. Il fait signe à ses partenaires de travail de partir et je m'approche lentement de lui en secouant ma tête avec un rictus.

LEGACYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant