Chapitre 4

1K 58 1
                                    

Le lendemain, Bunos Aires.

Jorge préparait sa valise en vitesse. L'avion décollait à 13h55, et il était 11h29. Il s'était levé à 6 heures du matin, et avait passé tout son temps à ranger sa maison. Balayage, passage de la serpillière, rangement... et préparation des valises. Il en emportait deux, mais à roulette. Quoi de plus simple que de faire rouler ses valises ?
De plus, ses téléphones (fixe et portable) n'arrêtaient pas de sonner. Il les ignorait, mais cela l'agaçait.
Alors qu'il finissait sa dernière valise, il finit par regarder son téléphone portable qui avait fini de vibré : 56 appels manqués, 147 messages. Apparut tout d'un coup la photo de Damien. Jorge soupira, et finit par décrocher.

¤Début de la conversation¤
JORGE - Qu'est-ce que tu me veux, Damien ?
DAMIEN - S'il te plaît, ne va pas en France ! Je t'expliquerai tout si tu renonces à prendre l'avion.
JORGE - Je suis désolé, ma décision est prise. Je vais en France, retrouver Martina !
DAMIEN - Tu mets sa vie, et celle de ton fils, en danger...
*se fige*
JORGE - Pardon ?
DAMIEN - *soupire* Je suis désolé, Jorge, mais je ne peux pas t'en dire plus. Tu comptes aller en France, et puisque tu ne veux pas m'écouter, tant pis. Si jamais tu la retrouves et qu'il arrive quelque chose à elle ou son fils, ce sera de ta faute.
*soupire*
JORGE - Je la retrouverai, et mettrai fin à cette menace, qui pèse sur eux. J'aime Martina, et je veux connaître mon fils ! Tu te rends compte, je ne sais même pas à qui il ressemble ! Comment il est, son caractère, ce qu'il aime et ce qu'il déteste...
DAMIEN - *soupire* Je sais, Jorge. Mais tu mets leurs vies en danger. La personne qui les menace a bien faillit tuer Martina, et León a faillit se retrouver sans mère.
JORGE - *explose (de colère)* POURQUOI VOUS ME L'AVEZ PAS DIT PLUTÔT ??!
DAMIEN- *monotone* Parce qu'on ne pouvait - peut - pas.
JORGE - *en colère* Dans tous les cas, ma décision est prise : je pars à Paris, et personne ne m'en empêchera.
¤Fin de la conversation¤

Le jeune homme soupira. Il regarda l'heure : 11h46. Il sortit les valises de sa chambres et les descendit. Il prépara son déjeuner, puis mangea. Il but et prit quelques affaires en plus, qu'il mit dans son sac à dos : trois livres, un lecteur DVD avec une pochette de DVD, ses écouteurs et son casque, et autres petites affaires au cas où. Puis, il monta se brosser les dents, et descendit sa trousse de toilette qu'il rangea dans sa valise. Il regarda l'heure : 12h41.
Jorge prit ses clés de voitures et sortit. Il rangea ses deux valises dans le coffre, ferma la porte de chez lui, entra dans la voiture, s'attacha, démarra puis partit.
Sa décision était prise, et personne ne pouvait le faire changer d'avis : il partait en France, retrouver la femme qu'il aimait et son fils.

Martina, ses amies et son fils arrivèrent à Nantes. Eleanor les attendait avec son copain et ses deux frères, toute souriante. Lorsqu'elle les aperçut, elle se précipita vers eux et sauta dans les bras de ses amies.
ELEANOR - *chantonne* Hello !
Mechi sourit et serra dans ses bras la brune :
MERCEDES - Salut, Ela ! Ca fait longtemps !
ELEANOR - Très !
La jeune femme se tourna ensuite vers les trois hommes qui l'avaient suivie.
ELEANOR - Bon, vous cinq ! Je vous présente mon copain, Alexandre, et mes deux frères : Jim et Danniel.
MARTINA - *sourit* Salut ! Je m'appelle Martina Stoessel - mais appelez-moi Tini - et voici mon fils, León.
CANDELARIA - Moi, je suis Candelaria Molfese, mais on me surnomme Cande.
MERCEDES - Mercedes Lambre, mais appelez-moi plutôt Mechi !
CLARA - Et moi, je suis Clara Alonso.
JIM - *ricane* Tous ces noms me disent quelque chose, n'est-ce pas, Dan' ?
DANNIEL - *ricane* Oh, oui, ça c'est clair !
Eleanor leva les yeux au ciel en souriant.
ELEANOR - Oh, ça va, hein ! Vous n'étiez pas mieux quand vous avez rencontrer le PSG !
ALEXANDRE - Ca, c'est clair ! Je me souviendrai toute ma vie de leur tête !
Tout le monde éclata de rire, sauf les deux concernés.
JIM&DANNIEL - Oh, ça va, hein !
ELEANOR - *morte de rire* Eh, c'est ma phrase !
Le rire de tout le monde redoubla. Enfin, ils se calmèrent.
CANDELARIA - On y va ? A moins qu'on attende aussi Jorge...
ELEANOR - Oui, on y va !

Une quinzaine de minutes plus tard, les deux voitures arrivèrent devant une maison. Oh, pardon ! Une villa. Tous sortirent.
ELEANOR - La villa de mes frères, Alexandre et moi. Et, comme elle est toujours trop grande pour nous cinq, leurs potes - on va dire une dizaine de gars environ - se sont installés ici.
Entre temps, ils étaient rentrés dans la maison.
ELEANOR - Et comme il y a encore beaucoup de place - faut avouer que la villa fait plus d'une vingtaine de chambres - on peut en accueillir encore.
ALEXANDRE - En même temps, quand tu dis à tout le monde que t'es la proprio...
ELEANOR - JE suis la proprio. C'est moi qui aie acheté la maison.
MARTINA - Wow. On dirait que t'as pas eu de cadeau.
ELEANOR - *sourit* En effet !
Les trois hommes levèrent les yeux au ciel. Ils montèrent, suivis par les cinq femmes et León.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Heey !
Voici le chapitre 4 !
J'ai encore un chapitre d'avance !
J'espère que ça vous a plu !
Saluuut ! ~~♥

Avec des si, on referait le monde 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant