Avec des si, on referait le monde 2

Chapitre 10

La police avait pu tracer le message. Il venait d'un hangar abandonné, pas très loin de a station service où ils étaient.
Jorge serrait les dents. Il serra la main de son fils, qui lui rendit l'étreinte.
LEÓN - Dis, Papa ? Maman elle va pas tomber enceinte, hein ?
Jorge manqua de s'étouffer.
JORGE - Quel âge as-tu, bonhomme ?
LEÓN - Presque 6 ans, pourquoi ?
JORGE - Et tu sais lire, calculer et tu sais ce que signifie le mot "violer" ?
LEÓN *étonné* Ben... oui, pourquoi ? Je devrai pas ? Même les autres y arrivent.
"Des surdoués. Des p*tains de surdoués, qu'ils sont. A leur âge, je savais même pas calculer 5 + 5 ! pensa Jorge. Enfin, à peine."
JORGE - Impossible. C'est pas possible !! Je savais même pas lire, à votre âge ! Mais je connaissais l'alphabet et je savais compter jusqu'à 100.
LEÓN -  Ah bon ?
JORGE - Oui.
LEÓN - Ah...
JORGE - On t'a pas proposé d'aller directement en CE1 ?
LEÓN - Si... Mais Maman a dit qu'il fallait attendre encore un peu.
JORGE - Dis moi, bonhomme. Qu'est-ce que tu aimes ? Ce que tu détestes ? Ta matière préférée ? Ton activité préférée ? Ton livre préféré, si tu aimes lire ? Joues-tu d'un instrument ? Si oui, lequel ?
LEÓN - J'aime beaucoup beaucoup écouter de la musisue, chanter et danser. Maman dit que nous tenons tous de vous, les adultes. Mais j'aime aussi lire. Je déteste peu de choses. Ma matière préférée est la musique, on en fait une fois par semaine. La maîtresse dit que je tiens ça de toi et Maman. Mon activité préférée est le théâtre, mais Maman m'a inscrit à des cours de chant et de danse. Je n'ai pas de livre préféré, Maman dit que je suis encore trop jeune pour lire des livres de grands. J'apprends le piano, la guitare et la batterie. Maman n'arrête pas de dire que je suis aussi doué que toi. Elle m'a montré des épisodes de Violetta, mais elle dit qu'elle préfère quand vous jouez en vrai plutôt qu'à travers une caméra.
León s'arrêta de parler, à bout de souffle.
Jorge le regarda avec stupéfaction et admiration, puis pensa à l'élue de son cœur.
JORGE - Je vois. Comment sont tes notes ?
LEÓN - Je n'ai que des points vert. La maîtresse n'arrête pas de dire que je suis le meilleur.
JORGE - Et les autres ?
LEÓN - Diego, Marco et Maxi sont dans une école à Londres. Nos écoles se rencontrent une fois tous les deux mois. Broduey et Camila sont dans une école à Paris, dans la même que moi. On est aussi dans la même classe. Ils ont autant de points vert que moi.
JORGE - Oh, je vois. Et pour les autres ?
LEÓN - Tomas est dans une école à Jakarta, en Indonésie, Federico en Italie, à Rome, et Alex et Lara en France, à Strasbourg.
JORGE - Je vois. *murmure* Il s'est passé tellement de choses en cinq ans...
Un blanc s'installa entre les deux Blanco père et fils.
Candelaria ne tarda pas à les rejoindre, Camila avec elle.
CANDELARIA - *soucieuse* Ca va ? Vous tenez le coup, tous les deux ?
JORGE - ... J'sais pas. J'crois que non, parce que j'ai juste envie de défoncer Lana !
CANDELARIA - *lève les yeux au ciel* Jorge et sa délicatesse naturelle. Sérieusement, comment te sens-tu ?
JORGE - En colère. Très en colère. Contre Lana, qui a menacé Martina et León, mais surtout contre moi, qui n'ai pas pu les protéger. Surtout Martina. Je n'ai pas été là, avec elle, et j'ai raté cinq ans de la vie de mon fils.
CAMILA - Pourquoi ? Pourquoi vous vous êtes disputés, Tante Tini et toi ?
Son innocence fit sourire le chanteur.
JORGE - A cause de Lana, la méchante dame qui a enlevé Martina.
CAMILA - *inquiète* Est-ce qu'elle fera du mal à Tante Tini ?
JORGE - ... J'espère pas.
CANDELARIA - Camila, tu es une fille très intelligente, donc tu dois sans doute savoir se qui se passe, non ?
La petite rousse acquiesça.
CAMILA - Oui, Maman.
La conversation dévia lorsque Valeria apparut, et Damien et Samuel, se tapant l'incruste, débitèrent des idioties qui firent lever les yeux au ciel à leurs femmes.
Quand tout à coup, un portable sonna. Jorge sortit son portable, et blêmit en voyant le nom affiché.
Martina. Ou plutôt, Lana.
Il décrocha, se doutant déjà de ce qu'allait dire la jeune femme.

¤Début de la conversation téléphonique¤
JORGE - Allô ?
?? - Mon amour.
JORGE - *serre les dents* La ferme, Lana. Je ne t'aime pas, combien de fois vais-je te le dire ?
LANA - *glaciale* Tu peux toujours continuer à refuser mon amour, mais une fois la sal*pe éliminée, tu seras à moi, et à moi seule.
?? - Ben voyons. Déjà, faudrait-il que tu m'élimines, Miss Marie couche-toi là.
LANA - La ferme, pét*sse.
MARTINA - Tient, tient. Je suis passée de "salope" à "pétasse". Intéressant. Je régresse d'un niveau, là.
LANA - *crie* BORDEL, MAIS LA FERME !!!
MARTINA - Oh, j'ai remonté de deux niveaux.
LANA - Putain, mais ta gueule, sale p-

Mais Lana ne put terminer sa phrase.
?? - LES MAINS EN L'AIR !!
LANA - *crie énervée* Et merde ! Merde, merde, MERDE !!!

Elle se retourna, et vit avec stupéfaction Jorge et tous les autres.
Deux policiers l'attrapèrent, et lui mirent des menottes.
POLICIER 1 - Mademoiselle Lana Jane Steward, vous êtes en état d'arrestation.
LANA - M-Mais-
POLICIER 2 - Il n'y a pas de "mais" ! Veuillez nous suivre, Mademoiselle.
Et les deux policiers l'empoignèrent. Jorge se précipita vers Martina, qui était suspendue sur le mur, des traces rouges sur tout le corps. León le suivit ; et tous les autres arrivèrent.
Damien et Jorge détachèrent la jeune femme, qui s'écroula dans les bras de ce dernier.
JORGE - Martina ? Ca va ?
Aucune réponse.
JORGE - *fronce les sourcils* Martina ?
Toujours rien.
JORGE - *inquiet* Martina !!!!
Rien.
JORGE - *paniqué* MARTINAAAA !!!
Il la regards. Inanimée. Il prit son pouls, mais le sien en rata un.
Morte.

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C'est un chapitre court, je le confirme.
Mais j'espère que ça vous a plu !
Concernant le temps, il s'est passé plusieurs jours, je ne l'ai pas dit, je sais.
La fiction est bientôt finie, je doute d'arriver au chapitre 20 !
Quoique... =3
Dans tous les cas, j'espère que vous avez bien aimé... et que vous n'allez pas trop m'incendier pour avoir fait mourir Martina ! x'D
Mais je vous rassure, le livre se termine en happy-end !
A pluuuuus ! =3