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   *ce n'est pas un fanart de moi, je ne sais pas de qui il est mais c'est @yuzuha__shiba._ sur Instagram qui me l'a envoyé*

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   — Oh... hmm... hm, hm, hmm... Oui ! Oui ! Oui !
   Senju leva les yeux vers Kazutora et échangea un regard avec lui, un sourire naissant sur ses lèvres. La jeune femme serra les lèvres en posant sa main dessus et étouffa un rire.
   — La vache il a vraiment une voix super aiguë, murmura Kazutora avec un petit rire.
   — Je te l'avais dit !
   — C'est le deuxième orgasme d'affilé qu'il a, ils vont continuer encore longtemps ?!
   — Ils sont très endurants. Oh non j'entends des pas, viens !
   Senju prit la main de son ami dans la sienne et le tira en arrière d'un geste vif. Les deux se décollèrent de la porte de cuisine, contre laquelle ils étaient avachis depuis quelques minutes, et ils partirent en courant vers les canapés du salon. Senju se jeta dessus, alors que Kazutora se laissait tomber sur le fauteuil, et attrapa un journal au hasard pour l'ouvrir devant son visage.
   La porte de la cuisine s'ouvrît au moment où elle ouvrit le journal. Rindo sortit en premier de la pièce, il était à moitié dévêtu, son pantalon avait mystérieusement disparu, il n'avait plus que son caleçon et son t-shirt, ses cheveux étaient décoiffés, et ses joues étaient toutes roses. Sanzu, qui sortit juste derrière lui en tenant sa main, n'était pas dans un meilleur état que lui.
   Les deux jeunes hommes ne semblaient pas avoir remarqué la présence de Senju et Kazutora. Rindo se retourna vers Sanzu et l'embrassa passionnément, en continuant de reculer difficilement vers les escaliers.
   Senju baissa discrètement le journal qui cachait son visage, et leva les yeux vers les deux jeunes hommes. D'ici elle pouvait clairement voir la langue se Rindo entrer dans la bouche de Sanzu, ainsi que la main de son frère passer sous le t-shirt de son petit ami. Senju était partagée entre manifester sa présence pour ne pas avoir à voir une scène extrêmement gênante, et ne rien dire pour ne pas prendre le risque de se faire passer un savon, et en priant pour que Rindo et Sanzu s'en aillent en haut.
   Mais malheureusement pour elle, ils ne montèrent pas en haut. Sanzu fit précipitamment reculer Rindo vers une table, avant de le soulever et de le forcer à se pencher vers l'arrière. Il embrassa furieusement son cou, en serrant ses cuisses dans ses mains et en les ouvrant un peu plus. Oula. Oulalala. Alors, là... Senju sentait vraiment le moment très gênant arriver. Non là, elle allait devoir se manifester ce n'était pas possible.
   Senju ouvrit la bouche pour parler, mais elle fut coupée dans son élan en voyant Sanzu descendre d'un coup sur l'entrejambe de Rindo, sans même passer par la case « ventre ». Ok. C'était trop, à ce stade là elle avait besoin d'un lavage de cerveau. C'était fini pour elle, elle était trop traumatisée pour parler, elle était condamnée à assister à ce spectacle...
   — Non mais stop on est là, s'écria Kazutora en se levant d'un coup. Sanzu va le soulever dans ta chambre !
   Rindo et Sanzu sursautèrent et Sanzu se redressa d'un coup. « Oh mon dieu, merci Kazutora d'avoir mis fin à cette scène traumatisante, je t'aime » pensa Senju avec soulagement.
   — Mais qu'est-ce que vous faites là vous, s'écria Sanzu en rougissant.
   — Tu veux venir avec nous ?
   Senju attrapa un coussin et l'envoya en plein sur la tête de Rindo, qui venait de poser cette question.
   — Je vis ici, c'est normal que je sois là, et toi contente toi de ton mec !
   — Vous auriez pas pu vous manifester plus tôt, s'exclama Sanzu.
   — On pouvait pas savoir que tu lui ferais une pipe ici !
   — Vous avez aucune gêne bande de... d'ados en chaleur, s'écria Kazutora.
   — On savait pas que vous étiez là, se défendit Rindo.
   — Mais viens avec nous tu vas aimer-
   — Mais arrêtez de le draguer sous mes yeux et montez dans votre chambre, s'écria Senju en se levant.
   — Tu nous donnes un ordre, s'indigna Rindo.
   — Hé elle va se calmer le minus, je te signale que c'est moi le plus grand ici, répliqua Sanzu.
   — Je m'en fiche, allez ailleurs, vous nous pervertissez !
   — Pardon ?!
   — Genre vous êtes innocents, dit Rindo en haussant les sourcils.
   — Je suis totalement innocent, dit Kazutora avec sérieux.
   — Mais alors toi... Fais attention hein, je sais des choses sur toi, menaça Rindo.
   — Désolé je peux pas te prendre au sérieux, t'es en caleçon devant moi et je viens de t'entendre avoir un orgasme, répliqua Kazutora en se rasseyant avec indifférence. Je te prendrais plus jamais au sérieux Rin.
   Rindo ouvrit la bouche pour répondre, mais il ne trouva rien à dire et se contenta de remuer les lèvres sans qu'aucun son ne sorte. Il finit par abandonner l'idée de répliquer, et prit finalement la main de Sanzu pour l'entraîner dans les escaliers sans rien dire.
   — Faites pas trop de bruit, dit alors Senju.
   — Je vais faire exprès de crier juste pour vous faire chier, dit Rindo avant de disparaître.
   — ... J'ai l'habitude de toute façon...
   Senju souffla de fatigue et se laissa tomber dans le canapé. Son frère était fatiguant, et son petit ami était même pire. Ils allaient sûrement en avoir pour un bon moment tous les deux, et les connaissant, ils allaient faire beaucoup de bruit... Mais bon. Elle pouvait toujours espérer qu'elle avait tort, après tout comme Kazutora était là, peut-être qu'ils n'oseraient pas crier...
   Kazutora était rentré avec Rindo il y avait un peu plus d'une heure, apparemment il n'avait pas vraiment opposé de résistance pour venir. Il n'en avait sûrement pas eu la force. Il n'avait pas beaucoup parlé, en tout cas pas de lui. C'était surtout Rindo qui avait raconté leur voyage, et Kazutora s'était contenté d'écouter, d'hocher la tête et de répondre aux questions. Mais il n'avait pas dit comment il se sentait, ni quoique ce soit d'autre à propos de son état.
   Senju sentait bien que son retour ici l'angoissait, elle voyait bien qu'il allait vraiment mal. Et Rindo et Sanzu avaient dû le sentir, car ils avaient tout fait pour essayer de le détendre. Mais ça ne marchait pas, et... Senju ne savait pas quoi dire pour l'aider.
   La jeune femme leva sa main et commença à ronger la peau autour de ses ongles, en jetant un coup d'œil à son ami. Il était de nouveau recroquevillé dans son fauteuil, et son regard était perdu dans le vide.
   Bon. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Senju se leva avec détermination et vint s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil de son ami.
   — Tu te sens comment, demanda-t-elle en caressant timidement sa tête.
   — Ça va, répondit automatiquement Kazutora.
   — Et pour de vrai ?
   — Tu veux vraiment savoir, demanda Kazutora en levant les yeux vers elle.
   — Je peux tout entendre tu sais.
   — Peut-être mais j'ai pas envie de te dire de choses trop horribles. Tu sais j'ai... j'ai réussi à faire fondre en larme Rindo. Rindo. Alors qu'il laisse jamais aucune émotion paraître, murmura Kazutora.
   — Il est plus sensible qu'il ne le montre, va pas croire que tu nous l'as brisé ou-
   — Mais je fais pleurer tout le monde. D'abord Baji, et Chifuyu, j'ai même fait pleurer sa mère, je t'ai déjà fait pleurer, Sanzu aussi, et Rindo et-
   — Le nombre de personnes qui pleurent pour toi n'a pas d'importance !
   — Mais si ! Je fais du mal à tout le monde, s'exclama Kazutora.
   — Non pas du tout !
   — Si la preuve, je suis votre ami et ça vous fait du mal. Donc je ne devrais pas rester avec vous.
   Senju dévisagea avec incrédulité son ami. Il était vraiment sérieux ? Comment pouvait-il sortir de telle absurdité ? Non mais vraiment ? S'il croyait que Senju allait le laisser ne plus être ami avec personne, il se trompait complètement. C'était l'une des pires idées qu'il avait pu avoir jusque là.
   — Non mais toi alors, souffla la jeune femme.
   — Quoi ?
   — Tu ne veux plus voir personne ?
   — Oui.
   — J'arrive pas à y croire... T'es incroyable.
   — Hein ?
   — Comment tu fais pour toujours trouver de nouvelles absurdités à sortir ? C'est dingue... Chaque jour je me dis que ça y est, tu as sorti une trop grosse débilité, tu ne pourras pas faire pire... et pourtant si, tu fais toujours pire. Que ça soit pour dire que tu ne ressembles à rien, que tu as... des yeux de poisson ou je ne sais quoi. Mais je crois que le pire c'est que tu le penses vraiment. C'est hallucinant à quel point tu peux être intelligent et en même tellement idiot, dit Senju en secouant la tête.
   Kazutora ne sût pas quoi répondre, et baissa simplement la tête. Senju le regarda avec tendresse et continua de le caresser avec douceur.
   — C'est pas toi qui nous fait du mal. C'est tes parents, en te faisant du mal. Mais c'est pas toi. Dis toi qu'on est comme ta famille, comme tes frères, tes sœurs, tes cousins et cousines même et que c'est comme si tout ça, tout ce que ton père te fait, il nous le faisait aussi. Comme si c'était nous qu'il frappait, qu'il rabaissait, et qu'on vivait vraiment tout ça ensemble.
   — Mais... c'est aussi mental tout ça et je ne peux pas faire comme si... tout ce qui se passait dans ma tête, se passe aussi dans la vôtre...
   — Oui bien sûr mais... quoiqu'il arrive, tu n'es pas seul. Même si on ne comprend pas forcément, on est là.
   — Je comprends pas pourquoi vous restez avec moi alors que vous pouvez trouver tellement mieux.
   — Parce que c'est toi qu'on aime, répondit simplement Senju.
   — Vous êtes bêtes.
   Senju ne répondit pas et sourit seulement à son ami. Elle continua à timidement caresser ses cheveux, sans oser faire plus. Elle aimerait pouvoir l'embrasser, juste un simple baiser, ou même le prendre dans ses bras, mais elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise et tout gâcher. Des caresses suffisaient pour l'instant.
   — Bon et alors, c'était bien ton voyage avec Rindo, demanda alors la jeune femme.
   — Oui c'était cool. On a vu plein de paysages super beaux.
   — Tu as pu te reposer un peu ?
   — Un peu. Rindo me lisait des histoires pour m'endormir et je dormais sur...
   Kazutora se tourna vivement vers Senju et rougit légèrement.
   — Quoi, demanda Senju sans comprendre.
   — Je... euh... e-enfin...
   — Il c'est passé quelque chose ?
   — C'est... euh... Ça ne te... dérange pas hein ?
   Senju fronça les sourcils. De quoi est-ce qu'il parlait ? Il... Il ne s'était quand même pas vraiment passé quelque chose. Mais non. Non ce n'était pas possible. Ça expliquerait bien des choses mais juste non. Ce n'était pas possible.
   — T'as couché avec lui, s'écria Senju en se levant d'un bond.
   — Quoi, demanda Kazutora en rougissant vivement.
   — Mais pourquoi t'as fait ça ?!
   — Mais Senju...
   — Il t'intéresse vraiment ?! C'était pas pour rire tout ça ?! Pourquoi tu me l'as pas dit directement ?!
   — Senju, il ne s'est rien passé, dit Kazutora d'une voix perdue.
   — T'as pas couché avec lui ?
   — Non...
   — Tu l'as embrassé alors ? T'es amoureux de lui ?
   — N-non...
   — Pourquoi tu rougis ?
   — Mais parce que c'est gênant comme question, dit Kazutora en enfouissant son visage dans ses mains. Je... Je demandais juste ça parce que je savais pas si ça te dérangeait que j'ai dormi avec quelqu'un d'autre... parce qu'on est... enfin on... tous les deux on est un peu... proche, enfin pas proche mais... tu vois...
   — ... Oh..., soupira Senju avec soulagement. Non ça ne me dérange pas t'inquiète pas enfin. 
   — Désolé de t'avoir fait peur...
   Senju sourit en haussant les épaules, heureuse de savoir que Kazutora était toujours parfaitement libre, et se rassit sur son accoudoir en passant son bras autour de ses épaules.
   — Et toi ça ne te dérange pas si je dors avec d'autres personnes, demanda-t-elle à son tour.
   — Non je m'en fiche, tu fais ce que tu veux. Et puis on est pas... ensemble...
   Pas encore, pensa Senju avec satisfaction.
   — Oui c'est vrai. Et puis on est pas amoureux, ajouta sarcastiquement la jeune femme.
   — Non pas du tout, dit Kazutora en tourna la tête vers elle.
   — Même pas un petit peu.
   — Non, pas le moins du monde.
   — Tu penses que tu pourrais l'être ?
   — De ?
   — Être amoureux de moi.
   Kazutora rougit de nouveau, alors que Senju le regardait avec un petit sourire, les yeux brillants.
   — Je pense que je le pourrais, dit Kazutora en baissant la voix. Et toi ?
   — Je crois que je le pourrais aussi.
   Senju regarda longuement Kazutora. Son visage était proche du sien, et ses yeux brillaient aussi. Il était tout prêt...
   La jeune femme se décala sur l'accoudoir et s'approcha progressivement de son ami. Elle approcha son visage du sien, alors que la cadence de son cœur s'accélérait, et baissa les yeux sur ses lèvres. Kazutora ne reculait pas, il se laissait faire et avait même un peu plus lever la tête vers elle, jusqu'à venir faire frôler leurs lèvres. Senju entrouvrit alors sa bouche, et brisa un peu plus les quelques centimètres qui les séparaient.
   Elle déposa doucement ses lèvres sur celles de Kazutora, et l'embrassa timidement. Kazutora ne la repoussa, au contraire il lui rendit son baiser, en bougeant légèrement ses lèvres contre les siennes. Rassurée qu'il ne l'ait pas repoussé, Senju approfondit rapidement leur baiser, en glissant sa main sur la nuque de Kazutora et se laissa tomber sur ses jambes pour être assise directement sur lui.
   Elle ne voulait pas aller trop vite, Kazutora était encore fragile et il n'avait peut-être pas envie de trop en faire, alors mieux valait le laisser guider leurs actions, pour voir de quoi il avait envie. Même si elle avait très envie de lui, surtout après avoir été séparé de lui aussi longtemps.
   Kazutora finit par la prendre par les hanches, il la fit changer de position pour qu'elle soit à califourchon sur lui, et la serra contre son torse. Senju rougit en le sentant faire ça, mais elle enlaça son ami dans ses bras et posa timidement son bassin sur le sien. C'était seulement la deuxième fois qu'elle se retrouvait aussi proche de Kazutora, ou même de quelqu'un en général, et elle ne savait pas du tout comment s'y prendre. Elle n'avait presque pas d'expérience, et ne voulait vraiment pas faire n'importe quoi avec lui, sinon il allait aller voir ailleurs c'était sûr.
   Par exemple, il irait voir dans la chambre de son frère, qui avait beaucoup plus de choses à lui proposer que Senju.
   À la simple pensée que Kazutora aille voir son frère si elle n'était pas assez bien pour lui, Senju sentit son cœur se crisper.
   Ok. Son avenir dépendait de cet instant, elle devait absolument être performante.
   Le problème c'était qu'elle ne savait pas comment... faire du bien à Kazutora. La première fois qu'elle avait fait quelque chose avec lui, c'était surtout lui qui faisait tout. Mais elle aussi voulait lui montrer qu'elle pouvait le faire. Encore fallait-il savoir comment le faire...
   Les seules choses qu'elle connaissait, c'était ce qu'avait fait Kazutora, et techniquement elle ne pouvait pas vraiment les reproduire, et ce qu'elle avait pu voir dans des séries. Et apparement il ne fallait pas faire ce qu'on voyait à la télévision donc...
   Ah et elle avait aussi vu Sanzu et Rindo faire des choses ensembles, pour son plus grand malheur. Par exemple, une fois elle était rentrée chez elle après ses cours et elle était tombée sur une scène très... très...
   Rindo était à moitié couché sur la table, dos à Sanzu qui le tenait d'une main par les hanches et... ses yeux étaient bandés et... Sanzu tenait un... dans sa bouche... C'était une image très traumatisante.
   Senju se souvenait très bien du corps entièrement nu de Rindo, de ce qu'il avait en bouche et des mouvements de bassin que Sanzu faisait contre lui.
   Elle ne s'était toujours pas remise de cette vision et ne s'en remettrait sûrement jamais.
   Bon en tout cas, elle ne pouvait pas faire ça pour exciter Kazutora.
   — Kazutora, murmura alors la jeune femme en mettant fin à leur baiser. Qu'est-ce tu je... tu veux que je fasse quoi ?
   Kazutora lui lança un regard gêné.
   — Euh... frotte ton bassin sur le mien, tu devrais aimer, dit-il en rougissant.
   Senju acquiesça. Elle s'appuya sur les épaules de son ami et se releva légèrement. Elle se cambra de façon à coller son entrejambe contre celui de Kazutora, en rougissant vivement, et commença à timidement le faire bouger contre.
Kazutora commença à l'accompagner dans ses mouvements, la faisant monter et descendre contre lui, et fit même descendre ses mains sur ses fesses.
   Une délicieuse sensation de bien être se propagea rapidement dans le corps de la jeune femme, une sensation de chaleur, de douceur, et Senju commençait à en vouloir plus.
   — Tu peux refaire comme la dernière fois, dit-elle précipitamment.
   Kazutora fit glisser sa main sous la robe de Senju et la fit entrer sous son sous-vêtement.
   — Comme ça, demanda-t-il en faisant bouger ses doigts contre elle.
   Senju hocha vivement la tête, la respiration précipitée. Elle se cambra davantage, en se mordant les lèvres pour rester silencieuse, et s'accrocha un peu plus à Kazutora. Ce qu'il faisait avec ses doigts était terriblement bon, il était doux, et suivait les mouvements de bassin de la jeune femme pour ne pas aller trop vite.
   — Lève-toi, dit-il au bout d'un moment.
   Senju s'exécuta sans se poser de question. Kazutora releva les pans de sa robe, et vint embrasser avec douceur l'intérieur de ses cuisses. Il exerça une légère pression sur ses cuisses, ses fines mains se baladant délicatement sur sa peau nue, si sensible à son toucher. Ses lèvres chaudes faisaient frissonner sa peau, chacun de ses baisers apportait un incroyable sentiment de légèreté à Senju. Elle commença à caresser les cheveux de Kazutora, en le regardant fébrilement et ouvrit un peu plus ses jambes. Il fit alors tomber sa culotte au sol, en remontant un peu plus le bas de sa robe, et remonta ses baisers le long de sa cuisse.
   Senju ferma les yeux en respirant fortement, elle entrouvrit la bouche pour mieux trouver sa respiration, alors que la langue de Kazutora venait titiller son intimité, et appuya un peu plus sur sa tête. Kazutora pencha un peu plus sa tête, en lui faisant un peu plus ouvrir ses jambes, et enfonça ses ongles dans sa peau.
   Senju dut se faire violence pour ne pas se mettre à gémir. Elle plaqua l'une de ses mains contre sa bouche et étouffa un gémissement, en priant pour que son frère ou Rindo n'aient rien entendu. Elle ne savait pas si Kazutora avait retenu où était son point sensible, ou s'il se débrouillait juste très bien, mais elle ressentait vraiment trop de plaisir. La jeune femme finit par ouvrir les yeux, et regarda Kazutora. Il dut sentir son regard sur lui, car il releva lentement les yeux, sans arrêter ses mouvements de bouche, et lui lança un regard brûlant.
   — K-Kazutora, gémit Senju alors que son corps commençait à trembler. Moi aussi je v-veux te le faire...
   Son ami acquiesça et se détacha d'elle après quelques secondes. Il se releva, tout proche d'elle, et la regarda longuement.
   — T'es sûre ?
   Senju hocha la tête à son tour. Elle souleva fébrilement le t-shirt de son ami, révélant son torse nu, et finit par lui retirer complètement. Il avait maigri depuis la dernière fois que Senju l'avait vu, mais il était toujours aussi beau. Ses muscles étaient toujours là malgré sa perte de poids, son tatouage descendait toujours jusque sur sa poitrine, ses bras étaient toujours dessinés, tout comme son ventre. La seule différence était que ses côtés commençaient à ressortir, et son ventre semblait encore plus plat, si c'était possible.
   Le jeune femme ne tint pas compte de la maigreur de Kazutora. Elle se pencha sur lui et embrassa délicatement son cou, à l'endroit de son tatouage, puis elle suivit ses lignes jusque sur sa poitrine, avant de descendre sur ses abdominaux. Alors que sa bouche continuait de s'aventurer sur le torse de son ami, elle commença à dénouer le nœud du jogging de Kazutora, et le baissa lentement sur ses hanches.
   Senju leva les yeux vers son visage pour avoir son accord. Il hocha la tête en rougissant, et elle vint alors poser lèvres avec timidité sur la bosse de son boxer. Elle commença à l'embrasser, en espérant faire au mieux, et prit Kazutora par les hanches. Sa respiration à lui aussi était devenue courte, et ses joues étaient encore plus rouges. Elle ne devait pas être si nulle que ça.
   — Je peux le baisser, demanda la jeune femme en passant son doigt sur l'élastique du boxer.
   — Oui, répondit Kazutora, le souffle court.
   Senju sourit. Elle attrapa délicatement le tissu qui couvrait le bassin de son ami, et commença à le baisser doucement.
   — AAAHHH OH MON DIEU, s'écria soudain quelqu'un.
   Senju sursauta et se releva d'un coup, alors que Kazutora tournait vivement la tête, et vit avec horreur que son frère se tenait au pied de l'escalier.
   — Qu'est-ce que tu fais là, s'écria-t-elle avec colère.
   — Je vis ici ! Et après c'est nous qui vous pervertissons ?!
   — Remonte dans ta chambre, s'exclama Kazutora en se relevant d'un coup.
   — Arrête de te faire lécher dans mon salon !
   — Retourne lécher ton mec !
   — Qui veut me lécher, demanda Rindo en descendant les escaliers.
   — Mais on s'en fiche, retournez dans votre chambre, cria Senju d'une voix aiguë.
   — Euh moi je m'en fiche pas-
   — Oh mon dieu... J'ai besoin de javel, gémit Sanzu en courant dans les escaliers pour remonter. Je suis traumatisé à vie.
   — T'as vu quoi ?! Hé je veux savoir raconte ! Vous faisiez quoi, demanda Rindo sans comprendre.
   — Ça te regarde pas, répondit Senju.
   — Si ça me regarde.
   — Pardon ?!
   — Ils étaient en train de se lécher, cria Sanzu depuis sa chambre.
   — SANZU TA GUEULE, cria à son tour Senju.
   La jeune femme se baissa pour remettre rapidement sa culotte, sans faire attention au regard incrédule de Rindo, et partit en courant dans les escaliers, bousculant le jeune homme au passage.
   — Attends Senju, je fais quoi moi, dit Kazutora d'une voix perdue.
   — Je reviens, cria la jeune femme en grimpant les marches quatre à quatre.
   — Tu bandes, dit Rindo en baissant les yeux sur Kazutora, qui s'était approché de lui.
   — Relève les yeux !
   — Tu veux que je te soulage ?
   Senju arriva en haut de l'escalier et se tourna vivement.
   — Rindo tu le laisses tranquille !
   — Je propose juste mon aide !
   — Personne t'as demandé de l'aide !
   Senju n'attendit pas que Rindo réponde et entra dans la chambre de son frère. Sanzu s'était vautré dans son lit en couvrant ses yeux de ses mains, une expression dépitée sur le visage. Senju entra dans la pièce et attrapa l'oreiller sur le lit de son frère, avant de frapper avec Sanzu.
   — AÏE MAIS T'ES FOLLE TOI.
   — Pourquoi t'as pas dit que t'étais là ?!
   — Je venais d'arriver ! T'es une exhibitionniste !
   — Pardon ?! C'est ton mec qui passe son temps à poil !
   — C'est pas du tout vrai !
   — Si, je compte même plus le nombre de fois ou je vous ai vu tous les deux et où il était pas très habillé !
   — Tu viens nous voir quand il se déshabille en même temps !
   — Parce que tu crois que je le fais exprès ?!
   — Oui parce que t'aime tout gâcher, je vais faire pareil tu vas voir !
   Senju leva son oreiller et frappa le visage de son frère. Sanzu bascula en arrière en gémissant, mais il se redressa rapidement et attrapa un deuxième oreiller pour frapper à son tour sa sœur. Senju manqua de tomber au sol mais elle tint bon. Elle se releva avec détermination et sauta sur son frère, ou plutôt son ennemi, pour démarrer une rude bataille avec lui.
   — T'es complètement folle, s'écria Sanzu alors que la jeune femme montait sur lui pour l'étouffer avec son oreiller.
   — Va en enfer Sanzu, cria Senju.
   — AAAHHH AU SECOURS RINDO VIENS M'AIDER !!!
   — Tu vas mourir Sanzu !
   — Les enfants calmez-vous, soupira Rindo en apparaissant dans l'encadrement de la porte.
   — Ils sont toujours comme ça, demanda Kazutora en arrivant aussi.
   — Oui, ils se bagarrent tout le temps. Bon les Akashi vous avez fini ?
   — Je suis pas un Akashi, cria Sanzu en se relevant d'un coup.
   — Sur ta carte d'identité y'a marqué Haruchiyo Akashi tu veux quoi, répliqua sèchement Senju.
   — Mais ta gueule ! Déjà toi retourne jouer à la dînette, Kazutora tu vas prendre ton goûter et Rindo tu viens dans mon lit !
   — ... Tu vois Rindo c'est un exhibitionniste, dit Senju en lançant un coup d'œil au petit ami de son frère.
   — ... Pardon ?
   — C'est pas un exhibitionniste !
   — Il est en t-shirt-caleçon !
   — On vient de baiser, évidemment qu'il est pas habillé !
   — Oh mon dieu, soupira Rindo en enfouissant son visage dans ses mains.
   — Où est-ce que j'ai atterri, dit Kazutora avec dépit.
   — ... Pas dans mon lit en tout cas..., marmonna Sanzu avec sérieux.
   Senju frappa de nouveau son frère.
   — MAIS C'EST UNE BLAGUE DÉTENDS TOI. Rin t'as vu comment elle me martyrise ?
   — Je vois surtout que tu es une victime mon amour.
   — Je suis pas une victime !
   — Si mais je t'aime quand même. Bon, Senju je t'aime beaucoup mais tu peux me rendre mon petit ami ? J'aimerais un peu rester avec lui.
   — Ouiiiiii, s'écria Sanzu en poussant Senju sans aucune douceur.
   Senju tomba au sol en poussant un petit cri, et regarda son frère se précipiter vers Rindo pour le prendre dans ses bras et l'embrasser. Senju se releva alors en soupirant.  
   — Bon, viens Kazu on s'en va.
   — Retournez pas vous lécher, lança Sanzu.
   — Mais qui a léché qui, demanda Rindo.
   — Ça te regarde pas, dit Kazutora.
   Rindo se tourna vers Kazutora et le regarda longuement en plissant les yeux, avant de soudain ouvrir la bouche.
   — Mais non ! Tu l'as... t'as... Et toi tu l'es as interrompu, s'écria Rindo en frappant Sanzu.
   — Ils m'ont traumatisés !
   — T'es con zuzu !
   — Vous pouvez arrêter de dire que je l'ai léché ? Je suis pas un animal...
   — Ouais ben en tout cas arrête de pervertir ma sœur.
   — Personne ne pervertit personne, dit sagement Rindo. Je pense qu'on devrait tous se reposer, surtout toi zouzou parce que même si pour l'instant ça va, tu dois prendre soin de toi.
   — Je suis pas en sucre.
   — Si justement, dit Senju.
   — On qu'a tous aller dormir puisque de toute façon il est déjà tard, dit alors Sanzu avec joie.
   — C'est vrai qu'il est tard, constata Rindo en regardant l'heure. Et Kazutora tu dois te coucher tôt parce que t'as pas beaucoup dormi ces derniers temps.
   — Mais je suis pas fatigué.
   — On peut dormir tous ensemble, dit Senju en ignorant son ami. Comme ça on ne fait que dormir et on profite du retour de Rin et Kazu.
   — Oh oui, dit Sanzu en sautillant sur place. Bon alors allez vous changer et ensuite on se couche.
   Tout le monde acquiesça, et Senju partit dans sa chambre pour se changer, laissant les garçons entre eux. Ça ne l'arrangeait pas vraiment de laisser Kazutora se changer avec Rindo et Sanzu, mais elle allait prendre sur elle et leur faire confiance. De toute façon, elle ne leur laisserait pas le temps de tenter quoique ce soit car elle comptait bien se changer en un temps record. 
   C'était une bonne idée qu'ils dorment tous ensemble. Comme ça Senju et Sanzu pourraient tous les deux profiter du retour de Kazutora et Rindo, mais surtout, tout le monde allait pouvoir veiller sur Kazutora. Qu'il dorme entourer était une bonne chose, il ne devait pas rester seul, et puis comme ça tout le monde sera là pour l'aider à se lever.
   Rindo les avait prévenu qu'il avait beaucoup de mal à se lever, alors s'ils étaient plusieurs à être là pour l'aider, ça serait peut-être plus simple...
   Senju termina de s'habiller et retourna dans la chambre de son frère, en faisant exprès de ne pas frapper pour entrer. Mais heureusement pour elle, elle ne tomba sur aucune scène étrange. En tout cas, Rindo était toujours en t-shirt-caleçon. Donc Senju avait raison, il devait vraiment aimé ne pas être très habillé lorsqu'il était à la maison.
   — Bon qui dort où, demanda Sanzu.
   — Je dors au milieu parce que je suis là seule fille.
   — Moi j'aime pas dormir sur le côté, je me sens délaissé après, dit Sanzu.
   — Mais j'aime pas dormir au bord, j'ai peur de tomber.
   — Au pire, tu dors entre nous deux zouzou...
   — Non non non, vous allez lui faire des trucs bizarre c'est mort.
   — On lui fera des câlins !
   — Mais moi je veux aussi dormir avec Senju, dit Kazutora.
   — T'es pas cool.
   — Bon au pire on alternera la nuit prochaine.
   — Euh mais je serais pas là moi, dit Kazutora.
   — Si si tu seras là t'inquiète. Donc, dans l'ordre on fait, Juju, Zouzou, Zuzu et moi, dit Rindo avec satisfaction.
   — Ça me va, dit Sanzu.
   — Moi aussi, dit Senju.
   — Moi je m'en fiche, dit Kazutora.
   — Parfait alors on y va !
   Tout le monde grimpa dans le lit, dans l'ordre choisi par Rindo, et se blottit l'un contre l'autre. Ils eurent un peu de mal à trouver une position adéquate, de façon à ce qu'ils soient tous en contact, mais ils finirent par tous trouver une position confortable. Rindo monta à moitié sur Sanzu sans aucune gêne, Kazutora posa sa tête sur l'épaule de Sanzu, et Senju vint elle-même se blottir contre lui, en posant sa tête sur son torse. Kazutora passa son bras autour de ses épaules et caressa timidement ses cheveux.
   — Rindo tu peux respirer, demanda Senju en voyant qu'il avait enfoui son visage dans le cou de Sanzu.
   — Oui ça va. Je suis trop bien posé là.
   — Je sens la transpiration non, demanda Sanzu en caressant ses cheveux.
   — Un peu, répondit Kazutora.
   — Moi je m'en fiche, j'aime bien ton odeur, dit Rindo avec joie.
   — C'est dégoûtant, dit Senju en riant.
   — M'en fiche il sent bon.
   — T'es grave.
   — Tu sais que tu vas manquer d'oxygène à rester comme ça ?
   — Mais non, il fait presque toujours ça, dit Sanzu. Il passe sa vie à se mettre comme ça pour dormir.
   — Laissez-moi dormir comme je veux.
   — J'ai pas envie de dormir, murmura Kazutora.
   — T'as peur, demanda Senju.
   — ... J'ai envie de repartir.
   — Où ça ?
   — N'importe où loin de Tokyo.
   — T'es pas en danger à Tokyo, pas tant que tu es ici en tout cas.
   — Faut lui faire des caresses, ça l'endort, dit Rindo en levant sa main à l'aveuglette pour tâter le visage de Kazutora.
   — Si tu veux je peux te faire des bisous, dit Sanzu.
   — Non, je lui fais des bisous, dit Senju en donnant une tape sur la main de Rindo pour qu'il arrête de toucher Kazutora.
   — Tant que tu le lèches pas...
   — Ça le détendrait pourtant, répliqua Rindo.
   — Incite pas ma sœur à mettre des choses dans sa bouche, s'exclama Sanzu en donnant une petite tape sur les fesses de son petit ami.
   Rindo lâcha volontairement un petit gémissement, ce qui fit rire Sanzu.
   — ... Tu viens de lui mettre une fessée là, dit Kazutora avec incrédulité.
   — Commencez même pas à vous chauffer devant nous, menaça Senju.
   — On fait rien du tout.
   — Je vais pas pouvoir dormir, déclara Kazutora. 
   — Pourquoi ?!
   — Parce que je suis dans ton lit et je t'imagine faire des trucs avec Rin donc je peux pas dormir.
   — Oh non, moi aussi je vais commencer à imaginer tout ça, gémit Senju. Ce lit est maudit.
   — Ben arrêtez d'y penser, dit Rindo.
   — Je peux pas, j'ai les images en tête, dit Kazutora.
   — ... Et ça t'excite, demanda sérieusement Sanzu.
   — Sanzu t'es mort.
   Senju passa au-dessus de Kazutora, l'écrasant au passage, elle poussa Rindo sur le côté pour se débarrasser de lui, et frappa sans aucune pitié son frère.
   — C'était une blague !
   — Je vais t'apprendre à être drôle moi tu vas voir !
   — Hé tu me frappes pas, c'est moi qui t'ai élevé !
   — C'est Waka qui m'a élevé tu racontes quoi !
   — Tu m'as enlevé mon matelas, s'indigna Rindo.
   — Les enfants, on est censé dormir, soupira Kazutora.
   — T'as vu comment c'est une femme violente Kazu ? C'est une vraie terreur !
   — Et toi t'es un pervers !
   — Moi ?!
   — C'est l'heure de dormir les gars donc Juju retourne à ta place et Zuzu refais le matelas pour que je me mette sur toi.
   — Mais je me fais agressé !
   — Je retournerais à ma place quand j'aurais étranglé Sanzu !
   — Mais calmez cette enfant, soupira Rindo.
   — Juju calme toi ça va aller, dit Kazutora en l'attrapant pour la soulever et l'obliger à retourner au bord du lit.
   — Je lui remets juste les idées en place, dit Senju en essayant de frapper son frère par dessus Kazutora.
   — Je vais clairement porter plainte.
   — Senju tu m'as mis un coup !
   — Oh désolé mon Zouzou, s'exclama aussitôt Senju en prenant le visage de Kazutora entre ses mains. Je vais te faire un bisou magique.
   — Bon tout compte fait je vais au milieu, mieux vaut mettre les Akashi aussi loin que possible l'un de l'autre, dit Rindo en se glissant entre Sanzu et Kazutora.
   — C'est ça, dit Senju en se calmant.
   — Tant que t'es avec moi c'est bon, répondit Sanzu en enlaçant Rindo.
   — Bon bonne nuit, dit Senju.
   La jeune femme se tourna, de façon à être face à Kazutora, et se blottit dans ses bras en posant sa tête sur sa poitrine. Le silence tomba, tout le monde adopta une position confortable et essaya de se calmer. Le lit de Sanzu était assez grand pour deux personnes, mais pour quatre c'était juste.
   Mais tout compte fait, ça ne dérangeait pas Senju, car ça lui donnait une bonne raison de se coller à Kazutora. Ça n'avait pas l'air de le déranger en plus de ça, il la tenait lui-même dans ses bras et avait même fermé les yeux. C'était bon signe, il essaierait peut-être de dormir.
   Mais... il fallait toujours se méfier du Rinzu. Séparément ils pouvaient être de vrais parasites, mais alors quand ils étaient ensemble... Ça pouvait être un vrai calvaire. Sachant que leurs principales occupations étaient « embêter Senju » et « faire des sous-entendus à Kazutora », ils allaient sûrement tenter des choses cette nuit. Ils étaient étrangement silencieux pour l'instant d'ailleurs, c'était louche.
   Senju s'appuya sur son coude et se leva discrètement pour voir ce qu'ils faisaient.
   Oula. Mauvais signe. Rindo était tourné vers Kazutora, ça ne présageait rien de bon ça. Il était allongé sur le côté, une main sous son visage. Ses yeux étaient fermés, mais il avait un sourire au visage. Derrière lui, Sanzu s'était légèrement relevé sur un coude pour pouvoir se pencher au-dessus de lui et murmurer des choses à son oreiller, il souriait aussi, et Senju pouvait même voir que sa main était passée sous le t-shirt de Rindo.
   Rindo tourna soudain son visage vers son petit ami et murmura quelque chose à son oreille, sans arrêter de sourire.
   Oula. Oulala. Senju connaissait très bien ce sourire, pour l'avoir vu un bon nombre de fois sur le visage de Rindo. Il l'avait en général lorsqu'il s'apprêtait à l'embêter... ou alors quand Sanzu était en train de le chauffer. Dans les deux cas, ça allait être très problématique.
   — Qu'est-ce que vous faites, demanda Senju d'un ton suspicieux.
   Le sourire de Rindo s'agrandit.
   — J'étais en train de me dire que j'aimais trop être collé-serré entre mes deux hommes préférés, dit-il innocemment.
   — C'est grave excitant, ajouta Sanzu.
   — Hein, s'exclama Kazutora en se tournant d'un coup vers eux.
   — On est nez à nez grrr-
   — Je vais vous tuer, dit Senju en reprenant son oreiller.
   — C'était une blague c'est bon nous tue pas !
   — Mais je m'en moque !
   — Peace and love Senju, dit Kazutora en essayant de la retenir.
   — Ouais peace and-
   — JE VAIS VOUS TUER.

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