1) J'ai fait ce fanart pour une autre fic, du coup c'est pour ça qu'il y a pas Sanzu dessus et que Kazu a pas la même coupe. Et je l'ai fait sur le modèle d'un fanart Bajifuyu donc si vous voyez passer un fanart comme celui-là avec Baji et Chifuyu ben c'est celui d'origine
2) il est signé « Sushi » parce que c'est moi Sushi. Cherchez pas à comprendre, c'est une longue histoire mais si vous voyez des fanart que je mets et qui sont signés Sushi, c'est normal-
3) Oui le petit zouzou a les cheveux longs parce que de base ce fanart était fait pour autre chose, et j'ai une très grande flemme de modifier le fanart. Donc voila :)─────── ༻𖥸༺ ───────
C'est le bruit du vent qui réveilla Kazutora. Lorsqu'il ouvrit les yeux, une douce lumière matinale baignait la chambre, la fenêtre était grande ouverte, et une agréable brise pénétrait la pièce, faisant voler les rideaux qui encadraient la fenêtre. Le soleil était déjà levé, il faisait bon, la journée s'annonçait bonne. Les rayons de lumière formaient des taches de lumière sur le sol et les meubles, de là on pouvait entendre la mélodie que chantaient les oiseaux dehors.
Kazutora mit un certain temps à émerger du sommeil. Il sentait une présence dans son dos, quelqu'un l'enlaçait et réchauffait son corps, une main était posée sur son ventre et un souffle chaud s'échouait sur sa nuque. Cette position particulièrement confortable le poussa à rester immobile un moment dans le lit, et il essaya de profiter de ce rare moment de bien-être qu'on lui offrait. Il ouvrit tout de même les yeux pour s'habituer à la lumière du soleil, et balaya la pièce du regard. Il y avait des vêtements un peu partout par terre, son t-shirt était étendu sur le bureau, un autre traînait sur une chaise, et deux caleçons jonchaient au sol, au pied du lit. Il y avait aussi plusieurs... objets..., qui étaient un peu éparpillés partout par terre. Ok... Et il y avait plusieurs sachets de préservatifs ouverts sur le chevet.
Kazutora mit du temps avant de réaliser. Il se releva avec fatigue sur ses coudes et dirigea son regard sur la poubelle de la chambre. Effectivement, il y avait plusieurs préservatifs usagés qui s'empilaient dedans. Euh... Pourquoi est-ce que...
Le jeune homme tourna vivement la tête vers la personne près de lui et le regarda avec incrédulité.
— Sanzu on a couché ensemble, s'écria-t-il en secouant les épaules de son ami pour le réveiller.
— Aaahhhh Kazutora arrête, s'écria Sanzu avec un sursaut.
— On a couché ensemble !
— Tu m'as fait peur ! Faut pas crier comme ça dès le matin !
— On a couché ensemble !
— Je sais, cria Sanzu en secouant à son tour les épaules du jeune homme.
— Tu m'as dé-viergé !
— T'étais pas vierge !
— Si de derrière !
— T'étais pas vierge tu t'es tapé ma sœur !
— Mais de derrière je l'étais ! Oh non, j'ai couché avec le frère et la sœur, dit Kazutora en enfouissant sa tête dans ses mains avec horreur.
— ... T'as aussi couché avec le beau-frère, dit Sanzu en explosant de rire. Tu te fais toute la famille.
— Mais c'est pas drôle, gémit Kazutora. Je suis horrible !
— Mais t'es magnifique !
— Pas dans ce sens Sanzu !
— C'est dingue tu me l'as dit cette nuit aussi-
— Q-quoi ?! S-Sanzu arrête ! C'est hyper grave là, dit Kazutora en rougissant vivement.
— Pourquoi vous criez, demanda une voix en entrant.
Kazutora tourna vivement la tête vers l'entrée de la chambre, et se détendit en voyant que c'était seulement Rindo. Il se tenait près de la porte, et n'était vêtu que de son caleçon et d'une chemise bien trop large pour lui. Elle tombait sur ses hanches et couvrait partiellement son bassin, son col était grandement ouvert et étiré sur ses épaules, ce qui laissait parfaitement voir son tatouage... et ces suçons.
Oh mon dieu, pensa Kazutora avec dépit.
— Il s'est tapé toute la famille et il assume pas, dit Sanzu en riant.
— Techniquement il manque Takeomi, dit Rindo en venant s'asseoir près de son petit ami.
— J'avoue. Hésite pas Kazu hein.
— C'est tellement pas drôle.
— Tu peux toujours le prendre comme sugar daddy mais bon, je pense pas que ça soit le meilleur, il va juste vous ruiner.
— Mais arrête, j'ai l'impression d'être une traînée...
— N'importe quoi, t'en es pas du tout une.
— Si parce que j'ai trompé Senju, j'ai couché avec vous deux, je suis un connard, en plus me connaissant je vais pas oser le dire, je-
— Euh déjà je t'arrête, tu peux avoir autant de partenaires sexuels que tu le veux, coupa Rindo. Tu couches avec qui tu veux, que t'ai un, deux, ou trois partenaires ça ne nous regarde pas et on a pas à te juger pour ça. Ça fait pas de toi une traînée, en plus c'est un terme péjoratif, qu'on utilise plus pour désigner un comportement, et il n'est donc pas adapté pour toi. Ensuite, t'es tout sauf un connard donc arrête de dire ça dès que t'en as l'occasion. Et enfin, tu ne peux pas tromper Senju si t'es pas avec elle mon zouzou.
— Mais si, s'exclama Kazutora.
— Ah bon ? Le principe de tromperie c'est d'aller voir ailleurs quand tu es en couple. T'es en couple ?
— Non mais-
— Donc t'as trompé personne. Flirter avec une personne, et avoir coucher avec elle ne veut pas dire que tu lui ai réservé. Donc tu fais ce que tu veux.
— Ouais enfin aller voir quelqu'un d'autre alors que t'es en flirt, ça ruine un peu tes chances d'être en couple, répliqua Kazutora.
— Ben t'as qu'à rien dire, dit Sanzu en haussant les sourcils comme si c'était évident. C'est bon tu lui dois rien.
— C'est irrespectueux de pas lui dire...
— Ben non. Ta vie sexuelle te regarde, t'es pas engagé ni rien. Si ça se trouve elle aussi elle va voir ailleurs.
— C'est un point de vue qui se discute, dit Rindo. Mais je suis plutôt d'accord.
— Je vais finir seul, dit Kazutora avec désespoir.
— Mais non, t'es pas le seul à avoir fait ça, dit Sanzu pour le rassurer. Izana et Ran ont couché ensemble, alors que Izana a toujours aimé Kaku, et pourtant ça a jamais posé aucun problème.
— Oui mais c'est pas pareil.
— Pourquoi ?
— ... Izana c'est pas un connard.
— Et pourquoi toi tu le serais ? La situation est exactement la même.
— Non c'est pas pareil.
— Euh si clairement, dit Rindo. Izana et Kaku était en flirt mais des fois Izana il couchait avec Ran pour s'amuser. Et après Izana le disait à Kaku et il en avait rien à faire. C'est la même situation.
— Mais comment Kaku fait pour n'en avoir rien à faire ?
— Ben il est juste comme ça, ça s'explique pas. Il accorde pas forcément de l'importance aux relations sexuelles qui ont lieu seulement pour le plaisir, et il savait que Ran et Izana avaient une relation qui était comme ça quoi. Senju est peut-être aussi comme ça.
— Zouzou, dit Sanzu avec sérieux. Tu sais ce que Juju veut faire plus tard ?
— Psychologue ?
— Psychologue sexologue.
— ... Elle m'avait juste dit psy...
— Elle osait pas te le dire pour pas te faire peur mais t'inquiète. Tout ça pour dire que si elle veut faire ça, elle est forcément ouverte d'esprit.
Kazutora leva les sourcils avec perplexité.
— Et pourquoi ?
— Ben le psy sexologue ils sont grave ouvert à tout ce qu'il y a dans le domaine du sexe. Vraiment il peut se passer n'importe quoi ils sont en mode « au calme c'est rien, faut tester des trucs et tout ». Ils s'arrêtent pas aux normes basiques qu'on adopte nous, les gens du bas peuple. Ils sont vraiment ouverts à tout, et Juju n'est pas du genre à s'enfermer dans des critères précis tu vois ?
Bon... Il n'avait pas tort, c'était vrai que les psychologues sexologues étaient très ouverts pour ce genre de chose. Mais Senju n'en était pas encore une, et puis elle avait ses limites et... Elle pouvait lui en vouloir et se sentir vraiment mal...
— Bon.
Sanzu prit Kazutora par les épaules et le força à le regarder.
— Zouzou. Je connais ma sœur ok ? Je suis sûre qu'elle t'en voudra pas, et qu'elle sera pas blessée. Elle va rager c'est sûr, genre vraiment, mais elle ragera dans son coin parce qu'elle va croire qu'on veut te prendre dans notre couple. Mais t'inquiète. Ça va le faire. Par contre nous elle va nous tuer, termina Sanzu en se tournant vers son petit ami.
Rindo, qui regardait son petit ami depuis tout à l'heure avec un mélange d'amusement et d'amour, sourit et acquiesça.
— Qu'est-ce qu'il y a, demanda Sanzu.
— Tu me fais rire, dit Rindo en secouant la tête.
— Pourquoi ?! Je suis sérieux !
— Je sais pas, tu me fais rire t'es trop mignon.
— Donc je suis un clown comme Koko, s'écria Sanzu.
— T'es bête Zuzu, dit Rindo en caressant ses cheveux.
Kazutora fixa un instant ses deux amis, avant de sentir des larmes envahir ses yeux. Il baissa la tête et battit des paupières, faisant tomber des larmes sur ses joues.
— Mais zouzou pleure pas, dit Rindo en le
prenant aussitôt dans ses bras. Ça va aller, je suis sûre que Senju va pas t'en vouloir.
— Mais c'est pas ça, dit Kazutora en essuyant ses larmes.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Tu te sens mal ? T'es stressé ?
— Non mais... j'ai... Je me déteste, je me suis immiscé dans votre couple alors que vous êtes trop mignons et incroyables... Vous vous regardez avec trop d'amour et... et je gâche tout en me rajoutant...
— Mais Zouzou, tu gâches rien du tout entre nous, ce qu'on a fait ne change rien à ce qu'on ressent l'un pour l'autre, on est toujours autant amoureux, dit Rindo en caressant son visage.
— Oui mais je suis un parasite, pourquoi je me rajoute comme ça entre vous...
— Parce qu'on a envie ! Je te signale que c'est nous qui sommes venus vers toi, dit Sanzu. Je suis très, très amoureux de Rindo, mais toi aussi je t'aime beaucoup, même si c'est pas le même amour. Et qu'on ait couché avec toi ça ne change rien ! Moi je suis heureux d'avoir fait ça avec toi, j'ai carrément adoré, et t'es tout sauf un parasite.
— Oui mais bon...
— Y'a pas de « mais bon », coupa Rindo. Si on voulait pas de toi avec nous, on aurait pas fait tout ça avec toi. Tu viens pas tout gâcher, t'es pas un parasite, et faire tout ça avec toi c'est juste génial. Ok ?
— Oui mais-
— Kazu. Arrête avec tes « oui mais » ! Si on veut coucher avec toi, on couche avec toi et puis voilà ! Tu nous excites et c'est réciproque alors on fait ce qu'on veut !
— Je v-vous excite ?!
— Bah oui, t'es bête ou quoi ?
— Mais je sais pas... je m'immisce quand même entre vous et... ben... c'est... voila...
— Me dis pas que tu regrettes, murmura Rindo en s'approchant d'un coup de son visage.
Kazutora rougit vivement et sentit son souffle se couper.
— Non, murmura-t-il avec gêne.
— T'as aimé cette nuit, demanda Sanzu en se rapprochant de lui.
— O-oui...
— Et est-ce que t'as toujours envie de nous, demanda Rindo en approchant son visage du sien.
— N-non !
— T'en es sûr, demanda Rindo à quelques centimètres de lui.
Non il n'était pas sûr, et il avait encore bien trop envie de ses amis, mais il devait résister, il ne pouvait pas continuer.
— Si tu n'as pas envie de moi, dis-moi de partir, murmura Rindo.
C'était impossible de lui résister, il parlait à seulement quelques centimètres de lui, son souffle chaud s'échouait sur ses lèvres et... son regard plein d'envie ne faisait qu'attiser le désir de Kazutora. Sans parler de Sanzu qui était tout proche de lui et qui avait commencé à caresser ses cheveux...
— Je...
Kazu sourit et lança un regard provoquant à son ami.
— Je crois que c'est surtout vous qui avez envie de moi, dit-il en penchant la tête.
— Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
— Hm... Tout dans votre attitude.
— Et si c'était vrai, qu'est-ce que tu ferais, questionna Sanzu avec un sourire.
— Je sais pas... Je vous dirais de me donner envie de vous à votre tour.
Rindo sourit. Il poussa le jeune homme en arrière, pour le faire tomber sur les oreillers du lit, et vint monter à califourchon sur son bassin. Il caressa son torse dénudé, en passant avec sensualité ses doigts sur les contours de ses muscles, puis il appuya ses mains près du visage de Kazutora. Il se cambra et commença doucement à faire bouger son bassin contre celui du jeune homme, un sourire naissant sur ses lèvres.
— Comme ça, demanda-t-il d'un ton joueur.
— Tu parles d'une amitié, murmura Kazutora en sentant du plaisir naître en lui.
— Y'a plusieurs types d'amitié, répondit Sanzu.
Il souleva le torse du jeune homme et vint se mettre derrière lui, afin de pouvoir le placer entre ses jambes et de l'adosser contre son propre torse.
— On me l'avait jamais sorti celle-là, dit Kazutora alors que Sanzu plongeait ses mains dans ses cheveux.
— T'avais jamais fait de plan à trois en même temps, répliqua Rindo.
— Vous en avez déjà fait vous ?
— Moi non.
— Moi oui, dit Sanzu avec dépit. Avec Mucho et un autre gars que je ne connaissais même pas.
— T'étais consentant, demanda Rindo avec un regard perçant.
— Je crois que oui. Mais c'était quand j'étais plus jeune et j'avais surtout fait ça pour me sentir plus grand, ou pour pas être le seul vierge et tout. Mais maintenant je regrette trop d'avoir fait ça, j'aurais préféré ne pas le faire juste pour ça, et encore moins avec lui. En plus c'était pas ma première fois, mais c'était la deuxième donc bon...
— T'avais quel âge, demanda Kazutora.
— J'avais quatorze ans.
— C'est tôt, dit Rindo.
— Mais oui trop, approuva Sanzu. Super l'adolescence, je suis dégoûté. Après j'ai plus voulu rien faire avant longtemps, je trouvais ça nul de commencer à faire ça alors que je me sentais trop jeune.
— Mais t'as pas couché avec Rin quand t'étais au lycée ?
— Si mais c'était à la fin de la première. Moi j'étais plus au lycée mais je revenais pour voir Sanzu, dit Rindo.
— Et comme t'étais un élève exemplaire qui a été admis dans une université prestigieuse, les profs t'adoraient et c'est limite s'ils t'invitaient pas d'eux même, dit Sanzu d'un air amusé.
— T'étais un fayot, se moqua Kazutora.
— Nan j'étais le mec au fond de la classe qui restait dans son coin et qui essayait de disparaître. Les profs de base ils m'aimaient pas hein, ils me trouvaient bizarre et ils se rendaient à peine compte de mon existence, mais bizarrement quand j'ai été accepté dans ma fac, ils m'ont direct adorés. C'est juste des intéressés qui se servaient de moi pour dire qu'ils avaient fait du bon travail, qu'ils avaient des élèves brillants qui faisaient de grandes études et tout.
— Ouais mais au moins tu pouvais revenir quand tu voulais et on pouvait se voir, dit joyeusement Sanzu.
— C'est vrai, dit Rindo en tapotant le nez de son petit ami.
— Et toi d'ailleurs Kazu tu l'as fait quand t'as première fois, demanda Sanzu.
— Au lycée.
— C'était pas avec Senju t'as première fois ?!
— Ça va pas ! J'aurais pas osé, j'aurais été encore plus nul et elle aurait été dégoûtée, s'exclama Kazutora en levant les yeux vers son ami.
— Mais... Comment ça encore plus nul.
— Maintenant je peux vraiment dire que t'es pas du tout nul, dit fièrement Rindo. Avant tu me disais « tu peux pas savoir » et ben maintenant je sais et au lit t'es incroyable.
— Grave pas.
— Si clairement. Et en plus de ça t'es grave excitant, dit Sanzu en caressant sa poitrine.
— N'importe quoi.
— C'est pas n'importe quoi, tu m'excites à mort moi, dit sérieusement Rindo. Tu me reprends quand tu veux.
— T'es littéralement à califourchon sur moi, je pense que je l'avais compris, dit Kazutora en caressant les cuisses de son ami.
— Alors t'attends quoi ? Je suis chaud là.
— Ah c'est ça que tu veux, comprit Kazutora en donnant un coup de hanche à son ami.
— Oui continue, dit Rindo en se cambrant.
Kazutora s'exécuta et Rindo ferma les yeux de plaisir. Il se cambra davantage et s'appuya sur la poitrine du jeune homme, Kazutora serra ses cuisses, Sanzu fit passer ses mains sur sa poitrine et dessina les contours de son tatouage. Rindo finit par se relever fébrilement. Il recula entre les jambes du jeune homme, le corps tremblant de plaisir, et déposa des à l'intérieur de ses cuisses.
— Senju t'en as déjà fait, demanda Sanzu en regardant avec fascination son petit ami.
— Une fois, sous la douche, dit Kazutora d'une voix tremblante.
— Elle était plus douée ?
Kazutora ouvrit la bouche mais seule une respiration saccadée lui échappa. Il ne parvint pas à répondre, et Sanzu ne sembla pas le remarquer. Ils fixèrent tous les deux Rindo qui avait commencé à lécher sa peau de haut en bas, oubliant totalement leur discussion.
— Oh, fit Kazutora en se cambrant sans pouvoir s'en empêcher.
Sanzu baissa aussitôt les yeux vers lui et le regarda se cambrer dans une position de plaisir.
— T'es sensible, dit-il en attrapant ses poignets pour l'empêcher de toucher Rindo.
— Tais-toi, s'exclama Kazutora en rougissant.
— Ça m'excite grave.
— J-je... h-mm je...
— Tu pensais à qui quand tu l'as fait cette nuit avec nous ?
— À vous, dit Kazutora en se tordant de plaisir.
— Et d'habitude tu penses à quoi ?!
Kazutora essaya de se concentrer pour comprendre ce que disait son ami. Il avait du mal à répondre, ses lèvres tremblaient et il avait du mal à ne pas succomber aux mouvements de bouche que faisait Rindo. Sanzu tenait toujours ses poignets et l'empêchait d'attraper les cheveux de son petit ami pour intensifier ses mouvements, il le tenait contre lui pour l'empêcher de glisser, et les questions qu'il lui murmurait d'une voix enivrante l'empêchait de penser correctement.
— Vous voulez qu'on fasse un jeu, demanda Rindo en se relevant.
— Quel jeu, demanda Kazutora d'une voix essoufflée.
— Avec Sanzu on s'était demandé lequel arriverait à te chauffer en premier, commença Rindo. Mais comme t'es déjà bien chaud, on a qu'à voir lequel te fais un orgasme en premier. On peut se chronométrer.
— H-Hein, s'exclama Kazutora alors que ses rougeurs s'accentuaient.
— Oh mais c'est une très bonne idée ça, dit Sanzu avec excitation.
— Mais je vais jamais tenir moi !
— Si tu veux pas on le fait pas, assura Rindo.
— Non c'est pas ça ! Mais une fois que je suis... euh... lancé ben... le deuxième à plus de chance d'y arriver plus vite, dit Kazutora avec gêne.
— Mais non t'inquiète, dit Sanzu. Par contre Rin comme t'as déjà commencé je te compte une minute en plus.
— Ça me va, dit Rindo alors que Sanzu prenait son téléphone.
Rindo se baissa de nouveau sur Kazutora, il ouvrit la bouche et s'apprêta à l'embrasser, il s'approcha et... Un bruit sourd retentit.
— C'était quoi ça, demanda Kazutora en se redressant d'un coup.
— Y'a quelqu'un à la maison, demanda vivement Rindo.
— Ben je sais pas...
— Takeomi est là, demanda Rindo.
— Non. Et Senju non plus.
— C'était quoi ce bruit alors ?!
Les trois jeunes hommes fixèrent la porte de la chambre comme s'ils s'attendaient à voir quelqu'un débarquer. Mais il n'y eut plus aucun bruit, et rien ne se passa.
— Pourquoi on panique comme ça, murmura Rindo.
— Parce qu'on est dans l'illégalité, répliqua Kazutora à voix basse.
— N'importe quoi, on couche juste ensemble, dit Rindo.
— C'est illégal-
— Tu veux que je te récite le code pénal ?
— Oui t'es sexy quand tu le fais, dit Sanzu.
— Grrrr.
— Y'a quoi de sexy là-dedans, demanda Kazutora.
— Tout ce que fait Rindo est sexy.
— H-hein ?! Bon vas voir s'il y a quelqu'un !
— Rindo vas-y.
— Euh c'est ta maison.
— C'est aussi la tienne maintenant !
— Oui ben... elle est à ton nom. C'est toi l'homme de la maison-
— Je le suis que quand ça t'arrange, s'exclama Sanzu en jetant son oreiller sur son petit ami.
— Hé violence conjugale sur la justice, c'est hyper grave ça !
— T'es pas la justice !
— Je suis l'incarnation de la loi et de la justice, s'écria Rindo.
— Mais on s'en fiche, allez voir s'il y a quelqu'un, cria Kazutora. Si c'est Senju et qu'elle nous voit comme ça, elle sera de un hyper blessée, et de deux hyper en colère !
— De toute façon elle finira bien par le savoir, dit Rindo. Et on te l'a dit, si ça se trouve elle ne va pas être blessée.
— De toute façon c'est déjà fini pour nous, dit Sanzu.
Kazutora et Rindo le regardèrent sans comprendre.
— Pourquoi tu dis ça ?
— Parce que c'est vrai. C'est le début de la fin. Elle va me tuer, ensuite elle te tuera toi Rindo, et ensuite elle te tuera Kazutora ! Elle va nous enterrer dans le jardin, et ensuite elle le dira à toutes ses copines, et ses copines vont venir nous pourrir à notre enterrement, si on en a un, et elles maudiront notre âme et viendront faire des rites sataniques sur nos ossements !
Kazutora et Rindo fixèrent Sanzu avec incrédulité.
— Tu crois, demanda Kazutora avec peur.
— Mais oui ! C'est ma sœur, je la connais ! Ok elle et Yuzuha elles sont grave cool, mais les meufs en colère c'est très, très dangereux ! Surtout les meufs cool !
— Vraiment, demanda Kazutora d'un air inquiet. Mais non elles vont rien faire...
— Si elles vont faire un truc ! Si Senju est en colère et blessée, on va se faire défoncer ! Sans compter ce que elle elle va faire, Yuzuha va nous frapper, et je vous jure qu'elle va pas hésiter. Hinata va nous faire la morale pendant des heures, elle va nous dire qu'on est des connards, qu'on est irrespectueux, qu'on a aucune valeur, que de toute façon je la mérite pas, bref pleins de trucs comme ça. Et Emma dispose de tout un réseau de pétasse extrêmement dangereux ! Elle va raconter ça à ses copines, qui vont le raconter à d'autres copines, et toute la fac va le savoir ! En plus, elle va le dire à Hanma, et Hanma va le dire à ses potes, ça fait tout un réseau de connards en plus qui sera au courant, dit Sanzu en hochant la tête.
— Sérieux ?!
— Oui, en gros tout le monde va vouloir nous tuer. Kazu on va te prendre pour une traînée et nous pour des connards, dit Sanzu d'un air dépité.
Kazutora fixa son ami sans rien dire. Il n'avait pas pensé une seule fois à tout ça, il ne s'était pas rendu compte de l'ampleur du problème. Il s'était surtout inquiété pour Senju, parce qu'il ne voulait pas la faire souffrir. Mais maintenant que Sanzu disait tout ça... Il se rendait compte de tous les problèmes qu'il allait avoir. Tout le monde allait savoir ce qu'il avait fait, tout le monde allait encore plus le détester et...
Sa vie allait devenir encore plus horrible qu'elle ne l'était déjà, c'était clairement fini pour lui.
Des larmes envahirent ses yeux et se mirent à couler sur ses joues avant même qu'il ne s'en rende compte.
— Oh mais non mon zouzou pleure pas, dit Rindo en l'enlaçant. Sanzu t'es con, tu lui fais peur à dire n'importe quoi !
— Mais c'est vrai ce que je dis !
— Je veux pas que ça arrive, je veux pas qu'on sache ce que j'ai fait, je... Je suis pas une traînée, je veux pas que tout le monde croit ça, sinon j-je-
— Bien sûr que non t'es pas une traînée mon zouzou !
— On va me détester et tout le monde va m'insulter, je peux pas vivre ça, je tiendrais jamais...
— Mais personne ne va rien te faire ! Le premier qui t'insulte, je lui fais un procès. Sanzu t'es bête, regarde tu le fais pleurer pour rien, dit Rindo en caressant la tête de Kazutora.
— Mais moi aussi j'ai peur attends ! Je veux pas me faire insulter, ni qu'on gâche ma vie !
— Mais elles vont rien faire, est-ce qu'elles ont gâché la vie de Mikey et Draken quand elles ont appris qu'ils étaient amoureux ? Non non donc voilà !
— Oui mais là c'est plus grave, dit Kazutora en reniflant.
— Non pas du tout. Personne n'aura la vie gâchée, je vais vous protéger moi. Déjà il faut aller voir c'était quoi ce bruit. Et si c'est Senju on va lui expliquer et en parler calmement avec elle comme des personnes matures.
Rindo confia Kazutora à Sanzu, puis il se leva et sortit avec confiance de la chambre. Sanzu serra le jeune homme dans ses bras pour le consoler, en posant sa tête sur le sienne, et passa sa main dans son dos.
— Rin c'est quand même un homme incroyable hein, dit Sanzu d'un air amoureux.
Kazutora ne répondit pas et se contenta de renifler.
— Hé Zouzou je voulais pas te faire peur hein. Je disais n'importe quoi, c'était pour rire.
— Hmm...
— Je te l'ai dit, Juju ne va sûrement pas t'en vouloir. T'as rien fait de mal, t'as pas à t'en vouloir.
— T'as raison dans ce que t'as dit. Les filles vont nous tuer, tout le monde va le savoir et on va nous détester. C'est toujours comme ça de toute façon...
— Personne ne va te détester et personne ne va nous tuer. Au pire y'aura une embrouille mais ça va passer, et je te jure que Senju va être très compréhensive.
— Ben elle devrait pas l'être et elle devrait me
détester.
— Pourquoi t'es aussi dur avec toi-même ? J'ai l'impression que tu veux vraiment qu'elle te déteste.
— Si elle me déteste... Elle va m'oublier et trouvera quelqu'un de mieux. Honnêtement je préfère qu'elle me déteste et qu'elle trouve une autre personne que moi. J'ai pas envie de lui faire de mal, même si on peut être bien ensemble après. Tu dois trouver ça stupide...
Sanzu écarta son ami de lui et le regarda longuement.
— Je trouve pas ça stupide du tout. Je pensais la même chose.
— Vraiment ?
— J'ai pas vécu les mêmes choses que toi, moi mon père ne me battait pas, il a juste jamais été là, ma mère non plus, et Takeomi a toujours été très dur avec moi. Ça a toujours été très dur pour moi, on m'a toujours répété que je n'étais pas comme il fallait, que j'étais un mauvais grand frère, et que de toute façon je ne servais à rien. À force d'entendre tout ça j'ai commencé à me détester, à tellement me détester que je n'étais pas capable de rien faire, juste de faire ça.
Kazutora regarda longuement son ami, et Sanzu lui fit un petit sourire.
— Au final les mots qu'on nous dit n'ont pas tant d'importance, ce qu'il faut retenir c'est qu'ils nous font mal. Les reproches qu'on te fait deviennent tes vérités, tu t'enfermes dans cette spirale où tu ne penses plus qu'à ça et tu finis par te convaincre que tu es sûrement l'une des personnes les plus ignobles sur terre. Chaque trait devient un défaut à tes yeux, tu ne vois plus que ça, et tu deviens tellement obsédé par ça que c'est comme si tu avais besoin qu'on le dise. Qu'on te dise que oui, tu es vraiment la personne la plus ignoble sur terre, que tu mérites tout ça. T'as besoin d'avoir cette justification, qu'on te dise que tout ça ne t'arrive pas par hasard. Parce que si tu te rendais compte que t'es quelqu'un de bien et que tu mérites autant que les autres d'être heureux, ça ne ferait que t'abattre un peu plus. Alors tu continues de te détester et tu veux qu'on te déteste. Et le problème... c'est que ça marche pas toujours.
Kazutora sentit de nouvelles larmes couler sur ses joues, et Sanzu lui prit les mains.
— Il y a toujours ces personnes qui vont débarquer dans ta vie et t'aimer comme on ne t'a jamais aimé. Tu sais, ce sont ces personnes qui vont s'accrocher à toi et qui vont t'aimer alors que t'as rien fait de spécial. Et tu finis par les aimer toi aussi, parce que tout est mieux avec eux et que c'est comme s'ils prenaient ta douleur. Mais... plus tu les aimes, plus tu as cette impression que tu es juste une tache d'ombre dans leur vie. Toi tu vas mal, et eux ils vont bien, mais te voir dans cet état ça les rend triste, et c'est comme si tu gâchais tout. La solitude est presque plus rassurante, parce qu'au moins là tu ne tires personne vers le bas, et tu préfères regarder de loin les personnes que tu aimes être heureuse avec d'autres personnes que toi.
Kazutora renifla et acquiesça. C'était la première fois qu'il parlait avec quelqu'un qui comprenait aussi bien ce qu'il ressentait, qui savait parfaitement comment il pensait, et qui avait vécu la même chose que lui. Il n'avait jamais pensé à parler de sa dépression avec Sanzu, surtout parce qu'il ne voulait pas raviver de mauvais souvenirs. Mais c'était vrai que parmi ses amis, Sanzu était le seul qui pouvait vraiment savoir ce qu'il vivait. C'était bizarre de soudain être compris, et de soudain voir qu'il n'était pas le seul à penser ça...
— Au début je voulais pas de Rindo non plus, finit par dire Sanzu. Je ne voulais pas le tirer avec moi vers le bas, lui imposer ma douleur et le faire pleurer. Je préférais mille fois le voir être avec une autre personne que moi, même si je l'aimais déjà à la folie. Tant qu'il était heureux et loin de mon malheur, ça m'allait. Mais j'ai dû tomber sur l'homme le plus têtu sur terre, parce qu'il s'est accroché à moi comme une vraie sangsue. Il m'a pas lâché une seule fois et pourtant je lui ai hurlé dessus je ne sais pas combien de fois pour qu'il parte. Au bout d'un moment, je lui ai crié dessus jusqu'à m'en casser la voix, et il est resté complètement indifférent à tout ce que je disais. Et ça a toujours été comme ça quand je lui disais de me lâcher. Il disait rien, à la limite, mais il revenait le lendemain et il restait avec moi. Et j'ai fini par me dire qu'il devait être complètement stupide pour s'accrocher autant à quelqu'un comme moi.
Kazutora ria à travers ses larmes, et Sanzu sourit de nouveau.
— Ça a dû lui faire du mal quand même, dit le jeune homme.
— Je le pensais aussi. Mais il m'a dit que lui crier dessus ne le blessait pas, parce que je ne m'en prenais pas à lui. Je l'ai jamais frappé pour qu'il parte, je l'ai jamais insulté pour lui faire mal, j'ai pas cherché à le blesser pour qu'il parte. Mais c'était de le voir dans cet état qui lui faisait mal. Kazutora... Je pense qu'on a tous conscience de ta situation. On sait tous que tu ne vas pas bien, alors oui, on est pas tous informé de la même façon c'est sûr, mais on sait très bien que tu vas mal. Pourtant regarde, on est tous là. C'est un choix.
Kazutora baissa la tête sans savoir quoi répondre.
— Je sais que c'est dur à accepter, mais laisse les autres t'aider. Si moi j'ai pu laisser Rindo m'aider, tu peux faire pareil. Senju sait très bien ce qu'il se passe, elle s'attend pas à ce que tu t'en sortes du jour au lendemain. Elle le sait, et elle a choisi d'être avec toi du début jusqu'à la fin. Si elle a choisi ça, c'est parce qu'elle t'aime, et parce qu'elle veut vivre tout ça avec toi. T'as pas le droit de l'en empêcher, ce n'est pas à toi de choisir comment elle serait heureuse. Alors oui, peut-être qu'avec un autre ça serait plus facile et ils seraient heureux tout de suite, mais c'est toi qu'elle aime, et c'est avec toi qu'elle veut être. T'as beau vouloir qu'elle te déteste, elle ne te détestera pas alors accepte son amour. Et accepte celui des autres aussi. Zouzou je sais que t'es fort, tu peux t'en sortir. T'as sûrement l'impression que tu seras comme ça toute ta vie, mais je t'assure que tu peux aller mieux, et que tu peux y arriver. Et si t'es pas assez fort, nous on va te rendre fort et t'aider à remonter la pente. On est là pour ça, je sais que tu en es capable, et on est déjà tous super fier de toi, parce que tu réussis à tenir même si t'en as pas l'impression. Tu gardes ta volonté d'aller mieux, et t'essayes vraiment de t'en sortir, même si t'as encore du mal. Et rien que pour ça, on est tous super fier de toi.
Kazutora renifla et battit des paupières. Ses larmes s'écrasèrent sur les draps du lit, et Sanzu essuya doucement ses joues.
— Il y a des personnes qui sont prêtes à se battre à tes côtés alors ne les repousse pas, t'as le droit d'être entouré Kazu.
— Mais... je veux pas lui faire du mal e-et qu'elle finisse par me détester...
— C'est pas ça faire du mal à quelqu'un zouzou. Et crois moi, elle ne va pas te détester. Oui ça sera dur, oui elle va sûrement pleurer et elle va se sentir mal. Mais vous serez ensemble, et elle t'aidera à remonter.
— Je veux pas la faire pleurer...
— Zouzou tu dois passer par là si tu veux y arriver. C'est mieux de vivre tout ça avec elle, ça vous rapprochera encore plus et vous en sortirez super fort. Tu sais, j'ai fait pleurer Rindo un nombre de fois incalculable. Et pourtant on est super heureux ensemble aujourd'hui.
— Oui mais Senju c'est pas Rindo...
— Et alors ? Hé elle est super forte ma petite sœur, c'est une guerrière Senju hein !
Kazutora ria nerveusement.
— C'est pas ma petite sœur pour rien, je t'assure qu'il lui en faut beaucoup pour s'effondrer. Elle était là pour moi quand j'en avais besoin, elle m'a toujours aidé et même si elle m'a vu dans tous les états possible, elle a toujours tenu bon. Si elle a pu traverser avec moi ma dépression, elle pourra aussi être là pour toi. Et oublie pas qu'elle non plus elle n'est pas seul. Elle a aussi des amis pour la soutenir, et puis on rappelle qu'elle est en fac de psychologie donc je pense qu'elle ne va pas hésiter à aller consulter s'il y a besoin. Doute pas de la force de Juju.
— Je croyais que tu voulais un mec sain pour Senju, finit par dire Kazutora.
Sanzu haussa les épaules.
— Faut pas écouter tout ce que je dis, les grands frères ils disent n'importe quoi des fois. Ran voulait un mec normal pour Rindo et regard sur qui il est tombé le pauvre.
Kazutora sourit.
— T'es fait pour être avec Rindo, dit-il en penchant la tête. Il te regarde avec des petites paillettes dans les yeux c'est trop chou.
— C'est vrai, dit fièrement Sanzu. On dit pas des lumières dans les yeux ?
— Je sais pas.
— En mode Mikey, dit alors Sanzu en riant.
— À cause de lui j'oublie les vrais expressions...
— Pareil la honte. Bon en tout cas toi aussi t'es fait pour être avec Senju alors t'as intérêt à être avec elle et à être heureux sinon je vous tue tous les deux.
— Je pense que c'est surtout elle qui va nous tuer tous les deux quand elle saura qu'on a couché ensemble, répliqua Kazutora avec un rire nerveux.
— Naaaannn elle osera jamais tuer « l'incarnation de la justice » !
— J'en doute, c'est une tigresse ta sœur...
— Oui je sais...
Kazutora leva les yeux vers son ami et le regarda longuement.
— Je t'ai fait pleurer aussi, constata-t-il en voyant des traces brillantes sur ses joues.
— Je me suis fait pleurer tout seul en fait, avec mes discours dignes de film là...
— Sanzu futur acteur.
— Je vais me lancer dans la littérature plutôt, comme ça je pourrais écrire de long discours comme ça pour faire pleurer tout le monde, dit Sanzu avec un sourire sadique.
— Et tu vas écrire quoi même ?
— Un truc bien triste. Genre... Un amour impossible entre deux hommes qui sont voués à se marier à d'autres femmes et qui doivent donc vivre séparés et souffrir en silence. Je tuerais l'un des deux à la fin, genre il était malade et voulait passer ses derniers instants auprès de l'homme qu'il l'aimait mais la vie les aura séparés jusqu'au bout. Alors il mourra seul, dans une chambre luxueuse mais désespérément vide de tout amour, et son âme sœur apprendra sa mort dans les journaux. Il sera alors condamné à vivre dans le tourment de l'absence de son amour, et auprès d'une femme qu'il n'aime pas. Ça sera très triste, j'adore.
— ... Tu viens de me spoiler la fin de ton livre là, demanda Kazutora d'un air outré.
— ... Oui ?
— Mais je voulais l'acheter !
— Mais... tu sais... c'est pas l'histoire en elle-même qui compte, c'est comment elle est écrite, la plume de l'auteur, les messages passés, les critiques de la société...
— Mais je m'en fous, moi j'étais à fond dans l'histoire et tu m'as dit la fin !
— Ben remercie moi, je t'économise de l'argent !
— En vrai t'es cap de l'écrire et de le publier.
— Zouzou je suis littéralement en lettres classiques. Crois moi je vais l'écrire ce livre. J'espère que je vais briser le cœur de beaucoup de gens.
— ... Chacun ses rêves écoute...
— Bon bah y'a personne c'était juste un courant d'air, dit Rindo en arrivant soudain.
Kazutora et Sanzu sursautèrent et tournèrent la tête vers lui.
— Mais vous pleurez, s'exclama Rindo en écarquillant les yeux.
— Oh c'est rien t'inquiète, rassura Sanzu.
— Je vous laisse seuls deux minutes et voilà ce qu'il se passe ! Pleurez pas les gars ça va aller, personne va avoir sa vie gâchée vous inquiétez pas, dit Rindo en fonçant sur eux pour les prendre dans ses bras.
— On pleure pas pour ça Rin, dit Kazutora alors que son ami l'étouffait contre lui.
— Mooohhh t'es chou mon amour, dit Sanzu avec tendresse.
— Mes deux hommes préférés pleurent, c'est la fin du monde, dit Rindo en grimpant sur son petit ami.
— La fin du monde carrément, dit Kazutora.
— Oui, faut pas pleurer mes petits choux, dit Rindo en embrassant le front des deux jeunes hommes.
— On essaiera, dit Sanzu avec un sourire.
— Je promets rien mais j'essaierais de plus pleurer devant vous.
— Vous en faites pas, vous pleurez autant que vous voulez hein. Mais juste pas ensemble parce qu'après j'ai l'impression que c'est la fin du monde. Je vous laisserais plus seuls vous si c'est pour que vous finissiez en pleurs. Et puis déjà pourquoi vous êtes toujours tout nu ?!
Kazutora baissa les yeux et vit qu'effectivement, il était toujours entièrement nu. Le jeune homme rougit vivement et tira la couette sur son bassin.
— T'es au courant qu'on t'a vu nu toute la nuit, dit Sanzu en explosant de rire.
— Oh mon dieu, gémit Kazutora en se laissant tomber allongé. En plus je suis tout flasque c'est trop gênant, on dirait un ficello...
— Un ficello super sexy, dit Rindo en caressant son ventre.
— Avec des abdos magnifiques grrr.
— J'vais les manger.
— Aaahh mais Rindo, s'exclama Kazutora en sentant la bouche de son ami se poser sur son ventre.
— Ben quoi ?
— On mange pas les abdos des gens comme ça !
— Il peut manger autre chose si tu veux, dit Sanzu avec un sourire en coin.
— A-ah euh...
— T'es trop chou quand t'es gêné, dit Rindo en se relevant.
— J'avoue c'est mims.
— Bon, je vais me doucher moi hein, déclara Rindo en sortant du lit. Vous pouvez venir si vous voulez...
— Moi je viens direct, dit Sanzu en se levant d'un coup.
— Ah mais les gars, s'écria Kazutora en enfouissant sa tête dans un oreiller.
Sanzu était entièrement nu, et Rindo n'était que peu couvert, et ils étaient sortis sans aucune gêne du lit. Soit ils avaient oublié qu'il était nu, soit ils n'en n'avaient rien à faire, mais en tout cas ils n'avaient plus de vêtements ! Kazutora ne s'attendait pas à les voir sortir d'un coup, même s'il les avait déjà vu nus, il n'était pas préparé à les revoir nus d'un coup.
— Kazu, on a passé la nuit nu dans tes bras, dit Rindo en riant.
— M-même..., dit Kazutora avec gêne. J'suis timide moi, je peux... Attends tu viens de me proposer de venir me doucher avec vous ?!
— Ben oui.
— B-ben oui ?!
— T'as envie de te doucher avec nous, demanda Rindo d'un ton qui sous-entendait clairement autre chose que la douche.
— On peut faire plein de choses sous la douche, assura Sanzu.
— ... Oh... euh... Je...
— En tout cas si tu veux tu peux nous rejoindre, dit Rindo en partant avec Sanzu.
Kazutora ne répondit pas et leva les yeux au plafond. Il avait du mal à réaliser tout ce qu'il se passait, tout était encore très flou dans son esprit. Il n'arrivait pas à croire tout ce qu'il avait fait, il avait l'impression que ce n'était qu'un rêve, et pourtant... Il avait encore parfaitement toutes les images qu'il avait vu en tête. Toutes les sensations, tous ces gémissements... rien que d'y penser faisait naître de l'excitation en lui...
Le jeune homme se releva et regarda un instant autour de lui. Il avait déjà ressenti d'étranges sensations lorsqu'il était très proche de Rindo et Sanzu, et même quand ils le touchaient. Lorsqu'ils venaient contre lui dans le lit et qu'ils l'entouraient de leurs bras, Kazutora s'était déjà surpris à prendre du plaisir à faire ça, et à en vouloir plus. Mais c'était bizarre de vouloir ça...
Il n'était pas du genre à avoir envie de n'importe qui, il ne désirait que la personne qui l'aimait, en l'occurrence Senju. Et pourtant...
Il savait bien que ce n'était pas de l'amour qu'il ressentait pour Rindo et Sanzu, et honnêtement il ne voulait pas les aimer comme ça, ils étaient très bien tous les deux, alors il fallait les laisser. Mais il ne pouvait plus nier qu'ils l'attiraient. Ils l'attiraient vraiment beaucoup...
Kazutora releva la tête et soupira. Bon... il ne pouvait pas résister, la tentation était bien trop forte...
Le jeune homme sortit du lit et ne prit pas la peine de se rhabiller. De toute façon, il n'avait pas la force de chercher ses vêtements qui devaient être aux quatre coins de la chambre. Il sortit dans le couloir et partit dans la salle de bain, en entrant sans frapper. L'eau coulait déjà, et une fine buée couvrait déjà le miroir. Kazutora ferma la porte derrière lui et s'avança vers ses deux amis.
— Tu vois t'es venu, dit Rindo en se tournant vers lui.
— T'as vite changé d'avis, ajouta Sanzu.
— Aucun commentaire s'il vous plaît, sinon je vais encore plus me sentir coupable, dit Kazutora en venant près d'eux.
— Tu fais rien de mal, t'es libre, répliqua Rindo avec un sourire.
— Libre comme l'air, précisa Sanzu en s'écartant pour le laisser venir entre eux.
— Ça t'arrange hein, répliqua Kazutora en le plaquant contre le mur.
— T'imagine pas à quel point, répliqua son ami en glissant ses mains sur sa nuque.
Kazutora sourit et embrassa à pleine bouche Sanzu, sans pouvoir tenir une seconde de plus. Il se retrouva immédiatement couvert d'eau chaude, ses cheveux se plaquèrent sur son visage, son corps collé à celui de Sanzu se couvrait de savon, et sa peau se mit à glisser sur la sienne. Rindo les rejoignit rapidement. Il vint prêt de Kazutora et embrassa le cou de son petit ami, avant de descendre sur son torse, puis de s'agenouiller devant lui. Kazutora se décala sur le côté pour lui laisser plus de place, sans rompre son baiser pour autant, et Rindo put commencer à embrasser l'intérieur des jambes de son petit ami.
— On a pas la place c'est chiant, gémit Sanzu en serrant les cheveux de son petit ami.
— On s'en fou, c'est excitant, dit Rindo.
— Qu'on ait de la place ou non dans tous les cas on est collé l'un à l'autre, dit Kazutora en suçant la peau de son ami.
— C'est vrai, dit Sanzu avec plaisir.
Il leva sa main et tâte à l'aveugle la petite étagère pour poser les savons près de lui, il attrapa un préservatif, qui ne devait sûrement pas être là par hasard, et l'ouvrît pour le mettre à Kazutora.
— Vous mettez vraiment des préservatifs ici, dit Kazutora avec surprise.
— On prend beaucoup de douche ensemble, répliqua Rindo en se relevant.
Kazutora sourit mais n'ajouta rien. Il laissa Rindo se glisser entre lui et Sanzu et le prit par la nuque en s'approchant de lui. Sanzu s'agenouilla à son tour devant son petit ami et le saisit par la taille pour commencer à embrasser le bas de son ventre. Kazutora posa ses mains sur celles de Sanzu pour tenir à son tour la taille de Rindo, et le fit sien sans perdre de temps. Rindo lâcha un gémissement de surprise, il s'appuya au mur en manquant de tomber sur le coup du plaisir, et se cambra pour être un peu plus collé contre le bassin de Kazutora.
— O-oh..., oui continue, gémit Rindo avec excitation.
— Désolé j'y suis allé trop fort, s'excusa Kazutora en s'immobilisant.
— Continue j'aime ça, gémit Rindo en lui donnant lui-même des coups de bassin.
— Tu veux que j'y aille fort ?!
— O-oui comme cette n-nuit !
— Pas de problème, murmura Kazutora tout près de l'oreille de son ami.
Rindo gémit de nouveau et ses mains se crispèrent sur le mur. Kazutora serra ses mains sur celles de Sanzu et commença à rapidement bouger en lui avec vitesse, tandis que Rindo s'appuyait tant bien que mal au mur devant lui, en gémissant de plaisir. Sanzu, quant à lui, commença à embrasser l'entrejambe de son petit ami, tout en levant les yeux pour jeter un regard de braise aux deux jeunes hommes.
— J-je... je t-tiendrais pas longtemps, gémit Rindo entre deux gémissements. Vous m'avez t-trop excité...
— Moi je veux que tu tiennes encore un peu, dit Sanzu en embrassant avec envie le haut de sa cuisse. Fais le tenir encore un peu Kazutora.
— Je vais essayer mais vous m'avez trop chauffé, je sais pas si je peux tenir longtemps, dit le jeune homme.
Kazutora attrapa les épaules de son ami et les tira vers lui, le forçant à se redresser. Il maintint son torse contre lui pour l'obliger à rester droit, et baissa les yeux sur sa poitrine saillante. Elle était couverte d'eau, brillante. La façon dont il était cambré offrait une vue plongeante sur son torse musclé, chaque muscle ressortait parfaitement, sa poitrine se gonflait à toute vitesse et il tremblait. Et plus son regard tombait sur le ventre de son ami, plus il s'approchait du visage de Sanzu. Celui-ci releva les yeux comme s'il sentait le regard du jeune homme, et les plongea dans ceux de Kazutora. Un sourire charmeur apparu sur ses lèvres alors qu'il léchait la peau de son petit ami, puis il se releva et passa sa langue sur ses lèvres. Il prit le visage du jeune homme entre ses doigts et lui offrit un baiser brûlant, en caressant au passage le corps de Rindo, contre lequel il s'était collé. Kazutora lui rendit son baiser en faisant jouer sa langue avec celle de son ami, sans lâcher pour autant Rindo. Celui-ci le laissa serrer ses bras et ses épaules dans ses mains, il laissa tomber sa tête dans le creux de son cou et gémit tout près de son oreille, ce qui ne fit que faire monter en flèche le plaisir de Kazutora.
Il donna de puissant coup de bassin à son ami, le faisant un peu plus gémir et trembler, et vint suçoter la peau de son cou, alors que Sanzu embrassait Rindo et commençait à toucher son entrejambe. Kazutora lâcha les bras de son ami pour enlacer son torse et le serrer contre lui, ce qui sembla beaucoup plaire à Rindo, qui gémit une nouvelle fois avec soulagement et caressa son visage d'une main.
— Je tiens plus, murmura Rindo dans un souffle.
— T'as plus besoin de te retenir, dit alors Sanzu avec douceur. Vas-y Kazutora.
Kazutora acquiesça. Il serra fermement la taille de son ami en allant de plus en plus vite en lui et partit à la rencontre de ses lèvres pour lui donner un baisse enfiévré. Rindo lui rendit aussitôt son baiser et l'embrassa langoureusement, alors que Sanzu déposait ses lèvres sur son cou et accélérait à son tour les mouvements de sa main.
— O-oh oui, gémit Rindo en s'accrochant à lui.
— J-j'y suis, gémit Kazutora en allant de plus en plus vite.
— Moi aussi, dit Sanzu en l'imitant.
— Oui !
Rindo rejeta une nouvelle fois sa tête contre Kazutora derrière lui, son visage se crispa dans une expression d'extase, Kazutora serra ses cuisses avec tant de force que ses ongles s'enfoncèrent dans sa peau, il sentit un puissant frisson le parcourir, et martela la prostate de son ami en rejetant sa tête en arrière, la bouche grande ouverte.
— K-Kazutora, S-Sanzu... o-oh..., gémit Rindo en haletant.
Kazutora se retira de lui et enleva son préservatif, puis il laissa tomber sa tête en avant sans le lâcher pour autant, et respira longuement.
— J'adore t'entendre gémir mon nom, dit-il en fermant les yeux.
— J'adore aussi, c'est super excitant, dit Sanzu en levant ses mains sous le jet d'eau pour les rincer.
— J'adore vous entendre gémir tout court, répondit Rindo avec un petit rire.
— Je crois que je l'avais compris, dit Kazutora en finissant par lâcher son ami.
— Oh non je voulais rester dans tes bras, dit Rindo en gardant ses bras autour de lui. Et je veux aussi un câlin de mon amoureux.
Sanzu sourit et prit son petit ami dans ses bras, ainsi que Kazutora qui était juste derrière.
— Notre amitié sera plus jamais la même, dit Kazutora en baissant les yeux.
— On s'y habituera, et moi j'aime bien notre amitié comme ça, dit Rindo avec un sourire entendu.
— Moi aussi j'aime bien notre « amitié », dit Sanzu. Par contre j'ai une mauvaise nouvelle zouzou...
— Quoi ?
— ... T'as des suçons. Très visibles.
Kazutora se figea et regarda avec horreur ses amis. Il se rua hors de la salle de bain et se dépêcha de se mettre devant le miroir pour essuyer la buée qui le couvrait, avant de se dévisager avec stupeur. En effet, il avait plusieurs tâches violettes, d'autres rouges, sur son cou, son torse, le bas de son ventre et entre ses jambes. Oh non... ce n'était absolument pas discret ça, s'il croisait Senju... il se ferait tuer, non, trucider plutôt.
Oh non non non... mais quelle idée de coucher avec eux aussi, il était complètement stupide lui aussi !
— Je vais mourir, dit Kazutora en effleurant sa peau du bout des doigts.
— Mais non t'inquiète, je sais comment régler ça, dit Sanzu en sortant de la douche.
Sanzu se dirigea vers Kazutora d'un air sûr de lui et le poussa contre le meuble du lavabo. Il se pencha sur lui et posa ses lèvres sur sa peau, là où il y avait un suçon, et fit passer sa langue dessus.
— Mais qu'est-ce que tu fais, demanda Kazutora avec incrédulité.
— Faut faire circuler le sang, t'inquiète, dit Sanzu en continuant.
— Tu ne fais qu'empirer le truc, dit Rindo en sortant à son tour de la douche.
— Mais nooooonnnn...
— T'es surtout en train de t'exciter tout seul, gémit Kazutora. Je vais avoir encore plus de suçons...
— Mais c'est joli, dit Sanzu en continuant ce qu'il faisait avec plaisir.
— Arrête, le pauvre il va avoir des problèmes par notre faute, dit Rindo en riant.
Il sépara gentiment son petit ami de Kazutora, puis il sortit plusieurs peignoirs d'un placard et les tendit aux jeunes hommes.
— Il faut mettre du froid pour faire circuler le sang, mais ça disparaîtra pas totalement tout de suite. Tu peux mettre du maquillage, et aussi tu peux mettre un col roulé pour les cours, dit Rindo.
— Et je le trouve où le maquillage ?
— On a un kit spécial suçon, dit fièrement Sanzu.
— On a pas le temps pour les glaçons, on doit aller en cours. Mais on peut faire le maquillage, dit Rindo en sortant de la salle de bain.
— On est en retard d'ailleurs, dit Sanzu alors qu'ils arrivaient dans sa chambre. Tu commences à quelle heure Kazutora.
— Dix heures. Et vous ?
— Maintenant. Je suis super en retard mais en courant ça devrait le faire, dit Sanzu en se dépêchant de s'habiller.
— Ça te dérange pas de rester seul Kazu, s'inquiéta Rindo en enfilant un bas.
— Non ça va aller, répondit le jeune homme en se laissant tomber sur le lit.
— Ok, j'ai pas beaucoup d'heure de cours, je serais rapidement de retour ici donc si tu veux revenir après tes cours hésite pas, dit Sanzu avec empressement.
— Et si jamais tu croises Senju, fais comme tu le sens. T'as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit, mais je pense que c'est quand même bien de lui en parler.
— Hmm, dit Kazutora en baissant la tête.
Rindo et Sanzu terminèrent de s'habiller en vitesse et prirent leurs affaires de cours.
— Bon à plus, fais attention à toi en allant en cours, dit Sanzu avant de l'embrasser sur la joue et de partir.
— Oublie pas de manger, ajouta Rindo en imitant son petit ami.
Kazutora rougit vivement. Il eut à peine le temps d'ouvrir la bouche pour répondre que Rindo et Sanzu étaient déjà sortis de la chambre. Mais des pas se firent de nouveau entendre dans le couloir, et la tête de Sanzu apparut au bout de quelques secondes.
— Oh et on se refait ça quand tu veux, dit-il avec un clin d'œil.
Kazutora rougit davantage, mais une fois de plus il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit que Sanzu était déjà parti. Quelques minutes de silence passèrent, puis la porte d'entrée claqua, marquant le départ de Rindo et Sanzu.
Kazutora se laissa tomber en arrière et regarda longuement le plafond. Les événements qui arrivaient le dépassaient complètement, il avait encore l'esprit ailleurs et ne parvenait toujours pas à réfléchir correctement. Plus il réfléchissait, plus il repensait à ce qu'il c'était passé, plus il revoyait des images de ses amis, et plus il avait chaud. C'était perturbant, il avait l'impression d'être plongé dans un état d'excitation permanent et il n'arrivait pas du tout à se concentrer. C'était tellement inattendu et insensé...
Kazutora ne savait pas du tout comment il allait gérer cette affaire.─────── ༻𖥸༺ ───────
Oui je l'ai fait en 2 partie parce que sinon ça faisait genre plus de 13000 mots donc ça aurait été très chiant à lire 💀.
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Insta Tokyo Revengers
FanfictionVoici les posts et conversations sur Instagram des personnages de Tokyo Revengers. C'est une histoire cool, drôle (enfin j'espère), un peu triste par moment, mais c'est surtout beaucoup d'amour et d'amitié. J'espère que ça vous plaira :) Non il n'y...