Le soleil de frayeur en implorait la lune
Dans l'espoir désuet de combler ses lacunes
Lui qui a trop brillé a dû s'enfouir dans l'ombre
Dans les cieux ancestraux règne la roche sombre
Le monde s'est noyé dans les pleurs qu'il provoque
Le sort se retourne contre celui qui l'invoque
Les riches se conservent, préservent leurs mémoires
Les pauvres eux peinent déjà à trouver de quoi boire
Le soleil et la lune en pensaient autrement
Mais l'Homme lui se préfère bafouant tous les serments
S'il protège un territoire, trois sont détruits
Le signal de détresse est bien le seul qui luit
Je ne blâme personne, juste pose des fondements
D'une vérité qu'on sait, qui partout se répand
Chacun cherche à la taire, et même son dénouement
Ne suffira pas à apaiser les tourments
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Poèmes
PoetryQuelques poèmes plus ou moins anciens de ma plume (ou de mon clavier).