L'ara a ce plumage, toutes les couleurs primaires,
Quel discret arrivage, cet oiseau de Vermeer !
Lui en avait l'usage, la teinte bleu-outremer,
Quelle cohérente image, qu'aux tropiques il prospère !
L'ara parle et fascine, surmonte la canopée,
Vers les étoiles incline, cherchant à progresser.
Partout on le devine, on aime sa majesté,
Comme au bout d'un drive-in, l'ara à satiété.
L'ara sonne les cantiques, plonge en nous et suppose,
L'ara est un instit, qui apprend le grandiose,
L'ara donne la réplique, et l'art s'en arrose,
Si l'art est comme l'oiseau, voilà une belle osmose,
Pour s'envoler.
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Poèmes
PoetryQuelques poèmes plus ou moins anciens de ma plume (ou de mon clavier).