Mes idées malvenues, ne captent plus la raison
Mon âme est revêtue de fracas, de chaos
Mon humeur est changeante, et je vis en duo
Lorsque je le présente, ils ont tous un frisson
Dès que je passe la porte, leurs sourcils se froncent
Ils jugent ce que je porte, et comme piquent les ronces
Ils tiennent en main des pierres, nient notre obscure passion
Nous laissent le corps meurtri, rient car nous nous plions
Mais ce désir est là, parfois dans les beaux jours
Il devient si fort, protège mieux qu'une armure
Et quand ce fou désir se transforme en amour
Rien ne peut le ternir, pas même la souillure
Ce sont bien deux hommes qui se tiennent là, fiers et prêts
Qui se touchent, qui s'embrassent, qui célèbrent leurs différences
Ne vous frottez pas les yeux, nous marquons notre présence
Comme autant de pions sur l'échiquier du progrès
Parce que deux âmes plurielles peuvent être singulières
Comme je me suis damné à aimer les garçons
Du ciel à la terre, dépasse le mur du son
Ce bonheur si grand quand la magie opère
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Poèmes
PoetryQuelques poèmes plus ou moins anciens de ma plume (ou de mon clavier).