Reste(s)

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Midi sur le cadran.

Courbure presque au zénith.

Sur le mur une ombre grandissant.

Comme un monstre qui s'étire.


Tu m'éblouis tels mille soleils qui fusionnent sous mon crâne.


J'ai acheté ton amour pour mille pièces d'or,

Qui s'avéraient être en contre-plaqué.

Tant pis, poursuis moi dehors,

Il n'est pas question de paniquer.


Je me renommerai Rome pour que tous tes chemins mènent à moi.


Suis les viaducs qui détrempent !

Quand mon cœur on se retrouvera,

Nous irons au Colisée ensemble,

Là où deux amoureux ne se retrouvent pas.


Dans ton sourire j'oublie un instant les pulsions qui m'habitent.


Nous assisterons à la mise à mort du gladiateur,

Et nous nous embrassâmes aux effluves de sang.

Pourquoi du passé simple ? Dira le hater.

Une relation si tordue ne se conjugue au présent.


Lorsque les soleils seront tous partis, et que la ville éternelle se sera endormie, je m'en irai à mon tour, vers un lieu connu de moi seul, et j'irai bénir tes restes.

PoèmesWhere stories live. Discover now