Le piano est bien un instrument à cordes ?
Corde raide certaine pour sinueux chemin
Chemin de ronde, esplanade du mystère
Mystère du cœur, qui suis-je ?
Je crois que dehors se trouve la réponse
Réponse à justifier assassine la parole
Paroles en l'air, jetée dans le décor
Décor d'opéra, mais plus de souffle
Souffle glacé d'une respiration profonde
Profondeur de l'âme à jamais déliée
Délier le temps de ce qu'on lui accorde
Accorder son pardon, mais pas sa personne
Personne ne se dressera au travers de ma route
Route éblouissante de vérité
Vérité qui réclame de sortir
Sortir du cocon que l'on a nous-même tissé
Tisser les liens qui nous emprisonnent
Emprisonne ? Par quels moyens ?
Moyennement plat, que sais-je ?
Je sors de l'opéra les yeux pleins de brouillard
Brouillard sur la ville, sur le monde
Monde du passé qui nous inonde
Inondé des souvenirs d'un autre moi
Moi, je m'élève contre cette corde
Corde à nos cous, tombes creusées
Creusons dans notre mémoire dissidente
Dissidente comme l'est la musique
Musique ancestrale, parole sublimée
Sublime message aux accords parfaits
Perfectible comme l'humain peut l'être
Être ainsi ou attendre sa chute
Chut ! Revoilà la musique :du piano !
Piano, lenteur, je ne veux plus entendre...
YOU ARE READING
Poèmes
PoesíaQuelques poèmes plus ou moins anciens de ma plume (ou de mon clavier).