Poèmes

Poésie naturelle

Cette surface s'appelait simplement la "colline".

Les épis se courbaient contre un vent déchaîné.

Une envie m'avait prit un joli matin clair,

De descendre au jardin encor ensommeillé

M'exaltant au jasmin et aux douces primevères,

Il me fallait chérir cet écrin préservé.

De bonne heure ce matin les marchants arrivèrent,

Et bientôt s'anima la place du marché.

Jamais ils ne se firent à une vie sédentaire,

Au rythme des senteurs ils se laissaient bercer.

Et c'est cette même place que plus tard ils quittèrent,

rétablissant toujours l'ordre chronique des choses,

Mon existence et le commerce de facture similaire

Et au cycle de ma vie retrouvé dans la prose.