Chapitre 12

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Islem : Laisse moi te parler, justes 5 min.

- Non.

Il ferme la porte à clef, mon téléphone sonne, il court pour me le prendre des mains et décroche.

Islem : Désole frérot mais là je parle avec tu devras patienter.

....

Islem : Ouais c'est ça salem.

- C'était qui ?!

Islem : Ton toutou.

- Enzo ? Mais tes malade, rends moi mon téléphone.

Islem : Tu m'écoutes et après on verra.

- Pff, vas-y dépêche.

Islem : Dis moi que tu vas pas divorcer s'il te plaît.

- ...

Islem : Nour, c'est pas ce que tu crois, elle s'est jetée sur moi, quand tu es arrivée je venais juste d'être surpris, wAllah crois moi, c'est la vérité.

- Je comprends pas, le jour du hlel, tu ma dis que t'attendais juste la bonne occasion pour divorcer, et la tu changes d'avis, pourquoi ?

Islem : Mon père va essayer de me retrouver une femme encore une fois, et flemme qu'elle soit pire que toi...

- Mais... Aller salem, je ne suis pas ton jouet ou ton objet.

Je vais vers la porte pour l'ouvrir, mais Islem me prend le bras, je me retourne pour le regarder, lui faisant comprendre que j'étais bien déterminé à passer cette porte pour de bon.

- Y a pas que cette raison... Je crois que...

Il tire mon bras, je me prends les pieds dans ses paires de chaussures devant l'entrée, je trébuche sur lui, mes mains sont sur son torse, gênée je me redresse mais il n'est pas de cet avis, il tire mes bras, et commence à m'enlacer, je reste confuse, l'envie de le serrer qui commence à monter, mais je me retiens, je ne dois pas tromper Enzo, c'est impensable... Le câlin terminé, je me détache de lui et le regarde pleine d'incompréhension. Il me regarde de même, j'attends qu'il me dise la fin de sa phrase, il croit quoi ?

- Tu voulais me dire quelque chose avant ton petit dérapage ?

Islem : Non laisse tomber, tu peux y aller.

Il ouvre la porte, et reste devant l'entrée en attendant que je m'en aille, je passe la porte, je le regarde, il a la tête tournéae vers l'appartement, je le lâche du regard et descends l'escalier avec ma valise. J'arrive dans la voiture d'Enzo, je fais mine de rien.

Enzo : T'en a mis du temps.

- J'ai faits un peu de ménage c'était dégueulasse.

Enzo : Pourquoi faire tu vas divorcer toute façon, c'était la dernière fois que t'y mettais les pieds.

- Ouais ta raison.

Enzo : Notre semaine de vacances te fera du bien mon amour.

- J'espère.

Sur le chemin, je pense à ce qu'il aurait pu me dire, pourquoi il ne veut pas le divorce, son père oui peut être mais la suite ? J'aurai voulus en savoir plus, à trop réfléchir je finis par m'endormir avec des maux de tête.

***

Enzo : Nour ! Réveilles toi on est arrivé.

- Mh... Déjà ?

Enzo : Ta dormit plus de 9h !

- Autant ??

Enzo : Je t'assure, aller bouche ton cul.

Je descends de la voiture, le soleil tape sur mon visage, quel plaisir... On entend le bruit des vagues, c'est tellement agréable, nous récupérons les clefs, et on pose les bagages dans la location. On enfile tous les deux un maillot de bain et go se la couler douce à la plage.

Je vous épargne encore une fois les détails de ces petites vacances, juste qu'on a profité à fond avec Enzo, j'étais quand même contente de rentrer, ma sœur et mes frères me manquaient, pas seulement eux... Néanmoins j'étais loin d'imaginer que ces vacances étaient sûrement les dernières que je passerais avec Enzo, loin d'imaginer que ma joie allait disparaître. 

****

Enfin rentré ! Je vais retrouver ma voiture d'amour, et je vais pouvoir aller voir ma maman et ma sœur ! En bas de la maison, toujours les mêmes têtes, je passe directement, j'aperçois Islem, il n'a pas l'air de me regarder, bon tempi.

*** : C'était pas ta femme frérot ?

Islem : Si, pourquoi ? Tu la regardé ?!

*** : Bah, vite fais mais j'ai rien fais wesh.

Islem : Repose les yeux sur elle j'te monte en l'air.

*** : Va te faire interner kho, wAllah tu deviens chelou.

Islem ne répond pas, il doit savoir que j'écoute un peu plus haut, je penche ma tête pour regarder à travers les escaliers, je vois la tête d'Islem il me fixe, me lance un regard du genre « rentre chez toi ». Paniquée, je cours chez mes parents, non mais ça va pas de surveiller les gens comme ça ? Bon, j'écoutais mais ça parlait de moi ! J'ai le droit d'écouter ce qui me concerne !

Maman : Ma fille ! Ça va, ça fait longtemps que je t'ai pas vue, tu es toute bronzée, t'es magnifique Allahouma barik.

- Merci maman, ça va très bien, et toi et Nesrine ? Elle est passée où ?

Ness : Ici !

Nous nous posons au salon, ça fait trop du bien d'être avec elle, ma maison me manque tellement, ça me fais mal au cœur d'avoir laissé ma mère et ma sœur avec mon père, je sais qu'il peut être spécial, et d'habitude c'était moi qui m'opposais à lui pour éviter qu'elles prennent, mais maintenant j'imagine que Ness a pris cette place, et j'ai mal rien que l'imaginer...

TOME 1 : Nour - Mon mariage forcé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant