Chapitre 7

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Annaëlle Lloris

Enfin nous sommes arrivés à l'hôtel après tant de trajet. L'hôtel est très sympa, simple, sobre et élégant. Dans le couloir des chambres, ça reste sobre également enfin si on dit pas que sur les portes y a le portrait de chaque joueurs et au-dessus de leur lit y a leur prénom écrit en grosses lettres. Pour nous le staff, ce sont des chambres classiques mais ça me convient très bien, nos chambres sont un étage au-dessus des chambres des joueurs.

Aujourd'hui et demain c'est détente, les choses sérieuses ne commencent que dans 2 jours. Avec les ostéopathes et les kinés on s'est installés, on a mis des tables de massages, sortis les affaires pour masser...

Je vous avoue que mon état mental n'est pas vraiment au top, j'essaye de sourire un minimum pour que personne ne se doute de quelques choses. Quand à Hugo, il l'air d'avoir retrouvé le sourire, tant mieux, je veux pas qu'il souffre par ma faute, il a déjà assez souffert. J'ai toujours cette honte, cette douleur et j'ai l'impression d'être sale, les flics ont dit qu'ils me tenaient au courant des suites de l'enquête mais pour l'instant aucune nouvelle. Etre en Russie est la meilleur chose qui me soit arrivé depuis un moment, ici, j'ai l'impression de me sentir en sécurité.

Avant de partir, je tenais quand même à aller sur la tombe de mes parents pour leur parler, à chaque fois je finis avec les yeux éclatés et tout rouges. Hugo lui a totalement fait son deuil mais pour moi c'est plus compliqué, avec mon frère on a 6 ans d'écart, lui à sut prendre les choses avec du recul et accepter, ce qui a été beaucoup plus difficile pour moi.

A table, tous sont heureux, les blagues de Paul font rire toute la table, tous sauf moi.

Hugo - Tu devrais te détendre, tous va bien se passer, me chuchote t-il.

- On peut aller parler s'il te plaît ?

Hugo - Si tu veux, on va faire un tour on revient, ajoute t-il pour s'adresser aux garçons.

Une fois dehors, seul, je commence à lui parler.

- J'ai peur Hugo, peur qu'il me retrouve, qu'il recommence.

Hugo - T'inquite pas petite sœur, tu es avec moi tu risques rien. Je m'en voudrais trop s'il t'arrivait quelques choses.

- Comment tu vas ?

Hugo - Quoi ?

- Comment tu vas ? répétais je avec une voix un peu moins tremblante.

Hugo - Je vais pas te mentir que pour moi aussi ça été très dur. Je m'en suis voulu de ne pas t'avoir protégé. J'avais promis au parents que je te protégerai mais j'ai pas sus tenir ma promesse. Je suis désolée Anna. Je t'aime petite sœur, te perdre aurait trop douloureux.

- Hugo, c'est pas parce que je suis ta petite sœur, que tu dois tout garder pour toi, je peux entendre certaines choses. T'es mon grand frère pour l'éternité et je t'aime beaucoup trop pour te voir souffrir à cause de moi.

On se prend dans les bras, tous les deux avec des larmes. Ça nous a fait du bien de parler tous les deux sans avoir quelqu'un autour. Vivre avec des garçons, c'est pire que des filles, tu dis un secret à une personne, 30 secondes plus tard tout le monde est au courant. Surtout avec Paul et Ousmane.

(...)

Hier à eu lieu le premier match de cette coupe du monde, c'était contre l'Australie, nos bleus ont gagnés 2-1 grâce à un but de Griezmann et à un australien qui a mis un but contre son camps. Le prochain match est dans 3 jours contre le Pérou.

Mon brun à bouclettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant