Chapitre 9

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Annaëlle Lloris

Comme à chaque retrouvailles, c'est la folie. Normalement nous attendions encore 2 jours avant de les voirs. Cette fois-ci y a pas que Marine et les enfants qui sont venus, mais également Olivia et Noa, mes deux meilleurs amis. Quand Didier nous rejoins, les garçons ne tardent pas à le prendre et à le faire sauter au-dessus de leur épaules. J'en profite pour prendre ce moment en photo.

Je me suis mise à l'écart avec mes deux meilleurs amis

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Je me suis mise à l'écart avec mes deux meilleurs amis.

Olivia - Comment tu te sens ?

- Je suis trop heureuse, même si des fois ça m'arrive de faire quelques cauchemars, Hugo m'aident beaucoup.

Noa - Tant mieux. J'ai trop hâte que tu reviennes au club, le kiné en remplacement que l'on a eu est vraiment nul.

- A ce propos Noa, je ne reviens pas... à Nice.

Le visage de Noa change d'expression en quelques secondes. Voyant qu'il attend des explications, je lui dis tout.

- Didier m'a proposé de travailler en tant que kiné pour la fédération, je suis pas là en tant que proche de mon frère mais bien en tant que kiné, j'ai longuement réfléchi à sa proposition. Crois moi je n'est pas pris cette décision à la légère. Je comptais de le dire en face, je voulais pas t'annoncer que je partais par téléphone c'est trop cruel.

Noa - Je t'en veux pas Annaëlle, toi aussi tu dois vivre ta vie. J'ai juste était surpris que tu quitter Nice. C'est sûr que travailler avec de grand joueurs, c'est le rêve dans casi toute les professions. Je suis heureux si toi aussi t'es heureuse.

On s'enlace, heureusement que Noa a bien pris la nouvelle, j'aurais pas eu la force de battre avec une nouvelle personne. Le soir, les familles repartent à leur hôtel pour la nuit avant que l'on se retrouve le lendemain pour un entraînement familiale et tout le monde doit y participer. Même nous les kinés et ostéos on doit participer. En allant nous coucher, Antoine me tire et me prend à part dans un endroit calme.

Antoine - Ca dure depuis longtemps avec Pavard ?

- De quoi ?

Antoine - Tout à l'heure, quand on est venu te voir, Benjamin n'est pas parti avec nous et je vous ai vu vous embrasser.

Il me montre une photo de nous où on s'embrasse.

- N'en parle à personne et encore moins à mon frère. Je veux pas que ça soit sur les réseaux.

Antoine - T'inquiète, ça fait combien de temps ?

- 1 semaine, répondis je avec un sourire niais.

Antoine - T'es heureuse avec lui ?

- Je me sens bien quand je suis avec lui, pas comme avec Enzo.

Mon brun à bouclettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant