Comme le titre l'indique si bien, ce recueil contient des histoires courtes sur l'œuvre de Bungou Stray Dogs, en espérant qu'elles vous plaisent !
J'utilise des prénoms aléatoires pour remplacer celui du lecteur, mais vous pouvez tout à fait lire en...
A/N :Une éternité que je n'ai pas écrit ici, et je m'en excuse... Un petit OS plutôt long pour me faire pardonner, donc, sur le meilleur des personnages -sans trop m'avancer, bien évidemment.
Ah oui, comme je l'ai déjà dit quelque part, j'ai sorti une nouvelle fiction sur BSD ces derniers jours, allez jeter un petit oeil si le coeur vous en dit~! Bonne lecture à vouuuus
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Ce matin-là, elle était arrivée au travail un peu plus tard que d'habitude, et elle paniquait déjà à l'idée d'affronter ce cher Kunikida, le seul et l'unique.
Elle avait doucement poussé la porte du bureau, jetant un regard circulaire dans l'Agence, en soupirant de soulagement lorsqu'elle se rendit compte que son collègue aux cheveux blonds n'était pas présent.
Un soulagement qui fut malheureusement de courte durée lorsque, alors qu'elle s'apprêtait à pousser joyeusement la porte et rentrer innocemment dans le bureau, une voix ne retentisse juste derrière elle, la faisant se crisper entièrement, prise la main dans le sac.
-Tu as vingt-huit minutes et trente secondes de retard, Sango. Quelle est ton excuse?
En se retournant, le cœur emprunt d'effroi, la jeune femme tomba bien évidemment nez-à-nez avec son pire cauchemar: un Kunikida contrarié. Mais, sachant que c'était la première fois en plus de quatre ans de travail qu'elle était en retard, il allait bien laisser passer, non...?
Visiblement, le regard de petit chien battu paru fonctionner un minimum sur le jeune homme, qui remonta ses lunettes d'un geste ennuyé, passant devant elle pour rentrer dans le bureau, laissant la porte ouverte pour qu'elle puisse l'emprunter à son tour. Les quelques membres de l'Agence présents lui souhaitèrent la bienvenue, auxquels elle répondit avec un petit geste de la main.
-J'attends toujours ton excuse, soit dit en passant.
Sur la pointe des pieds, elle avait tout d'abord cru pouvoir échapper aux réprimandes et commencer son travail sans faire davantage de vagues, mais c'était mal connaître le Kunikida en question.
-Heu... à propos de ça, comment dire... bafouilla-t-elle en se grattant nerveusement la tête, mal à l'aise.
Le regard appuyé de Kunikida ne lui donnait aucune chance d'échapper au mea culpa qui devait nécessairement suivre. Mais, alors qu'elle était sur le point de tout révéler, ne trouvant pas le courage de trouver une excuse qui tienne réellement la route, elle fut sauvée par le son de la porte qui s'ouvrait de nouveau.
-Sango, ma chérie...! Que s'est-il passé, pourquoi est-ce que tu es allée à l'hôpital sans m'en parler??
...
Comment pouvait-elle espérer créer une parade potable si son idiot de petit ami la jetait sous les roues du camion de la sorte?
Sans surprise, Dazai, celui qui partageait sa vie (et sa maison) depuis plusieurs années déjà, avait accouru vers elle, lui prenant délicatement les mains en lui adressant un regard exagérément théâtral, même si elle pouvait sans peine voir qu'il était réellement inquiet.