Comme le titre l'indique si bien, ce recueil contient des histoires courtes sur l'œuvre de Bungou Stray Dogs, en espérant qu'elles vous plaisent !
J'utilise des prénoms aléatoires pour remplacer celui du lecteur, mais vous pouvez tout à fait lire en...
A/N : Mori n'est pas un personnage que j'apprécie, loin de là, mais je le trouve plutôt intéressant si l'on omet quelques petites choses à son propos... C'est justement ce que j'ai fait dans ce OS, qui est une demande provenant d'une personne sur AO3. Ici, il ne sera pas question d'aimer les petites filles ou quoi que ce soit d'aussi dégoûtant ; si certains avaient peur de lire à cause de cette possibilité, soyez rassurés! De ce fait, le personnage de Mori est ici un peu OOC, mais seulement par rapport à ses goûts douteux présents dans l'œuvre originale, qui seront supprimés dans ce OS.
Quelques mentions matures sont néanmoins présentes, de même que quelques idées poussant les personnages à se faire du mal, mais rien de trop imagé. Aussi, il est essentiel d'avoir vu la saison quatre pour pouvoir comprendre ce OS. Je vous souhaite une excellente lecture~
(La deuxième partie du OS sur Atsushi arrivera quand la force de l'écrire sera de nouveau là, je suis sincèrement désolée pour cette attente interminable...)
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Vous aviez passé suffisamment de temps ensemble pour savoir à quoi ressemblait son passé, parfois jusque dans les détails, qu'il vous avait soufflé à voix basse et au compte-goutte, comme s'il craignait que quelqu'un d'autre ne les entende, ou bien que ces quelques mots suffisent à faire revivre des instants éprouvants à en mourir, vécus dans son enfance chaotique.
Mori avait toujours eu une personnalité étrange, presque comme dédoublée. Il pouvait arborer une expression qui n'annonçait rien de plus que le dégoût pour la vie qu'il possédait, et pour les personnes autour de lui qui n'échapppaient pas à la règle ; pour ensuite changer radicalement, quelques secondes plus tard, devenant soudainement insouciant, abandonnant ses tourments l'espace d'un instant.
Vous saviez que ce genre de comportement nécessitait de l'aide, une aide que vous ne pouviez lui apporter que de façon infime. Mais comment pouviez-vous lui dire cela, alors que la guerre faisait rage autour de vous, et ce depuis plusieurs mois déjà ?
Survivre soi-même était d'ores et déjà un exploit en soi, même si la présence de celle qu'on appelait "l'ange" allégeait considérablement le nombre de victimes. Ils étaient soignés de la moindre de leurs blessures physiques...
Mais qu'en était-il de leurs blessures mentales?
Vous étiez la seconde en chef, juste après Mori Ougai, avec lequel vous entreteniez une relation ambiguë. Étiez-vous certain(e) que les sentiments du brun étaient les mêmes que les vôtres, ou bien vous mépreniez-vous inconsciemment, afin de vous raccrocher à quelque chose de joyeux au beau milieu de cet enfer?
Mais étiez-vous réellement quelqu'un d'essentiel et d'important pour lui, sachant que vous n'arriviez même pas à effleurer la surface de sa souffrance, qu'il dissimulait avec toute la dextérité du monde? Comment pouviez-vous vous considérer ne serait-ce que comme un(e) simple ami(e), sans parler de plus, si partager sa douleur vous était tout simplement impossible?