Chapitre 3

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25 décembre 1977

« Tu t'appelles Harry Peters, c'est bien ça ?

- Oui, mais tu peux m'appeler Harry, répondit-il avec un sourire.

- Entendu, Harry, conclut-elle avec un sourire chaleureux. »

Harry contempla un instant le visage souriant de sa mère face à lui. C'était vraiment une belle jeune femme. Et Harry ne parlait pas tant de son physique plutôt harmonieux. Il se dégageait d'elle quelque chose de lumineux et chaleureux. Harry se sentit immédiatement à l'aise avec elle. Mais peut-être le fait qu'elle soit sa mère influençait-il les choses.

Autour des épaules de sa mère était enroulé le bras nonchalant de James Potter. Face à lui, et donc à la droite de Harry se trouvait Sirius, la partie supérieure de ses cheveux noirs relevée en un chignon. Lui-même était à côté de Remus qui mangeait en silence, ne semblant pas vraiment concerné par l'arrivée du nouveau venu.

« Alors comme ça tu viens d'Ilvermony, hein ? Tu verras, Poudlard c'est cent fois mieux !! affirma Sirius, l'orgueil luisant au fond des yeux.

- Je n'en doute pas, rit doucement Harry.

- Faisons les présentations comme il se doit, enfin. Avec toute cette agitation tu en oublies tes bonnes manières Sirius ! Le réprimanda James, taquin. Donc, à ma droite, Lily, face à moi Padfoot, alias Sirius, à ses côtés Moony alias Remus et face à notre terrible préfet-en-chef, Wormtail ou Peter. Il y a aussi Dorcas à ta gauche, Marlène face à elle, et pour finir Mary, conclut-il avec un un grand geste théâtral. Enfin bon, il faut reconnaître que les plus intéressants sont tout de même Padfoot et moi-même. Sans nous, le monde cesserait probablement de tourner, pas vrai ? Finit-il avec un air dramatique.

- Totalement d'accord, Prongs ! Renchérit Sirius, une main sur le coeur. »

Harry laissa échapper un petit rire alors que Lily les couvait d'un regard mi-amusé, mi-agacé.

Parmi la clameurs des rires et l'ambiance chaleureuse, Harry se sentait bien. Pour la première fois de sa vie, il avait la chance de connaître ces parents dont il ne gardait aucun souvenirs.

Harry oubliait simplement qu'à ce jour, ils n'étaient pas parents mais de simples adolescents, avec leurs peurs, leurs appréhensions et leur défauts, et qu'ils ne grandiraient que plus tard.

Un sourire heureux sur les lèvres, Harry se servit à manger, se laissant porter par l'ambiance joyeuse du groupe.

Ils finirent le repas environ vingt minutes plus tard. Alors qu'il s'apprêtait à suivre James et Sirius dans le bureau de McGonagall puis de Dumbledore, une main sur son bras le retint à la sortie de la Grande Salle.

Harry sursauta et se retourna vivement pour tomber nez à nez avec Rogue.

« Que croyez-vous faire Peters ? Ce n'est pas parce que vous êtes officiellement un stupide Gryffondor que vous devez vous abrutir plus que nécessaire. En plus, aussi désolant cela soit-il, vous restez sous ma responsabilité. Je ne vous crois pas vraiment capable de parvenir à vous retrouver dans Poudlard avec ces sales Gryffondor, cracha-t-il avec un signe de tête envers James et Sirius qui s'étaient arrêtés et le regardait, les bras croisés, une lueur malicieuse dans les yeux. »

Harry ouvrit la bouche quand il fut coupé par James :

« Alors Dumby t'as assigné Servilus comme nounou ? Visiblement, il ne devait pas avoir grand chose à faire de ta santé. Es-tu certain que Dumby ne veut pas ta mort ? Non parce que Servilus ici présent traîne avec des gens vraiment louches. À ta place, je ne le laisserais pas m'approcher. Et me toucher encore moins.

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