-Mlle Heaven! Sifflais-je tout en la voyant concentré sur les mots que lui déblatère Rizio. Elle secoue la tête a chaque parole qu'il exprime. Gemma! Reprenais-je sous son hoquet qui l'oblige à me regarder. Depuis notre conversation hier soir, je ne l'ais pas revue, d'autres obligations plus à même de retenir mon attention, m'ont obligé à m'éloigner d'elle de la journée.
-Monsieur Brucinni! Réponds t'elle alors que Rizio disparaît sans qu'elle ne le perçoive.Qu'ais-je fait pour que vous employez un ton désinvolte?
-Votre robe! Grondais-je, n'est pas celle que je vous ais gracieusement acheté. Ce qu'elle porte est tout autant resplendissante mais le fait qu'elle est transgressé volontairement ma demande m'horripile.
-Oh, lancait elle tout en levant les yeux au ciel, sa façon bien à elle de réfléchir. le rouge était vraiment déplacé pour une soirée d'anniversaire, il était trop voyant et jamais je ne voudrais que l'on dise de moi que j'ai paré une tenue de cette couleur pour voler la vedette à votre belle-sœur! Ou que je suis une marie couche toi là! Argumentait elle tout à son honneur.
-Effectivement, je n'avais pas songé à cette éventualité! Vous me surprenez Mlle Heaven. Je ne pensais pas qu'une fleuriste savait penser! Déclarais-je alors qu'elle lisse le tissu de sa robe.
-Et encore, vous n'avez pas vu ce que je sais faire à défaut de penser, ricanait elle avant que je darde une œillade profonde sur elle. Oh, oublié ce que je viens de dire. Rougissait elle en comprenant le sous entendus de sa phrase. Et une fleuriste sait penser Monsieur Brucinni, vous par contre, je doute que vous le sachiez! Me crachait elle au visage les lèvres plissées de colère.
-Éclairez moi Mlle Heaven! Réclamais-je
-Si vous saviez penser, vous auriez réfléchis avant de me proférer cette insulte blessante. Proférait elle avant de se mouver nerveusement pour rejoindre la voiture qui nous attend dehors. Je l'observe avancer, la robe noir aux courbes cintrés, épouse majestueusement ses hanches galbées, elle est si simple que j'en suis légèrement éblouis par la grâce que Gemma offre à cette tenue. Mes mots, je le conçois ont étés blessant, déplacés, mais je suis ainsi, je ne peux pas changer et redevenir celui que j'étais au temps jadis, je l'ai laissé partir avec l'amour que je portais à ma défunte épouse.
Je rejoins Gemma que Rizio a aidé à prendre place dans la voiture. Elle porte ses orbes à travers la vitre pour éviter tout contact avec moi. Je me concentre sur mon portable jusqu'à notre arrivée, cela est mieux ainsi, je ne m'attends pas à ce qu'elle puisse comprendre l'homme que je suis ou comment ma folie m'emmène à me retrancher loin de toutes civilisations. J'ai pris conscience qu'avec le temps, les gens se lassent de moi et préfère retrouver une vie ou les personnes qui les entoures soient tout à fait normaux, ce qui n'est pas mon cas!
Rizio ouvre avec élégance la porte de Mlle Heaven, qui, en descendant lui offre un sourire gracieux. Je me place à ses cotés en posant une main dans son dos quand elle se retourne les lèvres pincées.
-Retirez votre main Monsieur Brucinni! M'ordonnait elle avec véhémence, déjà que vous supposez qu'une personne comme moi ayant arrêté les études à seize ans est inculque, qu'une fleuriste somme moi ne sait pas penser, je vais vous évitez de croire en plus que des inculques et que les personnes atteintes d'aphantasie sont aussi des personnes qui baise avec le premier venu! Clarifiait elle en me tenant tête. Rizio qui me fait face derrière Mlle Heaven, m'offre un sourire moqueur. La bête est là, en moi, désirant la faire cesser ses paroles, je veux la malmener mais l'approche de mon frère qui nous observe minutieusement m'oblige à étouffer ce désir de lui imposer le silence.
VOUS LISEZ
L'italien
Random"Deux forces diamétralement opposées, une dualité inéluctable. Lui, l'incarnation du mal, la nuit, l'ombre. Moi, le défenseur du bien, le jour, la clarté. Nos chemins n'étaient jamais destinés à se croiser, jusqu'à ce qu'une mauvaise interprétation...