Comment un baiser si simple fut il, puisse me hanter autant? Deux jours que je n'ai pas revus Gemma. Deux putains de journée à ressasser mon comportement inexplicable à son égard. LA nuit qui s'offre à mes orbes me plonge face à mon moi intérieur. Je balance ma veste de costume sur le fauteuil avant d'ouvrir ma chemise à la moitié de mon torse.
J'inspire profondément pour contrôler les pensées qui m'envahisse sans que je ne puisses leur refuser l'accès. Face à la baie vitrée qui me permet de porter mes orbes sur le parc qui comble l'arrière de ma demeure, je scrute le paysage malgré l'obscurité qui y baigne tout en savourant un scotch. Une main dans une poche de mon pantalon, je reste ainsi, debout devant mon reflet sur la vitre. Je repense aux dires de PAblo sur Gemma, deux jours qu'elle reste enfermée dans sa chambre, le regard dans le vide, refusant même de se rendre au jardin d'hiver. Je ne dois pas laisser l'action que j'ai imposé à Gemma s'interférer dans son besoin de toucher les fleurs.
Je pose mon verre avant de rejoindre sa chambre.
Je ne frappe pas avant de franchir le seuil de sa porte. Elle me regarde avant de baisser ses yeux. Je l'observe avant de réaliser que ma tenue laisse présager que je suis là pour autre chose que la conversation que je désire avoir avec elle.
-Gemma! Soufflais-je pour qu'elle me regarde. Puis-je connaître al raison qui te force à rester enfermé ici?
-Ton baisé! Me lançait il dans un murmure qui vient s'infiltrer dans mes pores. Elle me tourne le dos pour que je ne puisse lire les émotions qui traversent son visage. Je suis derrière elle, ma main qui se pose sur son épaule dénudée la fait frémir dangereusement. Tu le regrettes n'est-ce-pas?se confiait elle si naturellement que je perds pieds face à sa franchise.
-Non! Clamais-je en la retournant pour qu'elle soit face à moi. Je ne le regrettes pas! Confirmais-je sous ses orbes qui se relève sur mes lèvres. Nous sommes deux adultes qui sont attirés l'un par l'autre. Ajoutais-je franchement.
-Tu veux dire que tu as envie de moi.... sexuellement? Sa voix d'un ton sensuel éveille le besoin de la prendre sur le champs. Je pince l'arête de mon nez, espérant contrôler l'envie de la plaquer contre le mur.
-Qui n'aurait pas envie de toi Gemma, tu es belle, intelligente...commencais-je à dévoiler alors qu'elle me coupe la parole.
-Pablo, Rizio, eux n'ont pas envie de moi!
-Ils sont en couple Gemma! Alors que moi, déclarais-je tout en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, je suis célibataire et très attiré par toi! Révélant enfin ce qui me ronge de l'intérieur, le besoin de la goûter, de la faire mienne pour enfin passer à autre chose.
-Oh! Fût la seule réponse qu'elle m'offre alors que je plaque mes lèvres sur les siennes, réveillant ce putain de sentiment, cette osmose qui me lie à elle, cette fusion de nos lèvres qui s'emboitent parfaitement ensemble.
Ma partenaire pose fébrilement ses doigts sur mes poignets qui maintiennent son visage en coupe. Je fore ma langue dans sa bouche, la timidité qu'elle m'offre a un effet dévastateur son mon membre qui se dresse dangereusement.
Je coupe notre fusion en posant mon front sur le sien, je reprends ma respiration avant de soulever son corps contre mon torse pour nous conduire dans ma chambre. Sa respiration se veut erratique, sifflante.
-Dante, soufflait-elle alors que je laisse claquer la porte de mon antre derrière moi. Je ne suis pas une fille qui couche le premier soir. Confessait elle sous la rougeur de ses joues, alors que je la dépose tendrement sur le lit.
-Je respecte ta décision Gemma, avouait d'une voix rauque en me glissant entre ses cuisses. JE vais prendre le temps et je serais prêt quand toi tu le seras! Je veux juste te savourer Gemma! Déclarais-je en embrassant sensuellement la naissance de sa poitrine, le fait qu'elle porte un pull trop large pour elle, me laisse voir sa peau si délicate et si réceptive à mes touchers.
Tout en prenant soin de ne pas la brusquer, je veux qu'elle comprenne que je ne la compare pas à mes autres conquêtes, que je la respecte, même si elle et moi nous aurons qu'une brève liaison, Gemma est une femme qui mérite le respect et je compte bien lui prouver que je sais respecter une femme.
Mes doigts se glissent sous son pull pour enfin toucher sa poitrine, ce contact est si doux, que ma bestialité se perd dans mon désir de me perdre en elle. Le soutien gorge dégage rapidement de sa poitrine, elle ne bouge pas, totalement soumise à mes mains et à ma bouche. Son pull que je glisse sur son crâne, le dernier rempart qui m'empechait de savourer la beauté de ses seins, se retrouve au sol loin du lit. MEs doigts glissent le long de son ventre avant de s'emparer de la fermeture de son jean que je glisse sans la quitter du regard. Il est si brillant que je jurerais qu'une pluie d'étoiles se laisse baigner dans ses iris. Délicatement, je retire le pantalon d ema douce avant de le dégager à son tour. Elle m'observe en petite culotte rose, le rouge empourpre ses joues, comment n'ais-je pas remarqué, avant, la beauté de cette femme.
Mes lèvres approchent de sa cheville que j'embrasse sensuellement réveillant un frisson remplis de sensualité dans le corps de ma partenaire. Je trace un chemin de baisers de son pied à l'orée de sa culotte. Gemma inspire profondément quand mes doigts effleurent le renflement de ses lèvres sous le tissu. Sa réaction est si novice, que l'espace d'un instant j'hésite à lui poser la question, mais je me retiens car gemma a déjà franchis ce pas avec son premier petit ami, ce connard qui lui a brisé le cœur. Tout en me redressant je lui retire sa culotte m'offrant une vue si parfaite que je déglutit dangereusement.
Elle est allongée dans mon lit, entièrement vêtue de sa nudité, Je reprends le contrôle de mon être en plongeant mon visage sur ses seins que je mordille, Gemma gémit quand je malaxe son clitoris de mon doigt, elle si mouillée que je dévie mes lèvres à son entre-jambe plongeant ma bouche dans son intimité, je lape son nectar qui imbibe mes lipps, mon doigt se glisse en elle alors qu'elle dégouline de plaisir, ma langue danse avec son clitoris alors que je pénètre son tunnel de mon doigts. Sa respirations se saccade, sa timidité disparaît quand elle pose sa main sur mon crâne pour approfondir mon étreinte sexuelle. Ses râles s'immisce dans mon ouie, faisant de moi un homme fier de conduire sa compagne vers la jouissance.
-Dante, je... je gémissait elle en arc boutant son dos sous l'orgasme qui la foudroie. Je la regarde minutieusement le temps qu'elle redescende de son orgasme avant de l'embrasser, lui offrant son goût qu'elle savoure autant que je l'ai savouré.
Je recouvre son corps de la couverture qui est sur mon lit tout en m'assurant de la blottir contre moi. Pas un son ne s'extirpe de nos lèvres. Son visage collé contre mon cœur et sa main posé sur mon ventre me font sourire. Son souffle qui devient régulier m'annonce qu'elle dort. Alors je patiente encore un peu avant de m'extraire du lit et de me faufiler à la douche pour nettoyer mon sperme qui comble mon caleçon. Pour la première fois de ma vie j'ai éjaculé dans mon froc comme un puceau devant un film porno. Comme un connard qui n'arrive plus à se contrôler tant l'excitation était à son apogée et que le désir de fusionner avec Gemma est incommensurable pour moi...
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L'italien
Random"Deux forces diamétralement opposées, une dualité inéluctable. Lui, l'incarnation du mal, la nuit, l'ombre. Moi, le défenseur du bien, le jour, la clarté. Nos chemins n'étaient jamais destinés à se croiser, jusqu'à ce qu'une mauvaise interprétation...